L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 3 novembre 2002.

Georges et Colette Bisbardi vous réservent leur meilleur accueil (Photo archives, Octobre 2002).

C’était en novembre 1998, Elian et Sophie Cordani ouvraient les portes d’un nouveau commerce qui intégrait très vite le riche canevas des services de proximité existant sur Chalabre et le Kercorb. Au terme de quatre années d’une activité florissante, M. et Mme Cordani viennent de passer le relais à Colette et Georges Bisbardi, charmant couple en provenance de la région varoise. Chalabrois depuis la rentrée de septembre, avec Florent et Rémi leurs deux jeunes enfants, les nouveaux gérants qui exerçaient auparavant à Draguignan effectuent en quelque sorte un retour aux sources. Voilà cinq ans en effet, ils résidaient à Montolieu où ils veillaient aux destinées du bureau de tabac et dépôt de presse local. De plus, Colette Bisbardi possède des racines à Chalabre, par le biais de la famille Faur, vieille famille du pays, son grand-père fut instituteur à Rivel.

Bienvenue à Georges et Colette Bisbardi, à Florent et Rémi, avec les meilleurs vœux d’adaptation et de réussite en Pays du Chalabrais.    

L'article qui suit avait paru dans l'édition du samedi 2 novembre 2002 du journal l'Indépendant, après une escapade que des Chalabrois avaient effectuée jusqu'à Saint-Bertrand-de-Comminges. En provenance directe de l'oppidum de Terre-Blanche, les Festejaïres del Cazal avaient été invités à découvrir les saveurs des agapes antiques et romaines.

Les gastronomes aux côtés de Renzo et Hélène Pedrazzini, qui mijotent une gastronomie oubliée (Photo archives, octobre 2002). 

Sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle et dans le cadre solennel et historique de Saint-Bertrand-de-Comminges, une délégation descendue de son Kercorb natal a poussé la porte du Lugdunum, fameux convivium de Valcabrère. Le maître Renzo Pedrazzini et Hélène son épouse s'y consacrent à la renaissance de la grande cuisine romaine antique. Comme les Romains d'il y a vingt siècles, nos fins palais se sont adonnés aux plaisirs de la table, découvrant les mille et un parfums d'une gastronomie oubliée. Rouget farci au corail d'oursin, crevettes sautées aux dattes, agneau à la parthe, lentilles menthe et coriandre, purée de cèleri origan et livèche, sauvagine de chevreuil, cerf et sanglier, dessert au sureau, autant de mélanges aigre-doux, d'épices et de plantes aromatiques que nos aventuriers des goûts méconnus ont accompagné d'un vin de violette travaillé à la façon antique.     

Une heureuse initiative de Monsieur Jean a permis à notre tribu de Kercorbates de découvrir certaines saveurs du passé, héritage d'un certain Apicius, inventif gastronome de la Rome du premier siècle. Sont prévues au menu d'une future visite au Lugdunum, des tétines de truie farcies aux oursins, de la langue de flamand rose ou bien encore des foies de rouget. Juste pour éprouver la sensation d'une nouvelle évasion dans le temps, avec bien sûr le précieux concours de Hélène et Renzo.   

L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du jeudi 31 octobre 2002.

Maryse Amouroux et la championne de France Magali Le Floch (Photos archives, Octobre 2002).

Seize cyclos du club du Kercorb étaient à Carcassonne aux côtés de 1250 amoureux de la petite reine, venus aider « Jaja » à suspendre son vélo au clou. Cette 9e édition de « La Jalabert » a ainsi offert aux représentants chalabrois d’accompagner sur quelques kilomètres un Jaja au faîte de sa popularité, accompagné de quelques-uns de ses compagnons d'échappée tels que Nicolas le frangin, Frédéric Moncassin, Thierry Bourguignon, Stéphane Barthe, Didier Rous, Lucien Aimar et autre Richard Virenque. Sans oublier les copines du peloton féminin, Marion Clignet, Cathy Marsal ou encore Magali Le Floch, championne de France en titre. A noter également une présence qui aura échappé à la plupart des médias présents, celle du leader du Team Magicrème. Ainsi Ghislain Lambert et son vélo étaient venus pédaler incognito sur les contreforts des Corbières.

Séance d'autographes à Serviès-en-Val

Après 76 km et les ascensions successives du col du Poteau, du col d’Arquette, du col de Taurize et du fameux mur de Verzeille, les tours de Carcassonne pointaient enfin le bout de leurs créneaux. Très heureux d’avoir participé au Jubilé de Jaja, les Cyclos Chalabrois emmenés par leur présidente Maryse Amouroux garderont un excellent souvenir de cette journée unique, et une superbe coupe offerte par le comité d’organisation. Prochain rendez-vous pour les CCC, l’assemblée générale prévue le samedi 30 novembre à 17 h aux Cèdres.

Départ et arrivée au Dôme pour les cyclos du CCC

L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du mercredi 31 octobre 2007.

Les CCC se sont autorisé une pause au pied du moulin de Cucugnan (Photos archives, octobre 2007).

Après une saison consacrée à tourner les pédales aux quatre coins du territoire, le Cyclo VTT Club du Chalabrais emmené par le président Jean Quério effectuait dernièrement sa traversée annuelle des Corbières. Deux jours n’étaient pas de trop pour profiter des décors traversés, des Tougnets à Bugarach, puis Duilhac-sous-Peyrepertuse, où le peloton s’arrêtait comme un seul homme pour faire le plein d’eau à la fontaine qui rend amoureux. Il suffisait alors de franchir le col du « Tribi » pour retrouver un « pog » de Quéribus veillant sur le fameux moulin de Cucugnan. Le temps d’apprécier les tuiles cuites au four du moulin et le gîte promis n’était plus très loin.

Arrivé à Tuchan pourtant, le peloton explosera sous l’impulsion d’Alain, Christophe, Jean et Régis, qui ne résisteront pas à l’envie d’affronter le redoutable Mont Tauch. Paradis venté des sangliers au sommet duquel Alain n’avait aucun mal à souffler soixante et une bougies. Dans le même temps, César, Christian et Patrick choisiront de couper l’effort sur les rives du Petit Verdouble, le regroupement général s’effectuant à la faveur d’un chaleureux accueil au Relais d’Aguilar. Peu avant l’extinction des feux, Alain offrait une tournée de tisane pétillante et après une nuit au calme, neuf coursiers maternés par Monique et Nicole, tenteront une percée vers Cascastel, Albas et Vignevieille. Dans la perspective d’un retour en Kercorb via la forêt de Rialsesse, le Pont d’Orbieu servira de tremplin pour une ascension vers Fourtou et le col de La Fage, avant que le lit de la Saltz ne guide les CCC de Sougraigne à Rennes-les-Bains. La descente se fera au frais et à grand renfort de zigzags, bogues de châtaignes oblige. L’arrivée aux thermes et la perception de musettes ne feront qu’un, avant d’embrayer sur la dernière rampe des Tougnets et un final en roue libre. Avec 220 bornes au compteur, l’heure était venue de prendre un siège au café de la Paix.

Cyclos faciles au sommet du col du Linas

Break avant un final vers le Mont Tauch

Retour au calme dans le Relais d'Aguilar à Tuchan