Les bénévoles ont planifié une nouvelle année au service de la chapelle de Réparation.
L'association Ensemble pour le Calvaire tenait dernièrement son assemblée générale à la mairie, cours Sully. En présence d’une belle assistance, Michel Alegre, président sortant, ouvrait la séance et faisait le constat d’une année écoulée riche en manifestations, avec seize rendez-vous festifs ou culturels. Il faisait état du projet de ravalement des façades, repris par la mairie, propriétaire des lieux (dossier de demande de subvention en cours). Egalement évoquées, les actions réalisées dans et autour de la chapelle (expertise des tableaux classés à restaurer, achat de deux toilettes sèches), avec des démarches avancées pour la réalisation d’une table d’orientation. Gérard Brunelet, trésorier, présentait un bilan en excédent, qui permet d’entrevoir sereinement les projets en cours, et notamment, la restauration d’un premier tableau.
Après démission du bureau et tour de table, le nouveau bureau est ainsi représenté : Michel Alegre, président, Yves Bachere, trésorier, Alain Poincheval, secrétaire. Un bureau élargi aux membres qui s’engagent à prendre une part active dans les activités à venir : Claudie Alegre, Gérard Brunelet, Odile Bachere, Fabienne et Gérard Canal, Jean Cofsatis, Bernadette Larrue, Benoît Lestienne, Didier Gulmann, Michel Martinez, Viviane Papaïs, Maurice Rouzaud, Yves Saddier, André Sips, Jean Paul Subreville, Josette Taffet, Sandra et Mike Wagstaff.
Les perspectives pour 2018 étaient abordées, la poursuite des animations festivales (deux concerts de qualité en partenariat avec Musique en Kercorb), reconduction de l’Escapade 2018 avec la chorale Eissalabra,… réparation de la croix en bois surmontant l'oratoire de la Pieta (photo ci-dessous), création d’un site web, participation au salon du livre de la ville de Chalabre, lotos (juillet et octobre), modification éclairage extérieur (limitation pollution lumineuse). La réunion s’est prolongée autour du verre de l’amitié et le partage de la traditionnelle galette des rois.

L’église St-Jean-Baptiste de Sonnac-sur-l’Hers a réuni une assemblée recueillie, venue rendre un dernier hommage à Louisette Boussioux, décédée le 13 janvier à l’âge de 84 ans. Née en 1933 en Aragon, dans un petit village de la province de Teruel (Espagne), Louisette se prénomme alors Libertaria, prénom conforme à l’idéal républicain de sa famille. Entre trois et six ans elle vit les années de guerre sans son père, qui a rejoint les « carabinieros » de la République sur le front, face aux factieux du général Franco. En février 1939, c’est l’exode vers la France et le camp de réfugiés de Labenne (Landes), où meurt sa sœur Lilia, âgée de un an. Elle-même gravement malade, est baptisée et le prénom de Louise lui est donné. Le préfet des Landes ordonne le renvoi en Espagne, des femmes, enfants et personnes âgées. Sa mère est emprisonnée pendant deux ans et les biens de la famille sont en partie volés puis vendus. En France, son père connaît l’enfer des camps de réfugiés, Prats-de-Mollo, Arles-sur-Tech, Argelès, Le Barcarès et Bram, d’où il est autorisé à sortir pour travailler dans une ferme de l’Ariège. En 1947, elle franchit à pied la frontière avec sa mère, clandestinement, et retrouve enfin son père. La famille s’installe à Sonnac-sur-l’Hers, Louisette a alors quatorze ans et n’est plus en droit d’être inscrite à l’école. Elle travaille à l’usine de chaussures Canat, puis se marie avec Louis en 1954, Alain leur fils naîtra en 1956.