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C'était hier - Page 200

  • C’était hier : Challenge Lolo-Mazon, toujours la même passion

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 24 avril 1998.

    école de rugby chalabreLes petits Chalabrois et leur marraine réunis autour de la stèle Lolo-Mazon (Photos archives, Avril 1998).

    La XIIIe édition du Challenge Lolo-Mazon réservée aux poussins et aux benjamins réunissait sur la pelouse chalabroise, une centaine de petits rugbymen heureux de se retrouver autour du ballon ovale. De passes croisées en crochets intérieurs, les gros nuages gris qui assombrissaient le ciel du Kercorb ont à leur manière participé à cette nouvelle fête du rugby, en se gardant bien de la gâcher.

    Invités par l’équipe du président Francis Routélous, les représentants des clubs de rugby ariégeois avaient fait le déplacement jusqu’à Chalabre. Tandis que les formations de Foix, Laroque-d’Olmes, Prat-Bonrepaux et Saverdun préparaient leur entrée sur le terrain, les petits Chalabrois encadrés par leurs aînés ont déposé une gerbe au pied de la stèle érigée le 24 avril 1993 à la mémoire de Lolo-Mazon. Présents au rendez-vous du souvenir aux côtés de Jacques Montagné maire et de Mme Andrée Mazon, épouse de Jean Mazon et marraine du challenge, Jean-Joseph Romero, Roger Raynaud et Aldo Quaglio ont honoré la mémoire de leur compagnon de jeu.

    Une confrontation aussi amicale qu’engagée s’est alors déroulée tout au long de l’après-midi, le point d’orgue étant une finale opposant Saverdun à Foix. Avec cinq essais contre quatre, les benjamins de Saverdun enlèvent le 13e Challenge Lolo-Mazon devant Foix et Chalabre, succédant ainsi à Laroque-d’Olmes. Dans la catégorie poussins, c’est Prat-Bonrepaux, la commune chère à Edouard Garcia qui l’emporte, devant Foix et Chalabre. Enfin, la tombola a fait deux heureux gagnants, Monique Baby (panier garni) et Jean-Pierre Brembilla (jambon).

    A l’heure des récompenses, les jeunes passionnés de l’ovale étaient toujours aussi enthousiastes, prêts à renouveler l’expérience. Rendez-vous donc en 1999, pour une nouvelle fête du rugby et félicitations à toute l’équipe de bénévoles qui a assuré la pleine réussite d’une journée placée sous le signe de l’amitié et du souvenir.

    école de rugby chalabre

    Jean-Joseph Romero, Roger Raynaud, Jacques Montagné et Aldo Quaglio ont fleuri la stèle de Lolo Mazon 

  • c'était hier : Les vestiges du Chalabreil

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du mercredi 22 avril 1998.

    chalabreilA hauteur de la rue du Pont Vieux, les pointes de bois telles qu’elles apparaissaient en décembre 1996 (photo archives, Décembre 1996).

    Dans la nuit du 30 novembre au 1e décembre 1996, les trois cours d’eau qui traversent la cité du Kercorb atteignaient l’un après l’autre leur cote d’alerte. Gonflés par les chutes de pluie, l’Hers, le Blau et le Chalabreil charriaient des flots noirs et chargés, provoquant des crues qui allaient se répéter à huit jours d’intervalle. Au lendemain de ces inondations, le cours du Chalabreil débarrassé de ses alluvions par les eaux furieuses devait laisser apparaître les vestiges de piliers de bois semblables à des supports de passerelle ou de pont. 

    D’après les archives conservées en mairie, il est dit que le pays de Kercorb devint après 1210, frontière de la France, du comté de Foix et du royaume d’Aragon. Un pacte fut alors signé entre le Roi de France et le Kercorb, à la condition que les habitants gardent les châteaux forts et les frontières. De ce jour, le Kercorb devint Terre Privilégiée. Plus tard en 1366, mission est confiée au premier Baron de Bruyères-Chalabre « de faire clore la ville d’un mur entouré d’un large fossé, pour la mettre en état de résister aux ennemis du Roy ». Comme le rapporte un document extrait du magazine Chemin-Faisant, ce mur d’un mètre d’épaisseur ceinturait la citadelle et seuls « deux ponts en bois de chêne enchâssés dans des embrasures en pierre de taille » en permettaient l’accès.

    Ces pointes de bois mises à jour en décembre 1996 seraient-elles les vestiges d’un des ponts qui permettaient le contrôle des allées et venues dans la bastide de Chalabre ? Rien n’est moins sûr mais il est permis de le penser. Le mur d’enceinte quant à lui, servit également de protection lors des épidémies de peste. Avant son édification, une première épidémie avait décimé plus de la moitié de la population chalabroise, c’était en 1348. Aujourd’hui et depuis 189 ans, les pierres de cette muraille mise à bas donnent leur force aux racines des platanes qui ornent les cours d’Aguesseau, Docteur Joseph Raynaud, Sully et Colbert.

  • C'était hier : l'avenir du Pays Haute-Vallée de l'Aude se dessine

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du lundi 21 avril 2003.

    pays haute-vallée de l'audeUne assemblée attentive aux déclarations des élus (Photos archives, Avril 2003).

    Une réunion publique se tenait dernièrement au théâtre municipal de Chalabre où une nombreuse assemblée avait répondu à l’invitation de Roger Rosich, conseiller général du canton de Chalabre, Jean-Paul Dupré, député-maire de Limoux, Marcel Martinez, président du syndicat mixte de la Vallée de l'Aude et des Pyrénées audoises, assistés de Alain Coste et Robert Menras.      

    pays haute-vallée de l'aude

    Une rencontre qui a permis aux intervenants de présenter la Charte de Développement du Pays Haute-Vallée de l'Aude et les modalités de préparation du Contrat de pays. A l’issue des travaux menés depuis bientôt deux ans par les groupes de réflexion rassemblés au sein d’un conseil fort de 450 personnes, le canevas du développement futur de la Haute-Vallée a été élaboré, ainsi que les statuts du syndicat mixte, structure porteuse du projet. Présentée dans les différents territoires concernés, cette charte est l’émanation de l’expression citoyenne, dans la mesure où les élus ont souhaité ne pas participer aux diverses commissions de travail. Elle est le fruit d’une réflexion globale, collective et partagée, qui la rend d’autant plus crédible et opportune, de plus elle permettra à la Haute-Vallée d’affirmer son union en dépit de sa diversité.

    Cinq axes de développement y sont présentés, respect et préservation de l’environnement, maintien et développement du potentiel économique, valorisation du potentiel humain et de son savoir-faire, gestion de l’espace et amélioration du cadre de vie, développement d’infrastructures, de services et de transports, lesquels faciliteront l’accès à la Haute-Vallée. Il appartiendra au territoire du Chalabrais, de faire remonter vers la Communauté de Communes, les projets d’intérêts et de dimension pays qui peuvent entrer dans les cinq axes de développement, afin d’élaborer le plan d’action de la Haute-Vallée. La Communauté de Communes devra ensuite valider cette charte.

    Avec le début du deuxième trimestre 2003, l’équipe du président Marcel Martinez se charge de négocier et de contractualiser, avec différents partenaires financiers (Etat, U.E, Conseil général…), ce programme de développement de la Haute-Vallée de l’Aude. 

  • C'était hier : Camerone : Le cross du 4e R.E sort des sentiers battus

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du samedi 20 avril 2013.

    4e régiment étranger,cameroneLa traversée de  l'Hers pour six compagnies du 4e Régiment Etranger (Photos archives, Avril 2013).

    La commune libre du Cazal, haut-lieu de la fête en juillet, avait des allures de camp militaire en ce samedi 13 avril, à l'occasion d'un rendez-vous annuel inscrit dans la mémoire collective des habitants du Kercorb. Avec la célébration du 150e anniversaire du combat de Camerone, près de 600 légionnaires du 4e Régiment étranger de Castelnaudary avaient exceptionnellement investi le périmètre du stade intercommunal, invités à prendre le départ du cross de régiment.

    Au terme d'un solide échauffement effectué dans la rosée matinale, six sections du 4e R.E se retrouvaient peu avant 9 h au pied de la colline de Terre-blanche, sous une banderole symbolique, point de départ d'un parcours de 7,4 km à couvrir dans la campagne alentour. Au coup de pistolet, les képis blancs en treillis et rangers, embarquaient avec eux deux civils fascinés par l'exercice. 

    Les cartes d'état-major étant ce qu'elles sont, le franchissement de l'Hers vif sera le premier obstacle proposé, avant l'ascension vers le Calvaire par le chemin de croix. Le reste du tracé étant calqué sur le principe de la ligne droite, les coureurs passeront à la verticale de la ferme de Ségovent, descendront sur la Cigalière, puis traverseront le Blau à hauteur du Gouffre des gendarmes. Il grimperont alors tout en haut de la colline de Terre-blanche, ultime effort avant de pouvoir fondre sur l'entonnoir d'arrivée, avec un top ten qui s'établit comme suit : 1er Griniev (41' 35''), 2e Dieu (42' 35''), 3e, El Hansali (43' 05''), suivis de Tutuianu (44' 09''), Wadji Nseufu (44' 23''), Gomez Ferreira (44' 23''), Oustiougov (44' 35''), Shulha (44' 49''), Ricard (45' 20'') et Rogivue (45' 43'').

    En moins d'1 h 30' d'efforts, l'ensemble des « Fortes têtes » ralliera la ligne d'arrivée, avec dans leurs rangs, Sébastien Lannoye sous-préfet de Limoux, et Jean-Pierre Silvestre, régional de l'étape, toqué de défis singuliers. Au final, un parcours superbe et inédit, que le joggeur chalabrois n'aurait pu imaginer, et qui permettra au Capitaine Joffredo d'affirmer que ce cross de régiment est l'un des plus beaux qu'il lui ait été proposé de courir.

    4e régiment étranger,camerone

    Le temps d'une douche, d'un intermède cirage approprié, et six sections du 4e RE étaient opérationnelles dans la perspective d'une prise d'armes à venir, cérémonie à la mémoire du Capitaine Danjou et de ses hommes.

    4e régiment étranger,camerone

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    4e régiment étranger,camerone

    4e régiment étranger,camerone

    Le Cazal proposait une version inédite du sous-préfet aux champs