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  • C’était hier : Après la tempête

    L’article mis en ligne avait été publié dans l‘Indépendant, édition du jeudi 29 janvier 2009.

    Tempête 003.jpgEn Kercorb, des arbres centenaires ont plié sous les bourrasques (parc des Cèdres, Photos janvier 2009).

    Le pays chalabrais n’a pas échappé à la tempête qui a balayé la région samedi 24 janvier, et si les dégâts sont importants, la casse a semble-t-il été limitée, grâce notamment à l’omniprésence du corps de sapeurs-pompiers de la caserne Jean-Cabanier. Lesquels dans ces circonstances exceptionnelles ont œuvré sur l’ensemble du canton en parfaite collaboration avec leurs collègues de Ste Colombe-sur-l’Hers. En alerte depuis le samedi matin, les hommes de l’adjudant-chef Stéphane Ferrier ont multiplié les interventions (près de 90), sans interruption jusqu’au lundi matin. L’assistance aux personnes et la sécurisation de sites ont mobilisé un effectif permanent de 30 hommes, également appelés à intervenir sur les axes routiers coupés par les chutes d’arbres. Notamment la route des crêtes au-dessus du col du Bac, où des mètres cubes de bois couchés à terre rendaient impossible toute circulation. De nombreuses fermes isolées ont ainsi reçu l’appui des soldats du feu, contraints d’effectuer un tronçonnage sur près de 10 km au total afin de rétablir les accès. Ils seront appelés en urgence à Caudeval pour un incendie, et une intoxication à l’oxyde de carbone nécessitera l’hospitalisation d’une famille (CHU de Carcassonne), tandis qu’un enfant ayant perdu connaissance sera évacué sur l’hôpital de Purpan. Peu avant midi et alors que les rafales de vent redoublaient d’intensité, l’alimentation électrique était coupée sur l’ensemble du Chalabrais, aussitôt les groupes électrogènes de l’hôpital local et de la maison de repos Christina se mettaient en action. A la nuit tombée le courant était rétabli sur certains quartiers (Gare, Route de Limoux), mais les moteurs de la station de pompage étant à l’arrêt, la commune se retrouvait privée d’eau. Premières victimes de cette situation, les deux boulangeries et leur pétrin silencieux.

    Tempête 002.jpgUn cyprès couché à terre a provoqué des dégâts dans le cimetière Saint-Pierre.

    Dimanche en milieu de matinée et après la mise à disposition d’un groupe électrogène, les robinets coulaient à nouveau, tandis que la solidarité s’organisait. L’occasion de saluer l’initiative de Richard Conte, parti chercher un stock de pain en Pays-d’Olmes avant d’effectuer une distribution auprès des anciens de la cité chalabroise. En soirée la fée électricité faisait enfin sa réapparition, premier signe d’un retour à la normale après une fin de semaine mouvementée qui laissera des traces. Comme dans le parc des Cèdres ou au cimetière Saint-Pierre, marqués par la chute d’arbres centenaires. Au final, de multiples dégâts sont à déplorer, toitures arrachées, cheminées balayées et lignes à haute tension tombées à terre. Dernière touche au tableau, la neige faisait son apparition dimanche à la tombée de la nuit. Lundi les services communaux et l’équipement s’employaient à rétablir la situation, la route du col du Bac restant coupée à la circulation afin de prévenir d’éventuelles chutes d’arbres fragilisés par la tempête.

    Tempête 004.jpgDans le parc des Cèdres, le vieux sapin n’a pas résisté à la force du vent.

    Tempête 001.jpgLe guichet malmené du stade Lolo-Mazon.

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    Le bac à déchets de la Métairie de la Ville a frôlé la saturation

  • Puivert : Jean-Christophe Rigaud n’est plus

    jean-christophe rigaudUne cérémonie d’adieu était célébrée dernièrement à Trèbes, où parents et amis se sont retrouvés afin de rendre un dernier hommage à Jean-Christophe Rigaud, décédé à Puivert à l’âge de 57 ans. Originaire de Gironde, né à Pessac le 1er septembre 1961, il grandira auprès d’un père menuisier charpentier, sa mère occupe la fonction de secrétaire. Depuis l’enfance, il exprime le souhait de rejoindre le monde de l'agriculture et obtient BTA et BTS agricole en 1984.

    Après plusieurs activités occasionnelles pendant et après ses études, il décroche en 1986 un premier emploi à Cestas (Gironde), en tant que chef d’élevage dans un atelier de poules pondeuses. En avril 1990, un changement professionnel lui permet de découvrir Puivert et sa région, il travaille alors à Synergie Bétail et Viandes (Pamiers), en tant que technicien d’élevage bovins allaitants. Son rayon d’action couvre le territoire des Pyrénées Audoises, comprenant le secteur du Chalabrais, du Pays-de-Sault et des Corbières.

    Très actif, impliqué avec les amis du comité des fêtes, il s’intègre parfaitement au sein de la population puivertaine. En 1998 et avec la fin du contrat qui le lie à Synergie, sa volonté de rester sur Puivert l’amène à bâtir une maison sur le hameau de Campsadourny (1999). Il créé dans le même temps une installation individuelle en héliciculture, élevage d’escargots qui ne tardera pas à acquérir une fière renommée (2000). Jean-Christophe Rigaud est présent sur les marchés de producteurs, les marchés nocturnes et les foires, pour le plus grand plaisir des amateurs d’escargots. Les repas proposés à la ferme sont également très courus, et sa présence sur le hameau en fête du Cazal vient parfaire la note festive et gourmande qui clôture les festivités.

    Passionné de rugby, licencié au Bordeaux Etudiant Club, supporter de l’UBB et du BO, il avait gardé le contact avec la balle ovale auprès de l’USQ et du COES, dont il suivait fidèlement les évolutions. Amoureux des promenades en montagne, fan de musiques très diverses, des rythmes de bandas, Jean-Christophe Rigaud laisse le souvenir d’une personne appliquée, alliant gentillesse et convivialité.

    En ces tristes circonstances, sincères condoléances à Erika sa fille, à Colette sa maman, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

  • Sainte-Barbe : Le recrutement, priorité du centre de secours

    Ste Barbe Janvier 2019 001 bis.JPGLes bénévoles regrettent un manque de reconnaissance et de considération.

    Samedi 19 janvier, les forces bénévoles du centre de secours du Kercorb étaient réunies en mairie, à l’occasion de la célébration de la fête de Sainte-Barbe. Moment privilégié de partage et de convivialité pour les sapeurs-pompiers et leur famille, en présence du commandant Julien Saddier (SDIS Ariège), du caporal-chef Marie-Dominique Ancin-Léza (Union Départementale des Sapeurs-pompiers de l’Aude), des élus Thierry Couteau (Ste Colombe-sur-l’Hers), Frédéric Bravo (Val de Lambronne), Francis Routélous (Montjardin), Bruno Carbonnel (Chalabre), et de l’adjudant Christian Fauré représentant la brigade territoriale autonome.

    Ste Barbe Janvier 2019 006.JPGEn l’absence de représentants pour le Département, la CdC des Pyrénées-Audoises et le SDIS, le lieutenant et chef de centre Jean-Marie Lafitte (photo) saluait une assemblée réunie pour première fois dans la maison commune. Un contexte inédit mais souhaité, afin de donner de la visibilité à l’engagement des sapeurs-pompiers, et dans la perspective de futures cérémonies organisées dans les mairies de l’ancien canton de Chalabre.

    L’énoncé du bilan opérationnel 2018 dénote une activité légèrement en baisse, avec 225 interventions contre 230 en 2017. Auxquelles s’ajoutent 47 journées programmées (mobilisation feux de forêt, services de sécurité, renforts maîtres-nageurs plan d’eau Puivert), soit une mise à contribution deux fois tous les trois jours pour les trente éléments du centre du Kercorb. Le lieutenant Lafitte attribuait cette baisse aux nombreuses demandes de secours en journée, non assumées par manque d’effectif disponible, et traitées par les centres de Quillan, Espéraza et Limoux. L’occasion pour le chef de corps, d’évoquer l’organisation du SDIS qui pénalise les habitants des zones rurales, éloignées du grand centre d’intervention. Une situation que le regroupement des casernes Georges-Grammont et Jean-Cabanier devait contribuer à améliorer, sans résultat malgré l’implication des bénévoles.

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    L’ensemble des sapeurs-pompiers était chaleureusement remercié pour son implication, notamment dès les premières heures des dramatiques inondations du 15 octobre dernier. Un véhicule et un équipage auront été mis à disposition durant la durée des opérations, dans le cadre du Plan Orsec. Une mention particulière était décernée à l’adjudant-chef Thierry Cnocquart, pompier volontaire à Chalabre et sapeur professionnel à Carcassonne (chef de garde), sur le terrain pour la prise en charge des victimes lors des événements tragiques de Trèbes.

    Côté chiffres, le centre a suivi 328 heures de formation à l’école départementale, qualifications grâce auxquelles nos concitoyens sont pris en charge par des volontaires compétents, utilisant les bonnes techniques et les bons gestes dans toutes les situations.

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    Etaient ensuite élevés au grade supérieur, l’adjudant-chef Thierry Cnocquart (photo), l’ adjudant Fabien Conte, le sergent-chef Aurélien Pierron, le sergent Guillaume Zaykine, le sapeur 1ère classe Hugo Carbonnel.

    Pour 2019, le recrutement va rester une priorité, dans la perspective de trois départs à la retraite et d’une démission. Avant de conclure, le lieutenant Jean-Marie Lafitte remerciait les conjoints des soldats du feu, avec une pensée pour Jeannette Colonges, marraine du centre, disparue en octobre dernier dans sa 100e année.

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    André Mamet, Arnaud Molini

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    Bernard Sariège

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    Le porte-drapeau Lucien Doumenc décoré par le commandant Julien Saddier

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    Dominique Ancin-Léza, de l'Union Départementale des Sapeurs-pompiers de l’Aude

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    Autorités militaires et civiles ont participé au rendez-vous annuel des soldats du feu