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C'était hier - Page 198

  • C'était hier : Manoeuvre incendie à la brigade

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du mercredi 29 novembre 2017.

    centre de secours du kercorb,brigade autonome territoriale de chalabreL'adjudant Franck Dessimoulie renseigne les sapeurs-pompiers parés à intervenir (Photos archives, Novembre 2017).

    Lundi 20 novembre, la silhouette de la caserne de gendarmerie émergeait à la lumière des gyrophares actionnés par les véhicules de la caserne Jean-Cabanier. Près de vingt sapeurs-pompiers du centre de secours du Kercorb venaient d’engager un exercice grandeur nature, manoeuvre dont le thème portait sur la recherche et l’évacuation de victimes incommodées par des fumées. Cette intervention, conjointement préparée avec la brigade territoriale autonome de Chalabre, a permis à l’ensemble de l’effectif, d’acquérir les informations nécessaires à la prise en charge d’une victime spécifique, à savoir un militaire en service.

    Après une rapide prise de renseignements recueillis auprès de l’adjudant Franck Dessimoulie, commandant de brigade, le scénario fixé pour l’exercice verra les soldats du feu extraire un gendarme équipé de son gilet et d’une arme à feu chargée, dans un cadre inondé d’une fumée artificielle provoquée par des fumigènes.

    Au terme de l’entraînement, durant lequel chacun des intervenants aura pu tester sa capacité de réaction, les informations techniques apportées par l’adjudant Franck Dessimoulie, ont été fortement appréciées par l’équipe de l’adjudant-chef Jean-Marie Lafitte, chef de corps.

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  • C'était hier : Un écrivain public s’est installé sur le Cours Sully

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du jeudi 29 novembre 2007.

    Yves Ettori 2007.jpgYves Ettori met sa bonne volonté et ses connaissances au service de ses nouveaux compatriotes (Photo archives, novembre 2007).

    Il est Ariégeois, natif de Pamiers, mais le Kercorb a toujours occupé une place privilégiée dans les souvenirs d’Yves Ettori, néo retraité qui choisissait voilà bientôt deux ans de s’établir au cœur du vieux Chalabre. Dans ce « village de caractère qui dispose d’un patrimoine architectural remarquable et des services essentiels », Yves Ettori a choisi de consacrer une partie de son temps libre à l’activité d’écrivain public. Fonction assurée d’ordinaire par des professionnels exerçant à titre libéral ou à titre salarié par des collectivités publiques ou des associations. Mais pour Yves Ettori, l’exercice est totalement bénévole et s’inscrit dans le cadre des activités du foyer d’éducation populaire. Il se propose ainsi de « prêter sa plume » à toutes catégories de public, personnes ayant des difficultés à écrire et pour des raisons diverses (apprentissage insuffisant de l’écriture, inaptitudes physiques ou tenant à l’âge, personnes de nationalité étrangère…). Le but étant d’assister ces personnes en les aidant à formuler leur problème et rédiger leurs courriers, démarches administratives, correspondance personnelle, récits de vie, …

    Depuis le 11 avril dernier, date à laquelle il s’est impliqué dans cette activité, Yves Ettori rencontre une « clientèle » constituée de publics de tous âges et de tous milieux sociaux. Les besoins exprimés sont divers mais portent pour l’essentiel sur des problèmes de correspondance avec les administrations, les services de la justice, les préfectures, les assurances. Souvent traités également, des litiges de consommateurs.

    Loin de vouloir se substituer aux professionnels du droit, Yves Ettori a parfaitement cerné son rôle et n’en ignore pas les limites. L’essentiel pour lui est de mettre en forme les démarches souhaitées par les gens qui le sollicitent, de les conseiller le cas échéant pour leur éviter des contentieux inutiles, de les orienter vers les services compétents.

    Lorsqu’il est invité à confier ses motivations, Yves Ettori avance deux raisons essentielles, sa passion pour l’écriture, et son expérience professionnelle. En effet, ses fonctions au sein de l’administration hospitalière l’ont souvent mis au contact des difficultés éprouvées par des personnes amenées à formaliser leurs écrits, sans parler des difficultés liées à la complexité du système administratif.         

    Il peut être contacté auprès du foyer d’éducation populaire (04 68 69 24 87) ou de la Communauté de Communes (04 68 69 21 94). Les personnes dans l’impossibilité de se déplacer peuvent solliciter une visite à domicile de la part d’Yves Ettori dont l’activité faut-il le rappeler est totalement bénévole et s’adresse à tous les habitants du canton de Chalabre.

  • C’était hier : Une place portera le nom de Fluris, 300 ans après sa mort

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du vendredi 28 novembre 1997.

    fluris

    Fluris n’a cessé d’occuper une place privilégiée en terres chalabroises

    Photos archives, 13 décembre 1996

    Samedi 13 décembre prochain, jour de Ste Luce, les Chalabroises et les Chalabrois commémoreront le 300e anniversaire de la mort du Sieur Jacques Fleury, écarté de ce bas monde dans des circonstances violentes et controversées. Si personne ne sait ce qui s’est réellement passé en cette sombre nuit du 13 décembre 1697, quels sont ceux qui aujourd’hui souhaitent vraiment le savoir ? Trois siècles d’incertitude n’ont fait que renforcer le mystère Fluris, auprès des Chalabrois qui sans exception, conservent dans leur mémoire d’enfant les fabuleux épisodes du charivari de décembre.

    13 décembre 1697-13 décembre 1997, trois siècles de charivari ininterrompu ou presque, seront ainsi célébrés tout au long d’une journée exceptionnelle qui trouvera son point d’orgue avec l’inauguration d’une « stèle Fluris ». Fédérées par l’événement, plusieurs composantes du tissu associatif du Kercorb ont souhaité établir pour cette journée du 13 décembre prochain, un programme qu’elles présentent aux Chalabroises et aux Chalabrois.

    A partir de 11 h à la mairie, cours Sully, l’association « Il était une fois Chalabre » invite l’ensemble de ses adhérents à venir découvrir le troisième volet relatif à la vie chalabroise du début de ce siècle. Un Tome III intitulé « Gé et Ro », recueil de souvenirs d’enfance revivant sous la plume espiègle de l’ami Robert Roncalli, et accompagné de nombreuses illustrations. Sollicitée à l’occasion du Tricentenaire, Camille Amat offrira une évocation sur toile inspirée du mystère « Fluris ». Un tableau d’après lequel sera réalisé un tirage limité d’affiches en quadrichromie proposées aux Chalabrois qui possèderont là un souvenir unique de cette journée.

    A 16 h 30, rendez-vous aux abords du lac de Chalabre pour l’inauguration de la stèle Fluris, en présence du comité du Tricentenaire. Les associations Il était une fois Chalabre, Cercle Occitan del Quercorb, OPVC, Chorale Eissalabra, ASPAK, Festejaïres del Cazal, accompagnées des autorités municipales procèderont à l’inauguration d’une pierre levée et d’une plaque commémorative, sur la future place Fluris. Un monolithe gracieusement offert et posé par la Société Escande et Fils.

    Enfin à 20 h 30 sous la halle, place Espérance-Folchet, rassemblement de tous les « arrossegaïres » avant le départ du 300e charivari donné à 21 heures sous les balcons de l’hôtel de ville. Autour de minuit, vin et chocolat chauds seront offerts à toutes et tous. Les Chalabrois sont cordialement invités à se manifester en cette journée historique du samedi 13 décembre prochain.

    fluris

  • C’était hier : Le collège Antoine-Pons va fêter ses trente ans d’existence

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du mardi 27 novembre 2007.

    collège antoine-pons,il était une fois chalabre

    La nouvelle année qui s’avance va offrir au plus petit collège de l’Aude, l’occasion de fêter son trentième anniversaire, événement auquel l’association « Il était une fois Chalabre » a souhaité s’associer par le biais d’un Tome IX à paraître en mai 2008. Un nouvel ouvrage qui fera la part belle au collège Antoine-Pons, et pour lequel les enseignants retraités ou actifs ont été invités à rassembler trois décennies de souvenirs. Trente années au cours desquelles se seront succédés cinq directeurs, Marc Jean-Pierre, Hubert Carcy, Claude Ruiz, Daniel Wagner et Yannick Callat, qui devraient se rencontrer à l’occasion de l’inauguration d’une plaque commémorative à la mémoire d’Antoine Pons.

    Cette cérémonie interviendra 76 années après la disparition tragique à l’âge de 42 ans, d’un enseignant syndicaliste militant, dont le destin devait basculer au retour d’une réunion du bureau départemental, un soir de mai 1932 à Rouffiac. Vers la fin des années 1960 et afin de rappeler son souvenir, un de ses anciens élèves, René Boyer, alors adjoint au maire Augustin Maugard, avait proposé que le collège porte le nom d’Antoine-Pons.

    L’ouvrage que l’équipe du président Michel Brembilla s’apprête à mettre sous presse proposera un historique détaillé avec les moments marquants ayant assuré la pérennité de l’établisement, le tout illustré par de nombreuses photos souvenirs. En classe ou en plein air, les élèves se reconnaîtront, comme dans cette illustration d’un cross annuel qui s’était terminé sous les marronniers de Saint-Pierre.      

    A l'heure où les chronomètres affichaient leur verdict, un peu avant que les sportifs ne dégustent un excellent chocolat chaud bien mérité, un petit « 6e » inscrit sur les tablettes sous le nom de Robert Voltes, se frayait un chemin parmi les potaches du futur collège Antoine-Pons. Le « Géo Trouve-tout » de la rue d'En Plumet avait ainsi recueilli et enregistré les impressions du vainqueur du jour, Serge Murillo, à l'aide d'un matériel entièrement élaboré par ses soins, là-haut près du laboratoire de Louis Monnier, grand-père photographe.

    collège antoine-pons,il était une fois chalabreA l’arrivée du cross du collège. Archive datant du milieu des années 1960. De gauche à droite, Inès Rodriguez, Gérard Huillet (Tiston), Serge Murillo, Eliane Saurat, Serge Rey, Jean-Louis Delpech, Richard Conte, Francine Rey et Robert Voltes (micro en main).