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  • L’Armistice de 1918 a été commémoré

    11 novembre à chalabre

    Au carré militaire, l'hommage des cadets de la sécurité civile 

    Ce samedi 11 novembre, Chalabre a rendu hommage à ses Poilus morts aux combats durant la Première Guerre mondiale. La cérémonie ouverte en musique par l'ensemble Batucada a réuni porte-drapeaux, élus, citoyens, gendarmes, ainsi que les personnels du centre de secours du Kercorb emmenés par le commandant Julien Saddier, chef du groupement territorial Sud. A leurs côtés, une belle délégation des cadets de la sécurité civile, accompagnés par Barbara Combe, principale du collège Antoine-Pons.

    11 novembre à chalabre

    Le 105e anniversaire de l’Armistice de 1918 a été célébré au monument aux Morts où Jean-Jacques Aulombard, maire, a donné lecture d'un message de paix, avant que Jacques Mamet, conseiller municipal, partage avec l'assistance un poème de JIEL (La relève). Un dépôt de gerbes était ensuite effectué par les cadets du collège, au pied du symbole des sacrifices consentis pour la liberté. Un hommage auquel la communauté britannique était associée, Lee Worsley déposant une couronne de «  poppies  », rouges coquelicots, pour ne pas oublier (Lest we forget).

    11 novembre à chalabre

    Après les chants interprétés par la chorale Esalabra, le cortège a rejoint le cimetière Saint-Pierre, où roses rouges et bougies sont venues honorer la mémoire des onze soldats reposant dans le carré militaire, et avec eux, la mémoire des 64 enfants de Chalabre qui ne sont jamais revenus.

    11 novembre à chalabre

    11 novembre à chalabre

    11 novembre à chalabre

    11 novembre à chalabre

    11 novembre à chalabre

    11 novembre à chalabre

    11 novembre à chalabre

    11 novembre à chalabre

    11 novembre à chalabre

  • C'était hier : L’enjeu de l’hôpital en débat

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du jeudi 13 novembre 2008.

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    Grégory Caumes, professeur de droit à la santé et Jean-Jacques Aulombard, directeur de l'hôpital de Chalabre ont animé le débat

    Photos archives, Novembre 2008

    Les salons de l‘hôpital local des Hauts de Bon Accueil accueillaient dernièrement Grégory Caumes, universitaire et enseignant à la faculté de Droit de Toulouse pour une conférence sur le thème « L’enjeu de l’hôpital aujourd’hui, la loi patients, santé, territoire ». Une intervention à l’initiative de MM. Jean-Jacques Aulombard directeur de l’hôpital local de Chalabre et Christian Nys PDG du centre de convalescence Christina, lesquels avaient sollicité l’université de Toulouse I pour une analyse de l’enjeu des maisons de santé demain.

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    Professionnels et néophytes ont apprécié les échanges

    Aux côtés des personnels des deux établissements, élus et citoyens du canton ont participé à un débat d’actualité au cours duquel Droit hospitalier, rapport Larcher, solidarité intergénérationnelle et maltraitance ont été évoqués.

    Les échanges entre Grégory Caumes intervenant pour le master 2 Droit de la santé et son auditoire ont permis d’apporter de nombreux éclaircissements, qui n'inspirent pas toujours l'optimisme quant à l'avenir des patients et au devenir du monde de la santé. Toutes ces données étant distillées par un conférencier doté d'un certain humour, les plus fatalistes auront réussi à garder le moral une bonne partie de la soirée.

  • Fluris es-tu là ? Si oui, un coup, sinon, deux coups

    Dans la perspective d’un charivari attendu pour le mercredi 13 décembre prochain, et après trois années de complète interruption, la cité chalabroise sera-t-elle cette fois au rendez-vous d’une tradition plus que tricentenaire ? Entendra-t-on scander, « Vei fan les ans que tueron Fluris  ! » ? 326 ans après une soirée de Sainte-Luce mise à profit pour envoyer le sieur Jacques Fleury, contrôleur à la chambre à sel de Chalabre, au tréfonds des ténèbres, que reste-t-il de la légende ?

    fluris,roger boutellierL'occasion de se souvenir d'une certaine évocation de « Fluris », dont l’auteur est bien sûr Chalabrois. Le texte mis en ligne est extrait du discours prononcé le 3 janvier 1985 par M. le substitut général Roger Boutellier (photo), lors de l’audience solennelle de rentrée à la cour d’appel de Toulouse. Elle démontre si besoin était, combien le personnage de Fluris occupe une place privilégiée dans la mémoire collective des gens du Kercorb. Il serait de fait surprenant (décevant ?) que l’année 2023 tourne le dos à cette belle tradition.           

    « A Chalabre, le dimanche qui suit l'Ascension, un détachement de Légionnaires, accompagné de membres de l'Amicale des anciens Légionnaires, vient se recueillir devant la plaque commémorative apposée sur la façade de la maison natale du Capitaine Danjou. Le visiteur ignorant, passant ce jour-là à Chalabre, serait surpris de voir ces valeureux soldats défiler dans ce village où tout respire la paix et la douceur de vivre. Mais il serait plus étonné encore s'il traversait Chalabre, un 13 décembre, à la nuit tombée. Ce soir-là, à partir de 19 heures, les jeunes Chalabrois, traînant derrière eux tout ce qu'ils ont pu trouver de vieux bidons, de boîtes de conserves, de tuyaux de poêle, frappant à coups redoublés sur des vielles casseroles, parcourent la ville, partant toujours de la place centrale pour emprunter les mêmes rues en criant, toujours sur le même ton, en langue d'oc : « Vei fa les ans que tueron Fluris  ! », que l'on peut ainsi traduire : « C'est ce jour-là que l'on a tué Fluris ! ».

    Un soir de 13 décembre, en effet, à l'époque des premiers mousquetons, sous le règne de Louis XIII, on découvrit au bord de la rivière Le Chalabreil, qui traverse le bourg, le corps d'un certain Fluris, tué par balle. Selon la tradition locale, ce Fluris était un braconnier tué par un garde du château. D'autres prétendent que Fluris était un collecteur d'impôts, mais qui devait sa mort non point à un zèle excessif dans la perception des taxes, mais à une aventure galante. Séducteur d'une veuve de bonne famille, il serait tombé sous les coups des deux frères de la dame, lesquels, au service de sa Majesté, seraient venus nuitamment à Chalabre venger l'honneur de leur soeur.

    Mais quoi qu'il en soit de la personnalité de Fluris et des motifs de sa mort violente, ce qui est certain c'est que depuis plus de trois cent ans, ni guerre, ni épidémie, ni occupation n’ont pu interrompre cette bruyante commémoration. Tous les enfants de Chalabre, quel que soit le milieu social auquel ils appartiennent, y participent. J'y ai bien sûr participé et, aucun doute n'est permis, Jean Danjou lui-même, comme tous les autres.    

    fluris,roger boutellier

    Et par le seul pouvoir d’une tradition si lointaine et pourtant tellement présente qu’elle réduit le temps à un instant de vie, je me vois sans effort marchant dans les rues de Chalabre au milieu des milliers d’enfants qui, au cours des siècles, se sont retrouvés dans cet étrange et tonitruant cortège. Et Jean Danjou marche à côté de moi en criant : « Vei fa les ans que tueron Fluris, vei fa les ans... » et soudain le héros, posant son auréole, un sang chaud courant à nouveau dans sa main de bois, redevient pour moi ce qu'il est d'abord pour tous ceux que rassemble une commune naissance dans cette « Terre Privilégiée », tout simplement, un enfant de Chalabre ».

    Roger Boutellier    

  • C'était hier : Un jeune chef aux commandes

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du mercredi 12 novembre 2003.

    2003 Julien Saddier promotion.jpg

    Le lieutenant Julien Saddier a pris le commandement du centre d'incendie de Gisors, en Normandie

    Photo archives, Novembre 2003

    Ainsi titrait dernièrement le journal Paris-Normandie après la cérémonie de passation de commandement entre le capitaine Demoles et le lieutenant Julien Saddier, nouveau commandant du centre de secours et d'incendie de Gisors en pays normand. Une belle promotion qui ne laissera personne indifférent en pays chalabrais, puisque ce jeune chef de 27 ans a débuté sa fulgurante carrière dans le cercle des cadets de la caserne Jean-Cabanier, emmenés alors par le regretté Christian Clarac.

    Promu aux commandes d'un groupe constitué de dix pompiers professionnels et d'une cinquantaine de volontaires, le lieutenant Saddier s'apprête à relever un nouveau défi, fort d'une solide expérience malgré son jeune âge. Avant cela, une scolarité chalabroise marquée par l'obtention du premier prix départemental du concours national de la Résistance, l'amènera à fréquenter le lycée de Limoux où il décroche un bac B. Il va poursuivre son parcours à Lorient en intégrant l'IUT hygiène, sécurité et environnement, puis à La Ciotat, avant de réussir un Deug à la faculté de Rouen. Ultime étape précédant le concours d'entrée dans le cercle très fermé des pompiers de Paris, où il effectue son service militaire de 1995 à 1996. Le lieutenant Julien Saddier obtiendra son premier poste de pompier professionnel à Vernon (Eure). Une belle promotion qui en appelle à de sincères félicitations, auxquelles sont associés Florence et Yves ses parents, Andrée et Marie-Louise ses grand-mères.