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Associations - Page 193

  • L’ouverture de la pêche se prépare

    aappma du quercorbOpération alevinage réussie pour les sociétaires pêcheurs du Quercorb.

    Dans la perspective d’une ouverture annoncée pour ce samedi 13 mars, les membres de l’APPMA du Quercorb et leur président Daniel Lopez, ont procédé à plusieurs opérations d’alevinage. La dernière en date se déroulait jeudi 11 mars, au départ du pont de Sainte-Colombe qui enjambe la rivière Hers. Une action que les dirigeants de la société de pêche ont réalisé dans des eaux plutôt calmes, bien loin de la rumeur des flots que charrie parfois le principal cours d’eau traversant la commune. Malgré un débit très pauvre pour la saison, les truites du bassin de La Fageolle ont été invitées à rejoindre une eau courante qui s’adapte bon gré mal gré, proximité du lac de Montbel oblige ?

    En résumé, quelques heures à peine de tranquillité et d’adaptation attendent de superbes truites fario et arc-en-ciel, avant que les fines gaules de la contrée chalabroise ne jettent sur elles leur dévolu. Alevinés en deux temps, Puivert et la tête de bassin d’abord, les cours d’eaux du Chalabrais auront reçu au total, 350 kg de truites, destinées à faire le bonheur de « pescofis » attendus nombreux dès le week-end prochain. La société de pêche du Quercorb souhaite une bonne ouverture à tous et à chacun, dans le respect de la réglementation et des propriétés privées.

    aappma du quercorb

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    aappma du quercorb

    Alevinages d'aujourd'hui, alevinages d'hier

    Dans la tradition et la vie de la société de pêche chalabroise, un article de l'Indépendant, publié le 7 décembre 1963.

    aappma du quercorb

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    Roger Laffont, René Subreville, Antoine Melliès, René Berland, René Loupia, Henri Ferrier.

    Photos Maurice Mazon

    aappma du quercorb

    René Subreville, Roger Laffont, et quelques truitelles

  • Le vent tend à forcir sur le lac de Montbel

    Les opposants à un projet d’aménagement se sont rassemblés à l’appel du collectif « A pas de loutre ».

    a pas de loutre,lac de montbelLe cortège a fait une halte en mairie, avant de rallier le site du futur chantier dans le calme.

    Dimanche 28 février, près de 200 personnes étaient réunies aux abords de la Maison du Lac à Montbel, insensibles aux derniers embruns d’un hiver finissant. Le souci se trouvait ailleurs, en l’occurrence dans la perspective d’un projet d’aménagement de 30 cabanes grand luxe, en bordure du lac à niveau constant. Ce rassemblement empreint d’un calme le disputant à la détermination, a permis aux membres du collectif « A pas de loutre », d’exprimer en tant que citoyens, « l'incohérence écologique du projet Coucoo sur le lac à niveau constant. Ce projet élaboré par la communauté des communes du pays de Mirepoix, l'agence AAA (Agence Ariège Attractivité), et la start-up Coucoo affichent la carte éco responsable mais négligent des fondamentaux écologiques ». Les intervenants ont également précisé comment la MRAE (Mission d'Autorité Régionale Environnementale) et les associations environnementales locales, avaient pu alerter les porteurs de projet sur « la non pertinence, les incohérences, les raccourcis écologiques du projet, qui ne permettront pas de préserver la biodiversité évoluant sur le secteur ».

    Le rassemblement s’est ensuite transporté vers Montbel le Village, avec une halte symbolique devant la maison commune, avant de rejoindre les abords de la ferme de Luga, et le site sur lequel devrait être construit le bâtiment d’accueil du projet d’éco-complexe hôtelier. La manifestation a pris fin autour d’un pique-nique tiré du sac et mis en musique par le constant clapotis d’un lac mis en eau le 12 décembre 1984. Plus d’informations, auprès de apasdeloutre@ecomail.fr ou www.apasdeloutre.org

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  • C’était hier : « Aquò vira al Cercle occitan del Quercòrb ! »

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 26 février 1996.

    COQ réunion Février 1996 001.jpgLes Occitanistes sous la protection bienveillante de Marianne (Photo archives, Février 1996).

    Les membres du cercle occitan du Quercorb tenaient ces jours derniers au premier étage de la mairie, une réunion de travail destinée à mettre en œuvre divers projets susceptibles de relancer l’activité du mouvement né en novembre 1993. Après la visite effectuée en Quercorb par Maurice Andrieu et son équipe de tournage de FR3 Midi-Pyrénées (Viure al païs), nos occitans occitanistes ont eu le sentiment que leur association était méconnue et péchait peut-être par manque d’initiatives.

    Réunis autour de Josep et Josiana Navarro, Joan Plauzolles, Paul Lagarde et Robert Roncalli, les amoureux de « la lenga maïrala » ont rapidement abordé la sympathique controverse du « K » mal aimé, en se gardant bien de vouloir imposer une orthographe particulière. Seul Maître Lagarde a semblé nourrir quelque « inkiétude » mais un court instant seulement. Dans le programme d’activités qui a ensuite été ébauché figure une veillée au coin du feu à laquelle participeront chanteurs et conteurs. Le C.O.Q. en appelle à tous ceux qui désirent se joindre à l’association, une nouvelle rencontre aura ieu mardi 27 février à 18 h 30 au centre socio-culturel des Cèdres.

  • Le Kercorb a l’oreille musicale

    Au cours du mandat confié en 1931 à l’équipe municipale et à son premier magistrat Emile Fitaire, les Chalabrois désireux d’apprendre le solfège furent invités à se faire connaître auprès des services de la commune. Ce projet allait être favorablement accueilli d’autant que la méthode proposée était entièrement gratuite.

    Auguste Arnou.jpgTrès vite une trentaine d’enfants vont régulièrement se retrouver au rez-de-chaussée de la mairie (actuel secrétariat) où Auguste Arnou s’évertue à leur transmettre sa passion pour la musique. Facile pour certains, hermétique pour d’autres, le dur apprentissage du solfège va en décourager plus d’un, si bien que les rangs s’éclaircissent devant la baguette improvisée mais néanmoins experte de M. Arnou (photo). Quelques élèves réussiront à se familiariser avec les blanches, les noires et autres doubles croches, pour accéder à la récompense suprême, jouer d’un instrument de musique. Nos jeunes musiciens mettront alors leurs dons au service de la fête pour animer les bals, jusqu’à la guerre et l’interdiction de toute manifestation festive.  

    Bravant cet interdit, Augustin Sibra et ses amis solistes se retrouvent un soir à Philippou (près de la gare de Rivel) où ils ont été invités à animer un « bal clandestin ». Les accords finissent par attirer l’attention et une descente des gendarmes de Chalabre met fin aux réjouissances, les danseurs ont juste le temps de s’éclipser mais les musiciens et leurs instruments sont piégés par la maréchaussée. C’est la catastrophe, d’autant que certains d’entre eux risquent alors un départ vers l’Allemagne dans le cadre du service du travail obligatoire (STO).

    Marie-Jeanne Pons.jpgParmi les musiciens se trouve Louis Amat, neveu de Marie-Jeanne Pons (photo, épouse d’Antoine Pons), laquelle intervient auprès de la brigade en soulevant un détail de taille : Philippou se trouve sur le territoire de l’Ariège, les gendarmes chalabrois sont donc intervenus sur un périmètre dont ils n’avaient pas la responsabilité. Plus grave, ils ont agit sans autorisation, celle que le commandant de brigade de Laroque d’Olmes dont dépend le secteur, était le seul habilité à délivrer. En deux temps trois mouvements l’affaire est réglée, l’incident est rangé au fond du sac à partitions et nos musiciens signeront leur premier contrat d’après-guerre à Mérial, puis Pomy, Rennes-le-Château, Coustaussa, et bien d’autres encore.

    Le Sonore, le Novelty ou le Majestic seront le nom des formations animées par Augustin Sibra et ses partenaires, dans le même temps qu’un autre groupe chalabrois, cher à René Berland, Joseph Garcia, Gaston Costes, Hubert Barthoulot et Henri Quimeso, le fameux Novelty. Plus tard, ce sont les virtuoses de l’O.P.V.C qui prendront le relais au pupitre, formés pour certains par Augustin et ses disciples. Et ce qu’ils ont surtout retenu, c’est que la gratuité du solfège fut en son temps, une belle initiative municipale.

    Le Kercorb a l’oreille musicale.jpg

    Autour d’Augustin Sibra, les solistes du futur orchestre « Le Sonore ». Debout de gauche à droite : Louis Jean, Josette Grivel, Augustin Sibra, Pierre Taillefer, Félix Calvène, René Salinas. Au premier plan : Henri Désarnaud, Armand Gabanou, Fernand Pont.

    Fêtes à Tréziers 1946 Orchestre Le Sonore.jpg

    1946, Le Sonore dans sa nouvelle formation anime la fête à Tréziers

    De gauche à droite. Debout : Félix Calvène, Paul Astégiani, Jean Chaussonnet. Accroupis : Fredo Pelizzari, Augustin Sibra, Pierre Laenger et Jacques Favaron

    Saint-Girons Orchestre le Novelty 1949.JPG

    1949, l'orchestre le Novelty se produit à Saint-Girons

    De gauche à droite, Gaston Costes, Louis Amat, Henri Quimeso, Henri Sabatier, René Berland.

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