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  • C’était hier : Toutes voiles dehors pour le « Perdu de vue » !

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 15 octobre 1996.  

    m.loubignat,perdu de vueMonsieur Loubignat (à droite), un accro de la voile (Photo archives, Octobre 1996).             

    Le vent frais qui soufflait en rafale samedi dernier, sur les abords de la base nautique du lac de Montbel, a présidé à une très sympathique cérémonie, mise sur pied par un trio de nostalgiques de l’Age d’or de la marine à voile. Si le 5 octobre fera date pour M. Loubignat et ses amis, l’assemblée présente aura observé jusqu’où peut entraîner un amour fou pour la voile. L’histoire débute dans le garage de Mme Mirabail, sur une remorque, un petit voilier est là, embarcation brisée et réduite à l’état de bois à brûler. M. Bobeau, voisin et ami, pense pouvoir récupérer l’ensemble afin de restaurer… la remorque. Et c’est alors que M. Loubignat, originaire de l’île de Noirmoutier, équipier et ami de Eric Tabarly, compagnon de bord des Frères Pageot, va entreprendre le pari insensé de remettre l’épave à flots. Prévus pour durer l’espace de deux week-ends, dit-il à ses « associés », les travaux n’aboutiront en réalité que treize mois plus tard, pour un lancement officiel et réussi le 5 octobre dans les eaux du lac de Montbel. Baptisé par une marraine heureuse et émue, Mme Mirabail, le « Perdu de vue » a pu enfin hisser la grand voile, pour le plus grand bonheur du capitaine Loubignat et de son équipage, impatients d’entreprendre leur première sortie après tant de semaines passées à terre. Si vous apercevez le « Perdu de vue » et sa voile blanche filant au pied des contreforts ariégeois, c’est parce qu’il est né d’une passion, celle là même qui déplace les montagnes. Félicitations et bon vent !

  • A la rencontre d’Ernesto Guevara

    bibliothèque chalabre,ernesto che guevara

    Le vendredi 8 octobre dernier, le n° 4 de la rue des Boulangers ouvrait les portes d’une exposition ayant pour thème, « Le Che et son cigare ». En présence de Diego Friso (photo Noëlle Danjou) et de sa collection de portraits signés Raùl Corrales et Alberto Korda, le vernissage initié par Noëlle Danjou, responsable de la bibliothèque municipale, a réuni une nombreuse assemblée invitée à évoquer le souvenir d’Ernesto Guevara, assassiné à La Higuera (Bolivie) le 9 octobre 1967.

    Les portraits exposés sont issus d’une collection privée appartenant à Diego Friso, photos reçues des deux photographes, Alberto Korda et Raùl Corrales, lors d’une rencontre à Liège dans les années 1995-1996. Rencontre qui a fait naître une amitié sincère et authentique, avec deux icônes de la photo qui sont restés pour beaucoup, comme les témoins privilégiés d’une époque de notre histoire.

    Comme le précise Diego Friso, « La vie du Che est certainement aussi une histoire de clichés sans fin, une multitude d'expressions reprises, notamment, par Raùl Corrales, photographe officiel de Fidel Castro, mais qui était aussi responsable des documents et photos pour le compte du Bureau des Affaires Historiques, en fait la mémoire historique de photos et clichés de Fidel et du Che. Les photos exposées sont des images tirées d’une interview à la télévision. Il s’agit de la première télévision du Che, le 14 septembre 1959, depuis sa nomination au poste de directeur d’industrialisation de l’INRA, images que Corrales a repris depuis une certaine distance et avec son appareil Nikon SP de 35 mm. Et puis le fameux cliché du Che par Alberto Korda,  qui reste la photo du siècle et qui raconte toute sa vie dans un regard, la rage, la frustration, une émotion peut-être. Korda était photographe pour le compte du journal cubain Revolución et le 5 mars 1960, il prit le fameux cliché lors des funérailles des victimes du sabotage du bateau La Coubre ».

    L’expo est visible aux heures d’ouverture, jusqu’au vendredi 19 novembre.