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C'était hier - Page 196

  • C’était hier : La potion d’Aristide Peyronnie passe au filtre de la caméra

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du jeudi 30 janvier 2003.

    aristide peyronnieAristide Peyronnie aux côtés des élus du canton (Photo archives, Janvier 2003).

    Faudra-t-il réviser la fameuse ordonnance gouvernementale de 1960 qui supprime la transmission aux descendants, de la franchise donnant le droit de distiller ? C’est ce qu’il était permis d’espérer le jeudi 16 janvier dernier, à l‘heure où le Musée du Quercorb à Puivert accueillait Aristide Peyronnie venu de son Ariège natale, le paradis officiel des bouilleurs ambulants.

    Il était là sans sa drôle de locomotive fumante, mais avec son sympathique sourire et sa gentillesse naturelle, prêt à révéler si on le lui demandait, cette fameuse formule qui ne dit pas son âge. Aristide sait hélas que les années sont comptées pour sa profession, et il a bien sûr été le premier à saluer l’initiative de la Communauté de Communes du Chalabrais, réalisatrice d’un film documentaire sur le métier de bouilleur ambulant. A ne pas confondre avec bouilleur de cru, propriétaire qui récolte les fruits et les confie au bouilleur ambulant qui les transformera en eau-de-vie.

    Présenté en avant-première dans cette ambiance de fête qui coïncidait avec l’arrivée au village du bouilleur ambulant, le film qui retrace un quotidien presque hors du temps a obtenu un franc succès. Trois projections auront d’ailleurs été nécessaires afin de satisfaire la curiosité d’un public venu de l’ensemble du canton, avec le secret espoir d’ajourner encore un peu une fin programmé par l’Etat. Avec l’arrivée de l’été, le Musée du Quercorb s’enrichira d’un nouvel espace témoin du savoir-faire d’Aristide. Soumise à une autorisation préfectorale, la distillation ne pourra pas se faire, mais un verger et un alambic seront en bonne place, témoins avec ce superbe support filmé, d’une époque bientôt révolue.

    Loin des feux de la rampe, Aristide a retrouvé à présent son « atelier public » sur les bords du Blau à Villefort  où il a posé son alambic, comme il a coutume de le faire depuis plus d’un demi-siècle.

    aristide peyronnie

    Photo archives, Janvier 2001

  • C'était hier : Fnaca : La date du 19 mars enfin reconnue

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du mardi 29 janvier 2013.

    fnaca chalabreL'équipe du président Gérard Couteau a été reconduite à l'unanimité (Photos archives, Janvier 2013).

    Les membres du comité cantonal de la Fnaca étaient réunis samedi 18 janvier dans l'ancienne salle du conseil municipal, à la faveur de leur assemblée générale annuelle. Le président Gérard Couteau saluait la présence d’une assistance venue en nombre, avant d'évoquer le souvenir des compagnons disparus. Une minute de silence était ainsi observée à la mémoire d'Emile Marty, André Cabrera, Robert Roncalli, Louis Carbone et Yves Marty, disparus en 2012.

    Le président Couteau détaillait ensuite le rapport d'activités et ses temps forts, avec notamment le travail pédagogique effectué auprès des jeunes générations rencontrées dans les établissements scolaires. L'occasion de souligner « combien sous des abords insouciants, la jeunesse de ce pays porte un intérêt particulier aux expériences douloureuses vécues par leurs aînés ». Egalement évoquée, la commémoration du 19 mars, et l'inauguration le 6 juillet dernier, de la Place des Anciens combattants à Sainte-Colombe-sur-l'Hers. Il saluait enfin l'adoption de la proposition de loi relative à la reconnaissance du 19 mars comme journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc, intervenue le 8 novembre dernier au Sénat. Le bilan d'activités était adopté, avant que le trésorier Yves Bachère ne présente un bilan financier équilibré et lui aussi adopté.

    fnaca chalabre

    La démission du bureau ne générant aucune candidature nouvelle, efficacité de l'équipe sortante oblige, le président Gérard Couteau acceptait un nouveau mandat, renouvelant son souhait de privilégier le travail en équipe, « une équipe avec laquelle il prendra encore plaisir à travailler ». 

    Avant d'aborder un cinquième mandat, Gérard Couteau adressait de vifs remerciements à l'adresse de René Authié, porte-drapeau du comité, et de François Grauby, pour son rôle efficace  de délégué de la Fnaca auprès des compagnons de la section Rhin et Danube de Chalabre.

    A la conclusion de la séance, le président remerciait ses pairs, et annonçait la tenue du comité départemental de la Fnaca au théâtre municipal, le mardi 12 février prochain (15 h). Les épouses faisaient alors une entrée remarquée, porteuses de galettes et de vin pétillant, synonymes d'une fin de séance abordée en toute convivialité.

    Afin d'aborder l'exercice 2013, le président bénéficiera du soutien inconditionnel de l’équipe composée comme suit : Président d’honneur Emmanuel Anduze-Acher, président actif Gérard Couteau, vice-président Claude Fernandez, Secrétaire Yves Bachère, adjoint Jean Guichou, trésorier François Grauby, adjoint Jacques Brembilla, porte-drapeau René Authié, délégué Rivel André Verniolle, délégué Puivert Claude Gougaud, délégué Sonnac-sur-l’Hers Maurice Plantier.

  • C'était hier : Carnaval : Il faut imaginer Badaluc heureux

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 28 janvier 2013.

    badaluc 2013Une équipe est née, au service des animations carnavalesques (Photos archives, Janvier 2013).

    Vendredi 25 janvier se tenait en mairie une réunion dont le propos majeur était l'accueil de sa Majesté Carnaval, cérémonie qu'un protocole bien huilé prévoit en général au sortir du printemps. Répondant au signal de détresse lancé la semaine dernière depuis la chaloupe de l'OPVC, près de trente personnes étaient cette fois bien présentes. Et fermement disposées à accorder un peu de leur temps au Sieur Badaluc, prince de l'éphémère, mais aussi et surtout, archétype d'une vertu nommée constance. 

    badaluc 2013

    Présidents de séance, les semi-vétérans Jérémy Roncalli et Romain Sicre ont souhaité la bienvenue à toutes et à tous, avant de faire un bref résumé de la réunion organisée le 12 janvier, purement et simplement qualifiée de « flop ». Face à un auditoire particulièrement réceptif, le duo a poursuivi en détaillant les tenants et les aboutissants inhérents au déroulement de carnaval. Une somme de menues actions, que les jeunes bonnes volontés vont s'appliquer à matérialiser dans les jours à venir.

    Comme annoncé et promis, les solistes de l'OPVC seront à leurs côtés pour assurer la partie musicale, prévue lors de la venue de sa Majesté Badaluc XLV. Une seule question sera restée sans réponse, concernant le lieu dans lequel la nouvelle équipe pourra élaborer le Badaluc nouveau. En effet, le local habituel de la Place Charles-Amouroux entrant en travaux dans deux semaines, une solution devra rapidement être trouvée, auprès des élus. Une autre rencontre est prévue le samedi 16 février, afin de définir la date des festivités, et d'établir la carte d'identité de Badaluc.

  • C’était hier : Sainte-Luce au pays des Pères Pèlerins

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 27 janvier 1998.

    pilgrim fathers,bostonOlivia a fêté Sainte-Luce à Boston (Photo archives, Décembre 1997).

    Attachés à leurs traditions, les Chalabrois on s’en souvient avaient célébré avec une passion retrouvée, le Tricentenaire de la mort de Fluris (1697), c’était le 13 décembre dernier, jour de Sainte-Luce.

    Dans le même temps et à quelques milliers de kilomètres du Kercorb, Sainte-Luce était également à l’honneur à Boston (Massachussets), selon une tradition ancestrale établie à la fin de l’année 1620 avec l’arrivée des Pilgrim Fathers (Pères pèlerins), fondateurs du premier des 50 états de l’Union. Ce jour-là au petit matin, les enfants se retrouvent avec bonheur dans la chambre des parents, qu’ils couvrent d’éloges et de compliments, avant d’offrir à Maman et Papa, un plateau de délicieuses friandises. Robe blanche et tête couronnée, selon un immuable rituel, Olivia Paquette-Saddier a poussé la porte derrière laquelle Marie-Françoise et Bill somnolaient en pensant que là-bas, dans le vieux monde, sur le Cours Sully à Chalabre…

    A Chalabre,… peut-être mais aussi à Boston, et comme Olivia entrait accompagnée de sa petite sœur Elodie, Sainte-Luce a réuni par delà l’océan, deux petites-filles et leur grand-mère, par le biais d’une commune tradition fidèlement conservée.

    Le Kercorb et le Massachussets ont fêté Sainte-Luce, de là à conclure qu’un Chalabrois ait un jour de 1620 embarqué à Plymouth (Grande-Bretagne) à bord du Mayflower, il n’y a qu’un seul pas, mais nous ne le franchirons pas.