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  • C'était hier : Sur le toit de la Catalogne !

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du mardi 25 octobre 1994.

    Sommet Montcalm Année 1994.JPG

    La cordée avec les ours du Montcalm

    Photos archives, Octobre 1994 

    Avant d’abandonner la montagne à sa solitude hivernale, les randonneurs chalabrois rendaient ce week-end une dernière visite aux sommets ariégeois. Partis en début d’après-midi du petit village de l’Artigue, au-dessus d’Auzat et de son imposante usine d’aluminium, nos marcheurs en quête d’altitude allaient très rapidement s’élever jusqu’à 1400 m à travers le bois de Fontanal, jonché de magnifiques amanites tue-mouches.

    Sous-bois Montcalm 94.JPG

    La pluie qui commençait à tomber, n’empêchera nullement Jeannot de repérer dans le parterre du sous-bois, quelques cèpes prestement cueillis au nez et à la barbe de la nuit tombant sur la vallée de Vicdessos. A hauteur des Orris de « Plan Nouzère », 530 m de dénivelé séparent encore les randonneurs, du refuge du Pinet où ils sont attendus pour le souper et le gîte. Là, Jean et Corinne, gardiens des lieux, vont réserver à nos Chalabrois, un accueil que seul les gens de la montagne sont capables de ménager. Un solide repas pris en commun avec un groupe de jeunes catalans espagnols va faire monter la température et favoriser les échanges, faisant presque oublier les trois heures de marche prévues le lendemain pour atteindre les sommets du Montcalm (3077m) et de la Pique d’Estats (3143m). Au terme d’une nuit passée dans un véritable oasis de silence, 6 h sonnent à la montre de « Maître Jean », et dehors, la pluie continue à marteler les rochers polis par les glaciers. Tandis que « Touste » ne trouve pas de mots assez forts pour décrire à Emile, son voisin de couchette, la nuit blanche qu’il vient de vivre, le jour se lève sur l’étang du Pinet et de gros nuages de brume barrent le sentier menant au déversoir de l’étang de Montcalm situé à 2557m.

    Départ refuge Pinet Montcalm 1994.JPG

    Faut-il poursuivre plus avant la randonnée ? Les avis divergent en silence mais finalement, les sacs à dos sont chargés et la colonne chalabroise s’engage sans tarder sur le chemin d’un nouveau 3000. La pluie s’arrête un instant, la brume se dissipe, et Jean, Emile, Jean, Touste et Jean voient apparaître sur les rochers escarpés, les maîtres de la montagne observant la progression des randonneurs du Kercorb. Une harde de isards va ainsi leur tenir compagnie, alors que la neige fait son apparition. La visibilité est presque nulle, et l’arrivée au sommet du Montcalm, est l’occasion de saluer deux ours en résine, dont la présence ne semble pas faire l’unanimité, à en juger par les déprédations dont ils ont fait l’objet. Après la symbolique photo de famille, cap sur la Pique d’Estats, plus haut sommet de la Catalogne et de l’Ariège, et véritable lieu de pèlerinage pour les Catalans qui viennent à « la Pica » où se trouve une réplique miniature de la vierge noire de Montserrat (photo).

    Vierge noire Montcalm 1994.JPG

    La descente vers la vallée s’effectuera plutôt rapidement, la brume persistante ne laissant rien deviner de la beauté du site. Une dernière halte au refuge afin de remercier Corinne et Jean, une visite de courtoisie au pittoresque café de Mounicou (photo ci-dessous) et les marcheurs du Kercorb vont rentrer au bercail fatigués, et un peu déçus de n’avoir pu profiter des riches paysages pyrénéens.

    Mounicou Montcalm 94.JPG

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    Le petit-déjeuner, partagé au refuge du Pinet

    Sommet Montcalm 1994.JPG

  • Gilles Taffet n'est plus

    Gilles Taffet

    Gilles Taffet reçoit la cravate de Commandeur de la Légion d’honneur

    Photo archives, 14 juillet 2017

    Jean-Pierre Brzesc († Avril 2024), Gilles Taffet, Général Pierre Barbaud († Août 2024)

    Mardi 15 octobre, un dernier adieu était adressé à Gilles Taffet, enlevé à l'affection de ses proches et amis à l'âge de 96 ans. Natif de L'Isle-d'Espagnac (Charente) où il avait vu le jour le 28 mai 1928, il fera ses études à Angoulême au collège Saint-Paul puis au lycée. Son adolescence est marquée par le deuxième conflit mondial, et les bombardements de la ville d'Angoulême à l'été 1944.

    La guerre est finie et en 1948, Gilles Taffet est incorporé au 8e Bataillon de Chasseurs à Rouffach (Alsace), premiers contacts avec un univers militaire qui sera le sien plusieurs années durant, exception faite d'une interruption de service de deux ans. De 1950 à 1951, il emploie ses compétences comme agent commercial au service de la Société Cinzano, puis il rejoint son père qui conduit une entreprise de poteries utilitaires. Gilles Taffet n'a pas encore trouvé sa voie, mais son grade de sous-lieutenant de réserve l'amène à opter pour une carrière dans l’armée. Un nouveau départ sous l'uniforme qui va le conduire en Indochine, où il participe à l’installation de ce qui deviendra le camp retranché de Diên-Biên-Phu.

    La carrière militaire de Gilles Taffet :

    Gilles Taffet, Carrière et activités militaires.pdf

    Gilles est rapatrié en France le 16 novembre 1954, il arrive à Angoulême pour accompagner son père jusqu'à sa dernière demeure. Sur l’insistance de sa mère il reprend l’entreprise familiale, mais Gilles va bientôt revenir à sa première profession. Commercial jusqu’en 1967, puis cadre commercial dans l’entreprise Picon-Cointreau, il rejoint ensuite l’entreprise champenoise Piper Heidsieck. Chargé de la réorganisation de régions, tant en France qu’en Suisse, du développement de la marque et des relations publiques. Sa carrière se prolongera, jusqu’à sa retraite, dans la société de distribution Cognacs Martell-Champagnes Piper Heidsieck.

    En 1978, il rencontre Josette, qu'il épouse et qui lui fait découvrir et aimer Chalabre. Dès lors, il parcourt à bicyclette tous les chemins environnants. En 2010, il a l’énorme chagrin de perdre son fils unique Philippe. Ce sera la grande épreuve de sa vie, comme le fut l’année dernière, la perte de Micheline, sa sœur. Malgré cela et jusqu’à la fin de ses jours, Gilles ne cessera de dire : « Je suis heureux ici », avant de fredonner un refrain favori qu’il interprétait de sa belle voix de basse : « Que c’est beau, c’est beau la vie ». Un refrain qui l'aura accompagné au terme de la cérémonie religieuse célébrée en l'église Notre-Dame.

    En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à Josette son épouse, à Julie, Mathilde et Agathe ses petites filles, à l'ensemble de sa famille et à ses amis.

    L'hommage à Gilles de son ami François :

    Hommage de François à Gilles.pdf

  • Assemblée générale du Cri du Vent

    cri du ventLe collectif de l'association Cri du Vent communique :

    « L'assemblée générale extraordinaire de l'association aura lieu le lundi 28 octobre à 18 heures. Initialement prévue au théâtre Georges-Méliès, rue de l'Abattoir à Chalabre, elle se tiendra salle du conseil municipal, mairie de Chalabre, Cours Sully.

    A l'ordre du jour, dernières infos concernant les deux sites éoliens (Ste Colombe-sur-l'Hers et Sonnac-Corbières-Peyrefitte), élection des membres du conseil d'administration, élection d'un nouveau bureau et d'un nouveau président, rectification de l'article 2 des statuts, nouvelle adresse du siège social, questions diverses ».