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C'était hier - Page 194

  • C'était hier : Le journal du Tour est passé par le France

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du samedi 11 août 2012.

    tour de france 2012Claude Aymar aux côtés de Didier, Julien et Marielle (Photos archives, Juillet 2012).

    C’était un dimanche festif, comme seul le Tour de France peut en procurer, et les cours chalabrois grouillaient d’une multitude cosmopolite, venue encourager les coureurs en partance pour l’Ariège, depuis Limoux. Bien avant que le trio d’échappés, formé de Sergio Paulinho, Martin Kruijswijk et le maillot vert Peter Sagan, ne s’engouffre dans une bastide pavoisée, les journalistes de France Télévisions avaient renoué avec la tradition.

    Comme ils prennent plaisir à le faire chaque fois que la Grande Boucle passe par le Kercorb, les commentateurs sportifs réservent une visite à l’hôtel de France. Une bonne habitude qui date peut-être du Tour 1961, lorsque Robert Chapatte en délicatesse avec un direct imminent, avait essayé de négocier un casse-croûte à Barthélémy Guilhem. Mais ceci est une autre histoire.

    Ainsi, après les consultants Raphaël Géminiani et Raymond Poulidor, les chroniqueurs Gérard Holtz, Nicolas Geay ou Laurent Bellet, Claude Aymar était présent dans les salons du France, accueilli par Didier et Marielle Limouzy, et leur fils Julien. L’occasion d’apprécier la sérénité d’une nuit chalabroise, et de refaire le plein d'énergie. Un copieux petit-déjeuner plus tard, et après avoir échangé quelques mots avec les sapeurs-pompiers de l’adjudant-chef Stéphane Ferrier, il était l’heure pour Claude Aymar de reprendre le fil du Tour. Non sans avoir salué l’hospitalité de ses hôtes qu’il reviendra saluer à la première occasion.

    tour de france 2012

    Les pensionnaires du centre du Kercorb en bonne compagnie sur la rampe du France

    tour de france 2012

    A l'heure du départ, Richard Conte et Nicolas Geay

    tour de france 2012

    Perception de casques imminente pour les motards de France Télévision 

  • C’était hier : La passion au bout des doigts de Violeta

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du samedi 10 août 2002.

    violette morenoVioleta, une artiste qui sort des sentiers battus (Photo archives, Août 2002).

    Elle signe ses toiles du nom de Violeta en faisant varier la magie des couleurs à l’infini, Violette Moreno s’est découvert un goût et des dispositions pour un art peu connu, la peinture sur soie. Dans l’intimité de la maison qu’elle occupe rue d’En Plumet, au pied du Pont-Neuf, Violette donne libre cours à son talent. Lorsque l’on évoque la peinture sur soie, on pense foulards, abat-jour, cravates, mais…

    Violette Moreno a voulu échapper à cette idée reçue en réalisant de superbes tableaux, exposés depuis le 18 juillet sur les cimaises de la Cazalette. Sans vouloir dévoiler ses secrets, nous dirons qu’il faut avant toute chose aimer créer le dessin, aimer mélanger les couleurs, voire même inventer et surtout être minutieux dans son travail. Toutes ses créations sont faites de façon artisanale, de la conception du dessin à la couture, sans oublier l’encadrement. Gutta, anti-fusant, aquarelle, pulvérisation, autant de techniques que Violeta s’efforce de maîtriser pour un résultat très prometteur. Les couleurs et le dessin séduiront plus d’un amateur d’art, les toiles sont visibles durant tout l’été à la Cazalette, route de Lavelanet où Violeta vous fera partager sa passion pour cette technique toute particulière qu’est la peinture sur soie.

  • C'était hier : Le trio gourmand des Chevaliers du Tougnol

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du jeudi 9 août 2012.

    Nouvellement créée, la confrérie des Chevaliers du Tougnol a pour objectif la promotion d’un pain à l’anis, véritable gourmandise.

    confrérie des chevaliers du tougnolContrairement aux Trois Mousquetaires, les Chevaliers du Tougnol sont trois (Photos archives, juillet 2012).

    A la faveur du vide-grenier organisé dimanche 5 août par l’association « Bon’Action » et sa présidente Geneviève Carbou, les nombreux chineurs déambulant sur les cours de la bastide ont eu la primeur d’une plaisante nouvelle. Un trio gourmand et accro à une spécialité à l’anis dont la formule reste à ce jour secrète, a mis sur pied la « Confrérie des Chevaliers du Tougnol ». Par cette initiative, ils souhaitent promouvoir une pâtisserie dont la seule évocation remet en mémoire des enseignes disparues, et qui avaient pour nom Huillet, Paquier, ou Calbo.

    Cette confrérie, dernière née des associations chalabroises, dont le siège se trouve au 2 Quai du Pont-Vieux, est présidée par Romain Sicre, Sébastien Danjou en est le secrétaire, Olivier Carbonneau le trésorier. Priorité des priorités, la promotion d’une spécialité du Kercorb, et le rétablissement du concours de confection du « tonhol », initié en 2001, et actuellement absent des programmes festifs. Egalement prévues, des cérémonies d’intronisation, dans les locaux de l’ancien hôtel-restaurant Pont. La visite sur le vide-grenier des écuyers du château, emmenés par Gilles Roméro, est venue confirmer que les adoubements pourraient aussi avoir lieu dans la salle d’armes de la vieille demeure des De Mauléon.

    confrérie des chevaliers du tougnol

    Comme le précise le président Romain Sicre, « un minimum d’engagement à la vie de l’association sera demandé, et l’adhésion se fera sur la base de critères très pointus et sérieux, avec notamment onze épreuves à effectuer le jour de l'adoubement ».

    Le bilan de cette première journée d’animation est plus que positif, en effet, avec quarante repas servis et 55 « tougnols » vendus, l’association a assuré deux mois de location pour son siège. Les Chevaliers du Tougnol tiennent à remercier Alain Poincheval pour la peinture gracieusement offerte, et Frédéric Paillard pour les paniers en osiers destinés à présenter les tougnols. Dernier petit détail, l’enseigne de la confrérie sera posée très prochainement au siège, superbe repère indiquant l’accès à une magnifique salle de réception. 

  • C'était hier : Cabaret Gavach : « La Rampe » a brillé de mille feux

    C’était un mardi 29 juillet et le Cercle Occitan del Quercorb  proposait aux Chalabroises et aux Chalabrois de se rendre au théâtre municipal,  « per s’espetar de rire » avec la troupe du Théâtre de la Rampe. L’article qui suit avait été publié dans l’édition de l’Indépendant du vendredi 8 août 1997.

    cabaret gavachVéronique Valéry, Myriam Petiot, Laurent Cavalié et Bruno Cécillon ont proposé un superbe spectacle très apprécié des Chalabrois et de leurs invités (Photo archives, Juillet 1997).

    Accueillis mardi dernier par le Cercle Occitan du Kercorb, les acteurs de la compagnie du Théâtre de la Rampe proposaient sur la scène du théâtre municipal « Cabaret Gavach », leur toute dernière création. De retour pour le plus grand bonheur d’un public chalabrois encore tout étourdi par le souvenir de « Occitania 39-45 » présenté le 22 décembre dernier, Véronique Valéry, Myriam Petiot, Laurent Cavalié et Bruno Cécillon ont offert une soirée pétillante pleine de « fantaisies bilingues et musicales ».

    Les situations burlesques se sont enchaînées par le biais de cinq petites pièces théâtrales reliées entre elles par la magie de la musique et des chants, dans un univers comique recréé par le quatuor de comédiens rodés à l’art du conte, de la farce et de la comedia dell arte. Lequel d’entre les spectateurs n’aurait pas payé pour voyager dans le compartiment de ce train roulant entre Montauban et Dieupentale, ou bien encore pour bénéficier des lumières de « l’adobaire », éventuel et lointain sosie d’Einstein ?

    Côté pratique, les habitués des lieux auront très certainement apprécié une variante peu ordinaire, le public étant invité à prendre place sur la scène, le spectacle se déroulant lui dans un décor planté à même le parterre du théâtre. S’il vous arrivait quelquefois d’apercevoir la porte du Cabaret Gavach entr’ouverte, n’hésitez surtout pas à entrer, le Cercle Occitan du Quercorb lui ne s’est pas posé de questions. Qu’il en soit chaleureusement remercié, ainsi que l’exceptionnelle « colha de creacion » de la Rampe.