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  • Rugby : Le Stade Lavelanétien accueille L’Union Launaguet à Lolo-Mazon

    stade lavelanétien

    Par le biais de l’école de rugby du RPO (Rugby en Pays d'Olmes) dans laquelle évoluent de jeunes joueurs de l'USCKBP (Union Sportive Chalabre-Kercorb-La Bastide-Le Peyrat), la rencontre Stade Lavelanétien contre l'Entente L’Union-Launaguet aura lieu au stade Lolo Mazon, demain dimanche 14 janvier à 15 h. Un match d'ouverture opposant les réserves des deux formations aura lieu à 13 h 30.

    Après leur victoire face à Mazères le dimanche 7 janvier dernier (7-3), les jaune et noir ariégeois voudront poursuivre leur marche en avant dans le championnat de rugby Régionale 2 Occitanie, avec le concours de joueurs issus de l'Entente des Trois Clochers.

  • Les cloches de Saint-Pierre à l'arrêt

    église saint-pierre chalabre

    Au mois d'octobre dernier, l’entreprise Acrobatic Clean était intervenue sur le site de l'église Saint-Pierre, avec une équipe de cinq grimpeurs, aux fins d'un nettoyage complet de l’édifice. Avec notamment la dévégétalisation complète du clocher, de sa flèche, et de l'ensemble des toitures.

    L’intervention de ces cordistes devant permettre d'établir un diagnostic concernant les désordres structurels constatés sur le vieil ouvrage. Avec une première mesure amenée à être prise en ce mois de janvier, concernant les cloches. En raison des vibrations qu'elles engendrent, l'angélus de midi et l'angélus du soir ne vont plus sonner, et ce jusqu'à nouvel ordre.

    église saint-pierre chalabre

    Photos archives, Août 2020

  • Les batailles de boules de neige sont interdites

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    Les bulletins météo annonçant une neige qui ne vient pas, offre l'occasion de rappeler l'existence d'un texte voté par les lointains prédécesseurs de l'actuel conseil municipal (l'article qui suit est basé sur des recherches effectuées dans les archives municipales par le citoyen Serge Fournié).

    Il était une fois après la Révolution, un petit village qui voulait régler des comptes. En l'an XIV (1805) donc, le sieur Antoine Subreville fait un procès au châtelain de Bruyères, lequel a décidé de créer et agrandir des parcelles sur la place publique (Place Espérance Folchet, photo ci-dessous). Du haut de sa particule, de Bruyères répond fièrement qu'il a échappé aux ravages de la Révolution, et que de plus, c'est son aïeul qui a fait construire la halle, en 1775. Il estime de ce fait que la réclamation vient un peu tard, d'autant que les autorités ne se sont jamais émues de cette situation. Bien au contraire, puisqu'elles ont accordé toute leur protection à lui et aux siens, durant le sinistre épisode de la Terreur.

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    Dès lors, le maire Jean-Baptiste Clavel et le conseil avec le marquis François Jean Bruyères, Jean Poulhairiès, Guillaume Castre Saint-Martin, Lazare Anduze père, Nicolas Bézard juge de paix, Jean-Paul Aragon, Jean-Pierre Bézard Falgas, Etienne Cambon (teinturier), Nicolas Gaudy (négociant), Gabriel Bas (fabriquant de savon), Pierre Anduze, François Bataillé, François-Louis Cazalens, Vincent Cavaillé et Jean Rivals (fabriquant de draps) sont régulièrement importunés par le peuple qui a pris fait et cause pour Subreville.

    Et avec l'arrivée de l'hiver en Kercorb, un nouveau jeu va très vite faire fureur auprès des Chalabrois qui méthodiquement tirent sur leurs chers élus avec de la neige dès qu'ils pointent leur nez sur les cours. Dans un premier temps les boules sont natures, puis elles sont lestées d'un « petit » caillou.

    « L'insurrection » couve, et le conseil n'y tenant plus arrête le 29 frimaire de l'an XIV (20 décembre 1805) que le lancer de boules de neige est interdit. Le préfet de l'époque, Claude Joseph Trouvé baron de son état se demandera comment Clavel maire, victime d'une crise de goutte et alité, a pu signer et surtout prétendre avoir assisté aux délibérations du conseil municipal. La demande restera sans réponse mais le peuple de Chalabre aura bien d'autres occasions de manifester son mécontentement. Pour la petite histoire, il est important de rappeler que cette loi reste toujours en vigueur.

  • René Marchand n'est plus

    rené marchandMercredi 10 janvier était célébrée en l'église Notre-Dame, une bénédiction en hommage à René Marchand, décédé vendredi 5 janvier à l’âge de 93 ans. Natif de Montbel (Ariège) où il avait vu le jour le 28 avril 1930 dans une famille de métayers agricoles, René avait vécu une enfance heureuse malgré la guerre, sans privations. Il suivra une scolarité sérieuse, complétée par les activités agricoles et les offices religieux en qualité d'enfant de chœur.

    Adolescent puis jeune adulte, celui qui avait hérité le surnom de Papillon adorait les fêtes de village et leurs distractions, qu'il arrivait à concilier avec de rudes semaines de travail, René cumulant plus de 70 heures de travail entre ses activité dans une fromagerie et le travail à la ferme de Montbel. De Montbel à Chalabre il n'y a qu'un pas, qu'il franchira pour faire la connaissance d'une jeune Chalabroise résidant rue Terre-Blanche, avec Marius et Lolo ses parents. Simone Roncalli accepte la main de René et tous deux se marient à Notre-Dame en septembre 1955. Le jeune couple connaîtra le bonheur d'élever trois petites filles, Dominique, Béatrice et Laurence.

    Dans le même temps, René qui souhaite sortir du rude monde paysan, choisit de s'engager dans la gendarmerie, il sera imité un peu plus tard par son jeune frère Roger. Au gré des affectations, René exercera tour à tour à Chaumont (Haute-Marne), Agde (Hérault), Saint-Hippolyte-du-Fort (Gard), Firminy (Loire), Peyriac-Minervois et enfin Carcassonne.

    A l'heure de la retraite, sa passion pour la terre ne l'ayant jamais quitté, il aura à cœur de travailler son jardin potager, source de toutes ses fiertés. Autres hobbies partagés avec son beau-père et complice, Mario Roncalli, la pêche à la ligne en mer comme en rivière, et la cueillette des champignons dans les forêts du Kercorb. Les voyages tenaient également une place importante dans les activités de René et Simone, globe-trotters qui goûteront les plaisirs sans cesse renouvelés du dépaysement, avec une préférence pour la Thaïlande. Mais la perte douloureuse de Dominique en janvier 2017 et l'âge aidant, viendront briser les envies d'ailleurs.

    Au terme de la cérémonie, René Marchand a été accompagné vers sa dernière demeure, où il repose auprès des siens. En ces tristes circonstances, très sincères condoléances à Simone son épouse, à ses filles Béatrice et Laurence, à ses petits et arrières petits-enfants, à la famille.