Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Animations - Page 212

  • Quand Badaluc était en avance sur son temps

    Le 13 mars 1955, les cours chalabrois accueillaient sa Majesté Badaluc IV, et Chalabre se retrouvait transportée vers un monde plutôt futuriste. Cette année là, fait certainement exceptionnel, le prince de l'éphémère ne fut pas brûlé en place publique. Et pour cause, Badaluc IV sera invité à parader quelques semaines plus tard, sur les boulevards de Carcassonne (Source Martial Andrieu)

    lien : http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/archive/2017/03/11/les-photos-exceptionnelles-et-inedites-du-carnaval-de-1955.html

    badaluc 1955

    Badaluc IV est annoncé. M. Pratx pilote le command car

    (Collection Francine Sanchez)

    badaluc 1955

    Les solistes sont en place devant la mairie

    badaluc 1955

    Badaluc se fraye un passage sur l'allée du Pont-Neuf

    Le Robot carnaval 13 mars 1955 002.jpg

    Sa Majesté vient de franchir le Pont-Neuf

    (Collection Jacques Castella)

    P1100078.JPG

    Badaluc IV est accueilli à l'hôtel de ville

    (Collection Francine Sanchez)

    De gauche à droite, Victor Baro, Roger Giroud, Louis Amat (frère de Camille), René Berland, Jean-Jo Romero, François Prax, Joseph Huillet (Yoyo).

    badaluc 1955

    Les grosses têtes précèdent la musique, à hauteur de l'hôtel de France

    Le Robot carnaval 13 mars 1955 001.jpg

    Escorte à moto sur le Cours d'Aguesseau

    (Collection Jacques Castella)

    badaluc 1955

    Fernand Pont et les musiciens mènent toujours le tempo 

    (Collection Francine Sanchez)

    badaluc 1955

    Et si Badaluc IV avait redoublé sa première année, avant de revenir au-devant des Chalabrois ?

    La garde motorisée est bien là, mais ce n'est plus un command car qui l'emmène.

  • Ceux qui connaissent la musique les reconnaîtront

    Sa majesté Badaluc le 52e n'a pu, pour les raisons que l'on sait, franchir les portes fermées de la ville. Comme ce fut le cas au plus fort de l'année 1631, lorsque la peste avait interdit l'entrée de tout étranger dans la bastide. Comment ne pas avoir aujourd'hui une pensée à l'égard de nos musiciens, que l'on imagine effondrés au pied de leurs pupitres. Et qui voient s'évanouir une année entière consacrée à réviser leurs gammes, en l'honneur du prince de l'éphémère. Cette situation sans précédent offre l'occasion d'effectuer un petit flash-back en musique, sans partition, juste à la feuille.

    carnaval chalabre

    carnaval chalabre

    carnaval chalabre

    carnaval chalabre

    carnaval chalabre

    carnaval chalabre

    carnaval chalabre

    carnaval chalabre

    carnaval chalabre

    carnaval chalabre

    carnaval chalabre

    carnaval chalabre

    carnaval chalabre

    carnaval chalabre

    carnaval chalabre

    carnaval chalabre

     

     

     

     

     

     

     

     

    carnaval chalabre

    carnaval chalabre

    carnaval chalabre

    carnaval chalabre

    carnaval chalabre

    carnaval chalabre

    carnaval chalabre

    carnaval chalabre

    carnaval chalabre

    carnaval chalabre

    Cazal

    carnaval chalabre

    carnaval chalabre

    carnaval chalabre

    carnaval chalabre

    carnaval chalabre

  • Carnaval : Le « jutge Gafinaïre » tranche les débats à propos de Badaluc 2020

    En ce samedi pascal, qui devait coïncider avec l’arrivée en nos murs de sa Sérénissime Majesté Badaluc LII, et dans le prolongement des saillies publiées ici-même (sous la contrainte), voir éditions du 5 et du 8 avril, on nous écrit depuis les hauts de Tataoubas, siège de la chambre du tribunal du même nom. Ainsi nous vous invitons à prendre connaissance de la déclaration du Jutge Gafinaïre, président qui aurait eu à célébrer en cette année 2020, cinq années à la tête d'un aréopage de gens de robe, de bric et de broc.

    badaluc 2020

    « En préliminaire, merci de bien vouloir vous lever pour lire de vos yeux la présente allocution.

    Ouvrez le ban !

    Moi, Jutge Gafinaïre, président du tribunal du Tataoubas, ex-interne du tribunal de Cornebarrieu, doyen de la faculté de Marrakech, ai choisi de faire honneur à la population chalabroise en s'adressant à elle par voie de presse. Je sais combien vous êtes flattés de me lire et combien vous m'assurez de votre fidélité. Je n'en attendais pas moins.

    Vous avez sans nul doute suivi les joutes épistolaires livrées entre le procureur Dolentizo d'une part, et Mestre Refresco Barral de l'Esturgat, avocat de Badaluc LII, d'autre part. Ces magistrats ont choisi de rendre public un différent qui les oppose depuis plus de 50 ans. C'est indigne de leur statut, et mon rôle consiste ici à mettre fin au débat.

    Bien sûr, à l'image du procureur, j'ai moi-même tendance à ne pas miser un sou sur les promesses de l'avocat. Comme tous les baveux, Refresco Barral est titulaire d'un CAP-BEP de bonimenteur, ce qui lui donne toutes les aptitudes nécessaires pour endormir un chat sur une caisse de poissons. Toutefois, le code pénal du Quercorb est ainsi fait : chacun a le droit d'être défendu pour ce dont il serait accusé. Je me dois donc, sur la forme, de permettre le droit à la parole pour l'accusé. Si Badaluc LII choisi de se faire conseiller par ce mauvais corbeau, c'est son affaire !

    badaluc 2020

    Badaluc supportera-t-il encore longtemps d'être sous le feu des critiques ? 

    Archives Carnaval 2013

    Car c'est effectivement un mauvais choix. J'en veux pour preuve des statistiques éloquentes : 51 procès et 51 condamnations pour son client ! Du 100 % en quelque sorte. Il faut dire que sortent de sa bouche des arguments parmi les plus abracadabrantesques (c'est dur à dire « abracadabrantesque », non ?). Selon ses dires, Badaluc est détenteur d'un antidote au coronavirus élaboré à partir de Suze Tonic, peut faire appareiller un hôpital flottant au pied de la digue du lac et va ouvrir une usine de papier toilette prête à essuyer le monde entier. Croyez-y si vous choisissez de vous faire berner ! Moi, je m'en lave les mains.

    Tout cela n'est que mensonges destinés à masquer la vérité à la population. La vérité, c'est que Badaluc a réservé son hébergement et qu'il le décommande au dernier moment. C'est discourtois et irrespectueux pour l’hôtelier qui héberge généreusement sa famille depuis des lustres. Même moi je me suis fait avoir ! Pour faciliter l'accueil de l'invité, j'ai décrété l'interdiction de la tenue du marché le samedi matin sur la commune. Et me voilà floué ! Vous allez penser maintenant que j'ai interdit le marché pour rien, et vous aurez raison de le penser (ceci dit, impossible maintenant pour moi de revenir sur ma décision au risque de passer pour un couillon).

    Voilà démontré que Badaluc n'est pas une bonne personne.

    Mais pour autant, doit-on lui interdire de venir en Quercorb comme le suggère le procureur ? Je ne crois pas. D'autant plus que, surveillé de près par la Garde des « sots » Mme Belloubet, le tribunal du Tataoubas est en sursis. Si le nombre d'audiences diminue trop, nous risquons de fermer le palais de justice et plusieurs emplois sont en jeu. Alors, quitte à me fâcher avec Dolentizo pendant un temps, je pense que Chalabre doit rester ouverte au report de la visite de Badaluc. A titre d'aménagement toutefois, je suis prêt à consentir que, s'il était reporté, le Carnaval puisse débuter par le procès de l'invité avant de faire la fête.

    Chalabrois, Chalabroises, « poble » de Chalabre, ainsi j'ai parlé. Tenez-vous le pour dit !

    J'ai été heureux de m'abaisser à vous entretenir.

    Fermez le ban !

    Vous pouvez vous rasseoir ».

    badaluc 2020

    Sans successeur déclaré, Badaluc 51e du nom à de quoi rire jaune

    Archives Carnaval 2019

    badaluc 2020

    Et les masques dans tout ça ?

     Ils en pensent quoi ?

    Archives Carnaval 2005

  • Carnaval : Le droit de réponse de Mestre Refresco Barral de l'Esturgat

    Après les attaques récemment perpétrées dans nos colonnes à l’encontre de son client Badaluc LII, Mestre Pipo Refresco Barral de l'Esturgat, a exigé un droit de réponse. La déontologie nous contraignant à nous plier à cette injonction, voici la missive émanant de celui qui, après la révocation de Mestre Bourrouncut de la Pataniero d’Amount (photo ci-dessous), est désormais l’unique avocat inscrit au barreau du Tataoubas (les statistiques des procès gagnés sont disponibles sur le site Internet de l'étude).

    carnaval chalabre

    (Archive Carnaval 2012)

    « Bien chers tous, citoyens bien-aimés,

    En ces temps perturbés, vous comprendrez aisément que je n'avais pas prévu de rédiger le traditionnel discours de bienvenue pour sa majesté Badaluc LII, ni de préparer l'inévitable plaidoirie à son endroit. Mais, l'horrible pamphlet de Mestre Dolentizo, publié le 5 avril par la presse locale, m'oblige à sortir de ma réserve.

    En effet, sans aucune provocation de la part de mon client, le procureur (à vie) du tribunal de Tataoubas s'est permis d'attenter à la réputation de notre hôte et s'est rendu coupable, à mes yeux, d'une agression sans précédent. Mestre Dolentizo accuse notre prochain invité d'avoir peur, mais c'est en fait le contraire qui se passe !

    A l'image du « Mustela Putorius », autrement appelé furet ou « putois », qui active sa glande lorsqu'il se sent menacé, le procureur attaque avant de savoir. Comme le putois, notre procureur est solitaire, discret et furtif. Le jour, il se confine dans des cavités ou dans des terriers. Craintif, il projette sa prose nauséabonde par des diffusions très précises à plusieurs mètres. L'odeur est si forte qu'elle peut être portée par un média jusqu'à plusieurs kilomètres. Je vous le dit tout net : Dolentizo est un putois qui cherche à marquer son territoire !

    Chalabrois, Chalabroises, vous l'avez compris. Si Badaluc LII ne se présentera pas au rendez-vous des 11 et 12 avril prochains, c'est uniquement parce qu'il respecte rigoureusement les consignes gouvernementales de confinement. Il est exemplaire dans son comportement lors de cette crise sanitaire et, comme moi, Dolentizo devrait applaudir à sa fenêtre !

    carnaval chalabre

    Les enfants ont été les premiers stupéfaits à l'annonce de la nouvelle 

    Je vous assure que Badaluc regrette d'avoir dû annuler son séjour, vous le comprenez. D'autant plus que, s'agissant d'un illustre savant de Marseille, disposant d'un réseau d'influence très important, sa majesté aurait pu apporter énormément de bienfaits à notre Quercorb. Voici un avant-goût.

    carnaval chalabreD'abord, le développement d'un médicament miracle contre le coronavirus est en expérimentation dans son laboratoire. Élaboré à partir d'un mélange de Suze et de Schweppes tonic (les proportions sont conservées secrètes), l'antidote promet des résultats effarants notamment grâce à l’interaction provoquée entre l'extrait de gentiane de la Suze et les molécules de quinine contenues dans le soda. Une expérimentation pratiquée sur une colonie de pangolins malades montre que ces animaux optent systématiquement pour la Suze tonic plutôt que l'eau qui leur est proposée dans l'autre gamelle. C'est encourageant.

    carnaval chalabreEnsuite, afin de compenser l'absence de maison de santé sur notre territoire, Badaluc prévoyait de faire appareiller le porte-hélicoptère « Lo troneire » à la digue du lac. Transformé en hôpital flottant, le bâtiment pourrait accueillir jusqu'à 130 malades. Pour cela, il faudrait simplement relever un peu le niveau de l'étang pour garantir un tirant d'eau suffisant au pied de la digue. Simple et efficace.

    Enfin, la relance industrielle était promise pour notre village. En effet, le dossier de création de la société anonyme « P.Q. SA » (Papiers du Quercorb) ayant été déposé auprès du Tribunal de Commerce de Méric, Badaluc aurait pu envisager sans retard l'édification d'une usine de fabrication de papier toilette sur le terrain du stade (lequel ne sert plus à rien, puisqu'il n'y a plus de matches). Un renouveau industriel qui provoquerait, selon les simulations faites par le ministre de l'économie, à qui l'on peut faire une confiance aveugle, un rebond important du PIB de la commune.

    Voilà tout ce que Badaluc aurait pu faire pour Chalabre, et Mestre Dolentizo se permet tout de même des critiques ! Je vous laisse juges de son comportement qui justifie, selon moi, une sanction exemplaire de la part du président du tribunal (qui reste étonnamment muet dans ce débat d'ailleurs !).

    Enfin, par pudeur, je ne souhaite pas revenir sur l'attaque personnelle dont j'ai été victime à la fin de la lettre du procureur. Je lui souhaite de rester en parfaite santé et, pour cela, qu'il reste con fini à son domicile jusqu'à la fin de la pandémie ».

    carnaval chalabre

    Rien ne va plus pour le chauffeur de sa majesté