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  • « Il fut un temps était Uxello Briga, aujourd’hui Chalabre »

    Sous ce titre, l’article publié est signé Frédéric Paillard, auteur de recherches historiques sur le passé de la commune.

    frédéric paillard

    La colline de Terre Blanche

    « Quand Paris s’appelait Lutèce, Chalabre s’appelait Uxello Briga. Le confluent de la rivière fut toujours l’endroit idéal pour édifier un poste de gué ou un lieu stratégique d’habitation de groupe (leude ou péage sur le transit de marchandises), ce qui fut certainement le cas pour l’oppidum de l’ancien Chalabre surnommé « Uxello briga ». Ce qui signifie haute garnison (caractère militaire) en celtique ancien c’est à dire en gaulois, la langue parlée ici il y a 2 000 ans, avant l’arrivée des Romains en 150 avant Jésus-Christ, dans la Narbonnaise. Cette langue était parlé dans toute la Gaule à l’exception des dialectes ligure et ibérique. Donc ce lieu perché en hauteur au sud est de Chalabre actuel était la place forte de ces temps anciens, situé au confluent de trois rivières, par ordre d’importance, l’Hers vif, le Blau, le Chalabreil. Cette place était pratiquement défendue et sécurisée de deux côtés, versant ouest (l’Hers), versant est (le Blau). Restait le côté sud de l’oppidum à sécuriser. On retrouve sur place à cet endroit, regardant vers Puivert, les terrassements qui pouvaient ou devaient supporter une palissade défensive.

    Cette place représentait surtout une position de contrôle des vallées et une sécurisation en cas d’invasion. Mais n’excluait pas qu’il y pu avoir d’autre habitat de cette époque sur d’autres collines environnantes. La possibilité aurait été que la colline de Roquefère au sud-ouest de Chalabre, surmontant l’actuel lac de Montbel, aurait été la métropole celtique du Kercorb, avec habitations de populations d’agriculteurs, d’éleveurs et d’artisans, avec tout ce que cela comporte.

    La colline du Mont Calvaire aurait été réservée aux cérémonies de culte et peut être l’emplacement d’une nécropole (cimetière). Il est établi à 90 % des cas, que la construction d’une chapelle par les Chrétiens, dans un endroit isolé loin d’un village, aurait été une manœuvre tactique pour faire oublier aux populations locales de l’époque, leurs idoles du polythéisme (dédié certainement au soleil d’où le dieu Belenos ou à la lune Belisama ou encore à la fertilité, la déesse mère Serona).

    L’actuel plateau de Catobas, au sud de la colline de Terre Blanche en se dirigeant vers Puivert, aurait été également un grand village celtique relativement bien défendu par ces contrevallations naturelles. Il est certain qu’il est difficile de retrouver des vestiges à moins de pratiquer des fouilles archéologiques approfondies, car toutes les constructions de l’époque ont été rasées et les pierres descendues avec les charrettes à bœufs pour reconstruire un village en contrebas, à l’époque de la paix romaine de – 100 à 300 après JC. Il est pratiquement certain de retrouver au dessus de chaque localité, le village du moyen âge à mi-pente et le village celtique ou gaulois au sommet sur les crêtes.

    frédéric paillard

    Sur les hauts de Rivel, aux Bouichous 

    (au 2e plan, les lacets du col de Boyer)

    Sur les quinze communes du canton de Chalabre, nous avons pratiquement à chaque fois cet exemple (Montjardin = Montgarden = le Mont Gardien). Rivel avec au dessus du village, les hauteurs et les restes du château de Pendel, qui était certainement à l’époque gauloise, un mini oppidum. D’ailleurs le mot Pendel signifie en celtique ancien la petite tête = la petite colline qui dominait et contrôlait la vallée du Riveillou et la combe menant à Puivert, où aurait existée, comme les anciens le disent, une voie romaine descendant à proximité de la chapelle Ste Cécile, remontant par Les Bouichous via Montpénédy et rejoignant l’oppidum de « Paris del coutche » au sud de Sainte-Colombe, un oppidum qui daterait de l’âge du Bronze.

    On estimerait la première implantation celtique à 1800 avant JC par la tribu des Parisi venant de l’île de France, la même origine que la souche ayant créé Paris. Leur nom donna le nom de l’actuelle capitale de France qui à l’époque romaine s’appela « Lutèce ». Après quelques recherches, on découvre une chapelle romaine à l’est de l’oppidum en arrivant de Ste Colombe. Les paysans du coin appelèrent cet endroit « Paris del coutch », le Paris des courges, car à une époque lointaine on a gardé le souvenir qu’en ce lieu on y fit pousser des courges ».

  • C’était hier : Jeux intervillages : un succès à suivre…

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du jeudi 27 juillet 1995.

    ard'hers,jeux intervillages chalabreL'Entente victorieuse de la Vallée du Blau (photos archives juillet 1995).

    La première manche pour l’Entente Villefort-Puivert

    Jeudi dernier à 21 h, débutait aux abords de l’ancienne gare de Chalabre, la première confrontation cantonale des jeux intervillages, mise sur pied par le Pays d’Accueil du Chalabrais. De très nombreux supporters ont encouragé leurs couleurs durant près de trois heures de joutes amicales, Villefort-Puivert enlevant la victoire à la faveur du dernier jeu, grâce à la dextérité de leur capitaine Henri Ferrier, récupérateur d’œufs hors-pair. Vaincus et vainqueurs ont repris le chemin de l’entraînement en vue de la prochaine rencontre qui aura lieu jeudi prochain à Caudeval, où les représentants du Val de Lambronne voudront rester maîtres chez eux.

    ard'hers,jeux intervillages chalabre

  • Un jour, une image

    Une fête locale autour de Chalabre, vers le milieu des années 1970. Sur la photo (de gauche à droite), Pascal, Annick, Anne, Consuelo, Babette, Régis, Liliane, Geneviève, Patrice, Dominique (Photo Collection Céline Varty).

    Pascal, Annick, Anne, Consuelo, Babette, Régis, Liliane, Geneviève, Patrice, Dominique.jpg

  • C'était hier : Les Cyclos du Kercorb sur l'Etape du Tour

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du mardi 26 juillet 2005.

    cyclo-vtt-club du chalabraisA peine avaient-ils récupéré des efforts consentis sur les dénivelés offerts par l’Ariégeoise, les Cyclos du Chalabrais repartaient à l’assaut des pourcentages. Présents dernièrement à Mourenx sur la ligne de départ de la 13e édition de l’Etape du Tour, organisée par le mensuel « Vélo Magazine », six franc-tireurs se présentaient dans le sas n° 8, au beau milieu de 7885 participants et non loin d’un certain Alain Prost. L’objectif étant de rallier le plus rapidement possible la ville de Pau, où serait jugée l’arrivée au terme de 179 km d’efforts.

    cyclo-vtt-club du chalabraisLes ascensions successives des cols d’Ichère (674 m), Marie-Blanque (1035 m), Aubisque (1677 m) et Soulor (1475 m) auront éprouvé les représentants des couleurs chalabroises, heureux de poser enfin pied à terre sous la demeure du bon roi Henri IV. Avant de reprendre des forces, les cyclosportifs du Kercorb n’ont pas manqué d’aller aux résultats, histoire d’inscrire un nouveau chrono sur leurs tablettes.

    cyclo-vtt-club du chalabraisPremier à franchir la ligne, Patrick Rault boucle son étape en 7 h 08’, suivi de Jean Quério (7 h 47’), Francis Amouroux (7 h 49’), Jean-Christophe Garros (8 h 29’), Roger Garros (8 h 38’) et Monique Rault (9 h 10’).

    Prochain rendez-vous pour les sociétaires du club des CCC, une traversée des Pyrénées en sept jours, qui emmènera les protégés du président Jean Quério, de Hendaye à Collioure, via les cols mythiques de la chaîne pyrénéenne. Pour un total de 760 km, 26 cols et 15 820 m de dénivelé positif.

     

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