De la chose politique toujours, avec une lettre ouverte publiée dans le journal L'Eclair, en date du 16 août 1909.
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D’une épidémie à l’autre
Un bref retour vers le XVIIIe siècle, quand une épidémie de la maladie de la Suette avait frappé le pays chalabrais. Christian Riboulet, dont l’épouse possède des racines chalabroises, rend compte de cette période durant laquelle l’un des aïeux de cette dernière est décédé à Chalabre.
« Cette épidémie a occasionné 43 décès du 1er mai 1782 au 22 mai 1782 à Chalabre. C'est le prêtre qui a noté sur le registre d'état civil les dates de début et de fin de l'épidémie. La Suette (suette miliaire) est une maladie infectieuse endémo épidémique en France, caractérisée cliniquement par des sueurs, un érythème polymorphe avec miliaire et des phénomènes nerveux, en particulier, étouffements et crises dyspnéiques.
Cette maladie d'origine anglaise qui était inconnue en France, apparut brusquement dans le Midi vers 1780, dans des conditions qui n'ont pas été élucidées. Le malade transpire abondamment, son urine est rouge. Après quelques jours, vient une éruption ressemblant à la scarlatine. Puis naissent des papules se développant en vésicules en forme de grains de mil, d'où son nom de miliaire. La maladie qui est souvent mortelle, atteint de préférence des personnes d'âge mûr, négligeant celles de constitution faible.
En mai 1782, elle atteint notre région. Le 4 mai, Pierre Fort ouvre la marche vers le cimetière de Saint-Pierre. Du 25 au 28 mai, ce sont seize adultes, âgés de 20 à 50 ans, qui décèdent. L'impression est énorme dans la petite communauté du Kercorb et le curé (Lucet ou Arcizet,ndlr) s'exprime ainsi : «... Cette année a été pleine d'amertume et de tristesse. Elle a renfermé les événements les plus tragiques et les plus funestes… ».
Une vérification sur les registres des Archives départementales doit permettre de savoir s’il y eut d’autres morts à Chalabre, après la date évoquée du 22 mai 1782.
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Un 4e Festival de la Sérénade à coeur ouvert
A la guitare et au chant, Gary Dourdan, un expert sous la halle.
« Pas de palabre, ici c’est Chalabre », Cheick Tidiane Seck, légende de l'orgue et de l'afro-jazz mandingue, s’installe et interpelle ses musiciens. Après Sebah, Mawogani, Alex Augé et Mike Clinton, la halle et ses invités sont invités à prolonger la nuit avec les étoiles. Jazz, funk, rythmeront ainsi un des nombreux temps forts proposés par les bénévoles du président Raymond Crampagne.
Voilà comment trois journées durant, la musique a animé cours et balcons, depuis la maison commune jusqu’à l’hôtel de France, puis le cours d’Aguesseau et le cours Colbert. Chanteurs et musiciens déclareront leur flamme à un auditoire orienté de demeure en demeure par de magnifiques blasons, conclusion de master classes animées par Ulrike Van Cotthem (soprano lyrique) et Emmanuel Pi Djob (soul, blues). Gospel, funk, jazz, chants lyriques, deux concerts sous la halle et une soirée de clôture plus tard, la 4e édition du Festival Chalabre en Sérénade tirait sa révérence, avec les musiciens de la Soul Jamaïca Family.
Notes et voix se sont envolées par dessus les balcons, et il convient de saluer le travail réalisé dans un contexte délicat par l’association Chalabre en Sérénade. Sans oublier Fred Bourdy et Freddy Zerbib, maîtres de l’ouvrage en coulisses, et la société de tournage Equipage Média. Rendez-vous en 2022, pour un festival que chacun espère retrouver dans son format originel. Chalabre aura alors le privilège d'ouvrir une nouvelle fois sa fenêtre sur le monde, pour laisser passer un brise musicale vivifiante.
Retour en images sur une tradition musicale, autrefois portée par les troubadours
Davy Kilembé est revenu à Chalabre...
... accompagné par la clarinette d'Alex Augé et de ses amis musiciens
Freddy Zerbib et son compère Fred Bourdy (absent sur la photo) sont à la manoeuvre, depuis les premières heures des Sérénades.
A la fenêtre, Roland Romanelli laisse souffler son accordéon
La soprano Ulrike Van Cotthem en duo ...
... avec Vaslo, compositeur d'une chanson pour Chalabre
Alex Augé, Sebah, Mawogani et Mike Clinton
Quand les techniciens d'Equipage Média décrochent les étoiles
Cheick Tidiane Seck et le saxo d'Alex Augé
Gary Dourdan
Prunelle Tigé
Les Masters Classes étaient assurées par Ulrike Van Cotthem et Emmanuel Pi Djob
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Les Cyclos du Chalabrais cherchent de l’air
Robert, Christian, Jean, Joëlle, Hervé, Christophe, Patrick et Monique au sommet du col de la Cayolle.
Spécialisés dans l’abordage des pentes pyrénéennes, les sociétaires du Cyclo-Vtt-club du Chalabrais aiment varier les plaisirs. Mardi 10 août, un peloton aux couleurs du club muni de sa feuille de route est allé dérouler dans le creux des vallées alpines, du côté de Guillestre. Au pied des Alpes du Sud, les CCC se sont offerts quelques ascensions, pour arriver notamment au sommet du col de la Cayolle, pointé à 2326 mètres d’altitude. Un enchaînement de profils abrupts sur lesquels les compagnons de route du président Jean Quério ont pu tirer profit des séances hivernales d’entraînement.
Déjà présent dans un cadre exceptionnel entre Alpes-Maritimes et Alpes de Haute-Provence lors de l’été 2016, le club n’a pas laissé passer l’occasion de saluer à nouveau les amies marmottes, bien réveillées et bien présentes tout au long de ce périple alpestre. En transit entre la vallée de l’Ubaye et la vallée du Var, les CCC vont poursuivre leur périple en altitude, l’occasion de leur souhaiter bonne route.