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C'était hier - Page 201

  • C’était hier : Inaccessible Saint-Barth

    Une toute dernière escapade vers le pic du Saint-Barthélémy (c'est promis), avec un article qui avait paru dans l’Indépendant, édition du lundi 12 janvier 1998.

    randonneurs du kercorbHeureusement, la cabane du « pastre » n’est plus très loin (Photos archives, Décembre 1997).

    Dans le prolongement de la colline de Roquefère, les Chalabrois ont une vue imprenable sur les petites Pyrénées et les crêtes acérées du pic de Soularac. Et là-haut, oublié par les rayons d’un soleil distrait, le névé du Lac Noir a attendu tout l’été avant de disparaître sous les premières chutes de neige. Arrêtés par cette poudreuse tombée en abondance, les randonneurs du Kercorb n’ont pu aller beaucoup plus loin que le fameux Trou du Vent le bien nommé. Surpris dans la brume et les tourbillons de neige, nos quatre marcheurs devront se résoudre à écourter leur pèlerinage vers le Saint-Barth pour trouver un abri. Blottie au-dessus des ruines de l’ancienne mine, la cabane du berger va offrir un refuge inespéré dans lequel notre quatuor transi va s’évertuer à allumer une petite flambée.

    randonneurs du kercorb

    Ainsi requinqués, l’idée de procéder à l’ouverture d’une bourriche d’huîtres tirée du sac de l’ami Emile sera adoptée à l’unanimité. A la lueur d’une demie bougie qu’il faudra penser à remplacer avant l’été et le retour du berger, Jean, Emile, Jean et Christian vont laisser tomber la neige. Et dans le même temps, faire honneur à une « tortilla » aux petits oignons, accompagnée d’un Chardonnay bonifié par l’altitude (1 437 m).

    randonneurs du kercorb

    A contrecœur et avant la nuit, nos montagnards ont abandonné leur retraite, en ayant une pensée pour un « pastre » qui leur aura rendu une fière chandelle, en laissant la porte de son refuge entrouverte.

    randonneurs du kercorb

  • C'était hier : Les randonneurs du Kercorb ont retrouvé leur refuge

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du vendredi 11 janvier 2013.

    randonnée,saint-barthélémyLa controverse du Saint-Barthélémy a fait rage, dans un refuge riche en souvenirs (Photos archives, décembre 2012).

    Un peu avant que l’année 2012 ne fasse ses adieux, les randonneurs du Kercorb se sont transportés sur les pentes de leur pic fétiche. Un sommet ariégeois qu’ils honorent de leur présence entre Noël et 1er de l’An, quelle que soit l’épaisseur du manteau neigeux.

    Le Pog de Montségur se dégageait à peine de l’obscurité lorsque les six marcheurs apercevront l’étang de Moulzoune, premier palier de l’ascension vers le pic Saint-Barthélémy, via les mines de Fangas et de la Porteille. L’énorme quantité de poudreuse va sérieusement ralentir la progression de la cordée, munie de crampons, mais dépourvue de raquettes. Un oubli volontaire puisque l’objectif de cette journée n’était pas de rallier un St Barth immaculé, mais plutôt de rejoindre à l’heure dite, le refuge des Cimes (club d’initiation à la montagne escalade et ski). Lieu fixé pour une rencontre avec Jean, Annie, Maryse et Muriel, partis sur les traces du groupe de six, un peu plus tard dans la matinée.

    randonnée,saint-barthélémy

    Après la jonction réussie aux abords de l’énigmatique Monument aux Vivantes, l’équipée rassemblée ouvrira la porte d’un lieu mythique, théâtre voilà bientôt trente ans, de mémorables veillées. Lorsque les sociétaires du « Pitcharra Club » emmenés par leur président Christian Amouroux, passaient prendre la clef chez Victor Arcens à Montferrier, avant de préparer l’ascension vers le pic, autour d’une nécessaire flambée et éventuellement, d’une fondue bourguignonne.

    randonnée,saint-barthélémy

    Réunis en ce 28 décembre 2012 autour d’une table convenablement garnie, les légataires du « Pitcharra Club » n’auront pas échappé à la question récurrente, qui aura maintes fois par le passé, mis en péril la cohésion du club : « Lequel du Soularac et du St Barthélémy, est-il le pic le plus haut ? ». En réalité, la réponse a été donnée depuis longtemps, par Adelin Moulis, chantre de l’Ariège né au pied de Montségur. Le Soularac est composé de trois sommets : d’est en ouest, la pique d’Estang Tort, le menhir du Soularac et la pique du Diable. Lors de la réalisation d’une carte d’état-major au 1/80 000e, un officier soucieux de ne pas la surcharger, choisit l’une des trois altitudes et commit une erreur, en prenant la plus basse, en l’occurrence, la pique du Diable (2343 m). Mais avec 2368 m pour le Soularac, contre 2348 m pour le Saint-Barth, la discussion était définitivement close, et la cordée pouvait refermer la porte du refuge, avant le retour vers le Pays-d’Olmes et le Kercorb. 

  • C'était hier : Un joli petit pont de bois

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du samedi 10 janvier 1998.

    lac de chalabre

    Un cadre enchanteur qui invite à la promenade

    Elle n’était qu’à l’état de projet il y a à peine quelques mois, elle est aujourd’hui devenue un lieu très prisé par les promeneurs qui ne se lassent plus de l’emprunter. A la faveur d’un hiver exceptionnellement clément, nombreux sont les Chalabrois qui ont déjà franchi la nouvelle passerelle jetée sur le Chalabreil en amont du lac, près du gouffre de la Piche. Un ouvrage dont le côté pratique fait l’unanimité puisqu’il ouvre un accès direct depuis la plage jusqu’aux courts de tennis et les toilettes, mais qui se double d’une réussite complète sur le plan esthétique. Commandée par la municipalité désireuse de valoriser la structure du plan d’eau chalabrois, cette réalisation a été menée à bien par les soins du REC d’Argent, entreprise spécialisée de Gruissan.

    Un joli petit pont de bois a ainsi vu le jour, grâce notamment à la coopération de Roger et Janine Dumay, riverains du lac qui ont gracieusement cédé à la commune, la parcelle sur laquelle repose un des appuis de la passerelle. Parfaitement intégrée dans un cadre superbe, cette dernière semble avoir toujours été là, gageons qu’elle contribuera à faire naître quelques idylles.          

  • C’était hier : Les entraîneurs du FCC à l’honneur

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 10 janvier 2003.

    fc chalabre footballUne tenue pour l’hiver très appréciée par l’encadrement du FCC (Photo archives, janvier 2003).

    A l’initiative du bureau du Football Club Chalabrois et de son président Raymond Dumay, les bénévoles chargés de l’entraînement des sept formations en lice sous les couleurs du Kercorb étaient tout dernièrement à l’honneur. Accueillis au club-house de la route de Lavelanet par l’ensemble du bureau dirigeant, les jeunes bénévoles se sont vus remettre de belles parkas, tenue idéale pour affronter les rigueurs d’une saison qui s’est mise à l’heure d’hiver.   

    Olivier Cazas pour les débutants, Laurent Mamet et Stéphane Morin pour les poussins, Tony Colomer et Fabien Cunillera pour les benjamins, Nicolas Discala et Philippe Gérard pour les moins de 13 ans, Fabrice Canal, Frédéric Canal et Mathieu Cassagnaud pour les moins de 15 ans, Bernard Boulbès et Didier Roget pour le FCC II, Tony Colomer pour le FCC I, Alain Guilhemat et Alain Chalou, juges de ligne, ont particulièrement apprécié le geste. Arpenter le bord de touche par tous les temps va à présent devenir un plaisir.

    Confirmation attendue ce samedi 11 janvier, les poussins se déplaceront à Saint-Hilaire et les benjamins iront à Souilhe. En coupe de l’Aude, les moins de 15 ans seront opposés à Bram au stade des Pyrénées. Dimanche 12 janvier, le FCC II se rendra à Pomas, tandis que le FCC I accueillera au stade Lolo-Mazon, l’Entente Villegailhenc-Villemoustaussou.