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C’est aussi la rentrée pour l'école du RPO
Photo archives, Février 2008, les Moins de 11 ans du RPO
L’école de Rugby Pays d’Olmes communique : « Les inscriptions des licenciés et futurs licenciés auront lieu le samedi 3 septembre, de 10 h à 12 h 30, à la salle du RPO (derrière le Stade Paul Bergère, rue Jacquard à Lavelanet). Nous serons également présents au Forum des Associations, le samedi 3 septembre de 10 h à 16 h, à la Plaine des Sports, rue Jacquard à Lavelanet.
Les documents à fournir sont un photo d’identité du licencié, photo carte vitale, mutuelle. Le reste des documents seront remis lors de l’inscription. On n’oublie pas la gratuité des licences pour les catégories suivantes U3, U6 et U8 ».
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C'était hier : Paul Manaut, sculpteur, dessinateur et aquarelliste
L’article mis en ligne avait été publié dans l’édition du dimanche 1er septembre 2002 du journal L’Indépendant.
En ce mois d’août 2002, « La grand-mère et l’enfant » ont pris congé des berges de l’Hers afin de prendre place au cœur de la cité chalabroise, un lieu certainement plus conforme pour l’œuvre sculptée par Paul Manaut.
A l’initiative de la municipalité, ce transfert réalisé l’année du 120e anniversaire de la naissance du sculpteur et peintre languedocien, s’accompagnait d’une exposition d’huiles et aquarelles issues pour la plupart de collections privées. Ce fut donc un moment rare offert aux Chalabrois qui découvraient ou redécouvraient sur les cimaises de la mairie, les talents d’un enfant de Chalabre, né à Lavelanet certes, mais très présent dans la mémoire collective du village.
Marie-Annick Serrus Crampagne a retracé le parcours de Paul Manaut
Photos archives, août 2002
Fils de Barthélémy Manaut et Berthe Gabarrou, Paul Manaut né le 20 mars 1882 fait ses études au collège de Toulouse avant d’intégrer l’école des Beaux-Arts de la Ville rose. De 1900 à 1903, il accumule prix et accessits, il obtient en 1904 le grand prix municipal de sculpture et entre à l’école supérieure des Beaux-Arts de Paris où il est admis dans l’atelier de Jules Coutant. Il concourt pour le très célèbre Prix de Rome, 10e en 1911, 7e en 1912, ce qui lui vaut du député audois Dujardin-Baumetz, sous-secrétaire d’état aux Beaux-Arts, une première commande officielle, le buste en bronze du général Lapasset. Une œuvre qui disparut de Carcassonne en 1941, probablement sacrifiée à la fonte.
En 1913, Paul Manaut quitte l’Europe pour l’Argentine où sa famille a des intérêts. Il reviendra sur le vieux continent en 1922, Toulouse, Paris, Anglet, seront ses lieux de résidence. En 1937 il est au sommet de sa maturité créatrice, une commande du sous-secrétaire d’état à la protection de l’enfance pour la ville et l’hospice de Périgueux, aboutira à « La Trilogie de la Maternité », véritable manifeste artistique de Paul Manaut.
Durant l’exode de 1940, il quitte Paris pour retrouver ses racines à Chalabre. Durant la période 1945-1948 il multiplie les expositions en participant aux salons locaux. C’est une époque d’intense création, où l’artiste s’affirme comme statuaire régional : statue Armand Barbès, buste Paul Sabatier à Carcassonne, monument à Jean Jaurès à Lavelanet, école Jules-Ferry et bas-relief des Vendanges à Narbonne, les Fables de la Fontaine à Couiza, monument aux Martyrs de Rimont, fronton de la mairie et de l’école à Trèbes, Fillette et nouveau-né à Port-la-Nouvelle, Mère et enfant à Capendu, et la Grand-mère et l’enfant à Chalabre.
Le 16 octobre 1959, Paul Manaut s’éteint à Chalabre, victime d’une crise cardiaque, il est inhumé au cimetière Saint-Pierre. Après son décès, la ville de Carcassonne offrira la Grand-mère et l’enfant à la ville de Chalabre, une œuvre qui a retrouvé aujourd’hui la place qui lui revient.
Années 1970, « La grand-mère et l’enfant » dans le jardin des bords de l’Hers
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Vacances apprenantes à Louis-Pergaud
Des activités pédagogiques tout autant que ludiques ont ponctué l’été de ces écoliers.
Une visite très appréciée à la Cité de l'Espace.
Une vingtaine d’élèves et leurs enseignantes, Mesdames Naïs Petitjean et Isabelle Boulbet, de l’école Louis-Pergaud de Chalabre, ont pu profiter cet été de vacances apprenantes bien agréables, totalement financées par l’état. Ainsi, après trois jours en juillet sur le thème des métiers et une visite des Forges de Pyrène, les trois journées du mois d’août ont été consacrées aux nouvelles technologies, grâce à l’intervention de l’association chalabroise Ecko et à la découverte de l’espace, avec une visite et des ateliers à la Cité de l’Espace de Toulouse. Les matinées sont passées bien vite autour de jeux de plateau, de lecture ou de mathématiques et de chants, que tous les élèves de l’école découvriront lors de la rentrée en musique, tout comme l’exposition sur le système solaire. Les après-midi se sont déroulées en ateliers de sciences. Enseignantes et élèves adressent un grand merci aux bénévoles de l’association Ecko pour la qualité de leur intervention sur la découverte de la programmation, du pilotage de drones, de la robotique… et à Marie-Annick et Raymond Crampagne, pour les jeux autour du magnétisme qui font toujours l’unanimité. « On adore ces projets ! » (Paroles d’élèves).