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  • C’était hier : Vif succès pour la deuxième édition du raid nature

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du samedi 10 novembre 2012.

    Une compétition sportive intense et aux règles très strictes.

    languedoc roussillon milsim airsoft,sébastien silvestreLes protagonistes récupèrent sur les berges hospitalières du Chalabreil (Photo Groquik, archives novembre 2012).

    Il régnait une certaine animation le jeudi 1er novembre dernier aux alentours de 16 h, sur le macadam du col des Tougnets. C’est que l’endroit avait été soigneusement choisi par le forum « Extremilsim », en collaboration avec l’association L.R.M.A (Languedoc Roussillon milsim airsoft), organisatrice pour la deuxième année consécutive, d’un raid nature aux règles très strictes. Cette épreuve, que les spécialistes désignent sous les vocables anglais « airsoft » ou « milsim » (military simulation), aura permis aux éléments engagés, de participer au Trophée Craig Harrison, une compétition sportive opposant plusieurs binômes de snipers (tireurs embusqués), à près d’une trentaine de plastrons, chargés de tout mettre en œuvre afin que les adversaires désignés, échouent à mener leurs objectifs à terme.

     Sur un terrain de jeu particulièrement difficile et rayonnant sur les communes de Puivert, Belvis et Espezel, soit une surface d’environ 5500 ha, les oppositions se seront succédées de jour comme de nuit, jusqu’à ce que la fin de la partie ne soit signifiée, samedi 3 novembre.

     Après un premier objectif consistant à rallier, via la forteresse de la Dame blanche, le hameau de Campbonnaure, où un camion contenant affaires de combat et instructions les attendaient, chacun se dispersera sur un massif de la Malayrède plongé dans le noir, afin d’assumer un jeu de rôle très précis. Dans leurs tenues de camouflage et équipés d’armes, ou plutôt de parfaites répliques de M24 Classic Army ou encore de Glock 17, les binômes snipers ruseront 36 heures durant afin d’éviter tout check point ou patrouille de plastrons. Grâce à des méthodes de jeu copiant au plus près ce qui se fait en combat réel, et essentiellement basées sur le fair-play.

    Samedi aux alentours de 10 h, et sous un timide soleil venu réchauffer treillis et autres filets de camouflage, les protagonistes du Trophée Craig Harrison boucleront finalement la boucle sur la place Charles Amouroux. Afin d’échanger leurs impressions, mais aussi et surtout pour récupérer force et lucidité, autour d’un excellent cassoulet mitonné par Constance, Viviane, Delphine, Daniel et Jean-Pierre.    

    languedoc roussillon milsim airsoft,sébastien silvestre

    Sébastien Silvestre (à droite), félicite le binôme vainqueur

    A l’heure des récompenses, Sébastien Silvestre, maître d’œuvre de l’événement et Chalabrois de coeur, félicitait l’ensemble des participants, avant de remercier les municipalités de Puivert, Belvis et Espezel pour la mise à disposition des terrains, et Chalabre, pour le prêt de la salle des anciens abattoirs. Il concluait en donnant rendez-vous à ses amis passionnés du détail et de reconstitution, attendus en 2013 pour de nouvelles aventures sur les contreforts des Petites Pyrénées.

    languedoc roussillon milsim airsoft,sébastien silvestre

  • Une donation pour enrichir la galerie d’art de la commune

    marguerite amiel,mairie de chalabre

    C’était un vœu qu’elle exprimait à chaque fois que l’occasion d’évoquer Chalabre lui était donnée, Marguerite Amiel décédée au mois d’août dernier, souhaitait faire don à la commune de trois oeuvres de Paul Manaut, sculpteur, dessinateur et aquarelliste né à Lavelanet certes, mais très présent dans la mémoire collective de la cité du Kercorb.

    Née en 1914 à Saint-Etienne, Marguerite Amiel née Mondon avait épousé le Chalabrois Henri Amiel, frère de Louis, Jean, Laurent et Jean-Paul, et était chirurgien-dentiste à Carcassonne. Elle y exercera du début des années 1940 jusqu’à son départ à la retraite au début des années 1970, et c'est dans ce cadre qu'elle rencontrera Paul Manaut, lequel deviendra son patient. Elle appréciait le talent de l’artiste et lui avait acheté trois œuvres, un marbre représentant la Maternité, une terre cuite représentant la Mère et l'Enfant, et une toile marine peinte à la gouache. Après le décès d’Henri son époux, elle s’était retirée à Pérols où elle vivait auprès de sa fille Madeleine.

    marguerite amiel,mairie de chalabre

    Madeleine Amiel, épouse Blanc, vient d’exaucer le souhait de sa mère, après une rencontre avec Jean-Jacques Aulombard, maire de la commune. Un entretien au terme duquel le premier édile s’est vu remettre ces trois œuvres, qui seront exposées à la mairie de Chalabre après leur restauration. En son nom et au nom de la commune, Jean-Jacques Aulombard a tenu à « remercier Madeleine Blanc pour l'attention très généreuse de sa maman, qui souhaitait, qu’à son décès, ces trois œuvres soient données à la ville de Chalabre. Le conseil municipal s'associe à ce remerciement ».

    marguerite amiel,mairie de chalabre

    Ce geste généreux et apprécié, permet à la cité de renouer avec un peu de son passé, du temps de la fabrique de confections Amiel, du temps d’un atelier d’artiste donnant sur le Blau. Trois créations bientôt exposées à deux petits pas de « la Grand-mère et l’enfant », œuvre accompagnant aujourd’hui le piéton sur le cours Sully, offerte par la ville de Carcassonne peu après le décès de Paul Manaut survenu en octobre 1959.

  • Football : Infos et résultats

    Le Football Club Chalabrois informe que durant tout le mois de novembre, une équipe Moins de 10 ans et Moins de 11 ans (années de naissance 2012-2013), filles ou garçons (CM1, CM2), équipe de 8 joueurs, est mise en place, avec une initiation gratuite le mercredi. Rendez-vous dès aujourd'hui mercredi 9 novembre à 16 heures, au club-house du stade Lolo-Mazon.

    fc chalabre football

    Du côté des seniors, lundi 7 novembre,  le championnat Futsal emmenait le FCC à Villeneuve-Minervois, pour une rencontre face à l’AEF. Après une première mi-temps conclue à égalité (3 à 3, buts de Hoshang Khudhur), le FCC s’est incliné sur la marque de 5 à 3, buts adverses inscrits par François Maurin. Les éléments aux couleurs bleues et blanches remercient le président Pierre Micheau pour son accueil. Le prochain match aura lieu le jeudi 24 novembre à Carcassonne, contre La Bastide Futsal. Comme le souligne Marie-Eve Dumons présidente du FCC, « d’ici-là, aucun doute, le coach Ismaël Egger fera le petit réglage nécessaire pour aller chercher la victoire ».

  • C’était hier : Courtauly : Le clocher mur de l’église a été restauré

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du jeudi 9 novembre 2017.

    courtaulyGérard Penando et les Courtaulins ne se résignent pas face au temps qui passe (Photo archives, octobre 2017).

    La silhouette élancée de l’église de Courtauly était l’objet de tous les regards, vendredi 27 octobre, à l’heure où élus et invités levaient les yeux vers le ciel, pour constater le remarquable résultat des travaux de restauration initiés par Gérard Penando, maire, et son conseil municipal. Au terme de plus de neuf mois d’une minutieuse réhabilitation menée par l’entreprise Corea, les cinq baies décroissantes et leurs cloches posées sur la pièce maîtresse du patrimoine historique et architectural de ce petit village du val de l’Ambronne, pouvaient savourer leur victoire face aux outrages du temps.

    L’événement a été célébré en présence d’une très nombreuse assistance, d’abord invitée à apprécier le récital offert par les chœurs de l’ensemble vocal Eissalabra, sous la belle voûte en étoile d’une église datée du XVIe siècle. Un superbe intermède conclu sur le parvis du sanctuaire, avant que Gérard Penando ne retrace les différentes étapes ayant permis de mener à bien ce projet, porté par la mobilisation des Courtaulins. Répondant à l’écho de cloches indifférentes au protocole, voire grisées par l’instant présent, le premier magistrat saluait l’engagement des différents partenaires investis aux côtés de la commune. Lucette Ruiz, conseillère municipale, retraçait l’historique et l’évolution de l’édifice, avec une pensée pour les bâtisseurs anonymes du temps jadis. La conclusion de cette journée inaugurale revenait à Sébastien Pla, conseiller régional, avant que Claire Laffourcade, adjointe au maire, ne remette un bouquet de fleurs à Lucette Ruiz.

    courtauly

    « Las que passan tornan pas » (les heures qui passent ne reviennent pas). Au-dessus de ces quelques mots inscrits dans la pierre, l’horloge du clocher indiquait 18 h 47. Il y avait peut-être urgence à se retrouver autour d’un vin en l’honneur du patrimoine.

    courtauly

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