Samedi 15 avril, les voisins ariégeois de Limbrassac proposent une soirée courts-métrages dans leur salle des fêtes.
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Réservation conseillée 06 87 08 60 01 (places limitées).- 19 h Accueil du public à la salle des fêtes de LimbrassacPetite buvette et grignotis- 19 h 30 ProjectionDurée 1 h 15, à partir de 6 ans (première partie)Pour découvrir les Vidéophages... c'est ici > https://www.lesvideophages.org/action/lenvolee-a-limbrassacProgramme de la soirée :
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Lu dans la presse
Un 13 avril dans les journaux Le Courrier de l'Aude, La Bataille Républicaine et La Fraternité.
Le Courrier de l'Aude 13 avril 1913
Le Courrier de l'Aude 13 avril 1894
Le travail quotidien d'une abeille
1912 La Bataille Républicaine 13 avril 001.pdf
1912 La Bataille Républicaine 13 avril 002.pdf
La Fraternité 13 avril 1881
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L’appel du Cri du Vent a été entendu
Le cortège dans la traversée du quartier de l'Ile.
Le rendez-vous était fixé samedi 8 avril place des Marronniers à Sainte Colombe-sur-l’Hers, et aux alentours de 10 h, près de 170 opposants au projet de parc éolien porté par la société BayWa r.e. et la commune, se pressaient autour d’une fontaine Wallace éclairée de soleil. Après une prise de contact assurée par Jean-Luc Bénet membre actif du Cri du Vent, un cortège riche en pancartes aux slogans explicites s’est élancé dans les rues du village, empruntant des rues au passé industriel riche, quand la force motrice de l’eau accompagnait les ouvriers dans l’exploitation de la pierre de jais.
De retour sous les marronniers, Jean Baudeuf (photo) président de l’association remerciait une assemblée déterminée à défendre son environnement, ses paysages et son cadre de vie. Il évoquait ensuite l’urgence quant au développement des énergies renouvelables, précisant que « Ce développement doit se faire de façon équilibrée sur l’ensemble des différentes sources d’énergies renouvelables et pas, comme cela s’est fait jusqu’ici dans l’Aude, en donnant une priorité absolue à l’énergie éolienne terrestre, au détriment des autres sources d’énergies alternatives ». Il soulignait comment le département de l’Aude, avec ses 300 éoliennes en place, était arrivé à saturation. Plusieurs pistes étaient avancées par Jean Baudeuf, telles que le développement de l’éolien existant, du photovoltaïque, multipliable sur les zones déjà artificialisées telles que les toitures et les parkings des zones commerciales. Il suggérait également l’installation de chauffe-eau solaires dans les habitations et les installations collectives, et la transformation des résidus de l’exploitation de la forêt en plaquettes pour alimenter des chaudières à bois, citant l’exemple des chaufferies collectives de Belcaire et de Limoux.
Jean Baudeuf s’adressait ensuite aux maires et aux conseillers municipaux, « qui portent une lourde responsabilité quant à l’avenir du Kercorb. Ou bien ils cèdent à l’argent facile de l’éolien et ils laissent des sociétés occuper une partie du territoire de leur commune pour y installer des éoliennes hautes comme la moitié de la Tour Eiffel, qui vont polluer durablement les paysages et semer la discorde dans le canton. Ou bien, comme le propose le Cri du Vent depuis plus de dix ans, et comme l’ont déjà fait de nombreux élus du canton, ils choisissent de résister solidairement aux offres des promoteurs éoliens, de protéger l’image rurale et naturelle du Kercorb, de développer un tourisme vert respectueux de l’environnement et de conserver intacts les paysages agrosylvopastoraux qui font le charme du Chalabrais ».
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C'était hier : Clément a pris sa première truite au toc dans l'Hers
L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du samedi 12 avril 2008.
Clément est ravi de sa prise (Photo archives, Avril 2008).
Pour Clément, ce samedi 5 avril sera une date mémorable ! Le stage de pêche lui aura permis de prendre sa première truite dans l’Hers en pêchant au toc, comme les adultes. Certaines techniques de pêche en rivière sont difficiles à pratiquer pour les enfants. Si la pêche au toc semble au premier abord relativement simple, à 10 ou 11 ans, il n’est pas évident d’acquérir l’habileté nécessaire pour faire face à la rivière en mouvement.
Sans un parent accompagnateur, l’apprentissage peut même être voué à l’échec. Et c‘est dommage, car la rivière recèle des bonheurs immenses pour celui ou celle qui veut se donner la peine de la connaître, à travers la pêche notamment. Clément avait tout le matériel nécessaire acheté au petit magasin de pêche de Puivert, mais jusqu’à ce samedi décisif, personne n’avait pu lui montrer comment s’en servir. C’est peu dire qu’il se souviendra de son premier poisson.
Les stages à thèmes organisés par la Fédération départementale de pêche ont cette ambition-là : permettre aux jeunes un véritable apprentissage des techniques. Ainsi les enfants peuvent apprendre à pêcher comme on peut apprendre à jouer au tennis ou au football. Au-delà de l’aspect technique des séances d’animation pêche, l’important est d’éduquer à une pratique qui respecte au mieux l’environnement dans lequel elle s’intègre. Ce loisir peut être un vecteur de citoyenneté car un passionné de pêche voue une réelle ferveur à la rivière et donc à sa préservation (Propos recueillis auprès de Stéphane Legentilhomme, animateur brevet d’état).