L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du jeudi 2 juillet 1998.
La chorale Eissalabra a fait chanter les pierres (Photos archives, Juin 1998).
Août 1964, un grondement sinistre dans le petit matin préfigure la triste disparition d’une petite chapelle oubliée des hommes et vaincue par le temps. Juin 1998, dans le soleil couchant, ce qui semble être une colonne de paroissiens se dirige lentement vers la chapelle de Saint-André-de-Roubichoux, joyau du patrimoine en passe de recouvrer toute sa splendeur d’antan, grâce à la volonté des Compagnons de Roubichoux.
Depuis 1990 en effet, et à la faveur du dynamisme de cette association de bénévoles, une église a retrouvé ses murs en pierre de parement, sa voûte en arc de cercle brisé, sa nef, son abside, sa charpente, sa croix en fleur de lys et sa cloche.

Un cadre ressuscité et enchanteur dans lequel se produisait samedi, le groupe vocal du Kercorb Eissalabra au grand complet, emmené par son maître de musique Edouard Garcia. Les Sonnacoises et les Sonnacois qui avaient répondu nombreux à l’invitation, ont particulièrement apprécié la prestation magistrale des chœurs du Chalabrais, heureux d’apporter leur soutien à Jean-Luc Bénet et ses compagnons bâtisseurs de cathédrales. Une occasion en cette période où la musique est en fête, d’apporter leur pierre à un édifice dont l’existence remonte à 1115, selon des sources tirées de documents du Prieuré de Notre-Dame de Camon.
« Au Moyen-âge, le genre humain n’a rien pensé d’important qu’il ne l’ait écrit en pierre » (Victor Hugo). Dans la nef de Saint-André-de-Roubichoux, Eissalabra a fait chanter les pierres, en prélude à une inauguration particulièrement attendue que les Compagnons envisagent pour l’an 2000 prochain.

Les favoris pour 2003 sont partis en stage sur les hauts plateaux du Kercorb (photos archives, Juillet 2002).
Le quatuor du FCC (debout) et les Foulées, aux côtés de Billy, maître-animateur des « Six heures » (Photo archives, Juin 2003).
Les potaches du collège Antoine-Pons et l’équipe éducative ont mis un terme à une nouvelle année scolaire, sans avoir pu mener à bien ce projet de voyage en Angleterre qui leur tenait tant à cœur. Prévue de longue date, la visite de la cité londonienne devait se dérouler du 12 au 18 avril dernier, peu avant les vacances de Pâques. Mais l’imminence d’un deuxième conflit dans le Golfe avait amené l’équipe porteuse du projet aux côtés de Daniel Wagner principal du collège, à annuler cette escapade Outre-Manche. Le 24 mars un avis d’annulation était adressé aux parents d’élèves, le 25, un fax émanant du collège Antoine-Pons informait la compagnie de transports de cette décision. Joints par téléphone, les responsables de la compagnie d’autocars en prenaient acte, et demandaient au collège un dédommagement à hauteur de 25 % du montant initial du transport, clauses du contrat oblige.