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C'était hier - Page 192

  • Un jour, une image

    Au milieu de la décennie 1970, Chalabre voyait son image de « ville laborieuse » -pour reprendre les termes de Gaston Maugard- altérée par une nouvelle crise industrielle. Avec le temps qui a passé, on sait aujourd’hui que c’était la dernière.

    1975, la sirène de l’usine Canat ne règle plus le quotidien des Chalabrois, mais le  désir de ne rien céder au pessimisme et à la mélancolie donnera naissance à un sigle qui va s’imposer sans tarder dans les chaumières du Kercorb. Avec un des quelques privilèges qu’il leur reste, les pères de l’OPVC (Opération Vacances en Chalabrais) vont mettre l’imagination au pouvoir et repousser la morosité hors des murs de la bastide.

    opvc

    Photo collection Yves Saddier              

    Diverses animations viendront régulièrement animer les cours, à l’image d’une sérénade que les musiciens fédérés sous la bannière de l’OPVC avaient donné un soir d’été au pied du balcon de Malou et Robert, sur le Cours Sully. Malicieux et fantaisistes, René Berland, André Conte, Gérard Roncalli et leurs amis, n’en étaient pas moins des précurseurs.   

  • C'était hier : Avec la « Confrérie des Pénibles »

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du dimanche 18 août 2002.

    les péniblesAux premiers rousillous, les « Pénibles » montaient à Picaussel.

    C’était il y a à peine trente ans, une joyeuse équipe de Chalabrois se fédérait pour le meilleur, et un seul tour allait suffire afin de porter Roger Caux à la présidence de la « Confrérie des Pénibles ». Cette toute nouvelle association accueillait une majorité de quinquagénaires qui cultivaient un certain art de vivre et privilégiaient les rencontres conviviales. Les « Pénibles » se retrouvaient régulièrement en leur siège du café de la Paix, Cours Colbert, où ils étaient reçus comme il se doit par François et Ginette Lopez, maîtres des lieux. Animés par une belle complicité, les « Pénibles » étaient en réalité de vrais épicuriens dont nous sommes heureux d’évoquer le souvenir, en ayant une pensée pour tous ceux qui nous ont hélas quittés.

    Cliché ci-dessous, debout de gauche à droite : Christian Amouroux, Raymond Fort, Gabriel Gallardo, Pedro Molina, Jean Salvat, Roger Raynaud, Jacques Montagné, Roger Caux (assis), Louis Gimenez, Jacques Arcizet, François Sanchez, François Lopez, Victor Baro (assis masqué), Jean-Claude Cazettes (assis). Absent sur la photo, Pepe Villena, qui a remplacé Jacques Montagné, chargé de prendre la photo ci-dessus.        (Un grand merci à Francine Sanchez-Gayet pour ces photos)

    les pénibles

  • C’était hier : Evo Metal assure un maximum

    L’article publié avait paru dans l’Indépendant, édition du samedi 17 août 2002.

    evo metalUne hivernale est au programme de l’association Evo Métal (Photos archives, Août 2002).

    Ils avaient fait leurs grands débuts en août 2001, et ils avaient récidivé en janvier 2002, les motards chalabrois regroupés sous la bannière d’Evo Métal, ont une nouvelle fois prouvé qu’ils excellaient dans l’art d’organiser la fête.

    C’était à l’occasion du deuxième festival d’été organisé les 3 et 4 août derniers sur les cours chalabrois, lesquels ont connu un beau succès de participation. Une réussite à laquelle le team du président Jean-Paul Pierron veut associer ses nombreux partenaires, la municipalité mais aussi les riverains, qui ont prêté leur concours en cédant leur pas de porte l’espace d’un week-end entièrement dédié au culte de la moto.

    evo metal

    Si les gros cubes ont été les hôtes privilégiés du Kercorb, les amateurs de musique ont apprécié le choix des groupes proposés par Evo Metal. Paddy’s Return et Hot Gang avaient donné le tempo dès samedi et il revenait aux jeunes artistes de Be Yell Blues (photo ci-dessous) d’apporter dimanche la touche finale, à travers un concert digne des meilleures partitions des célèbres Blues Brothers.

    evo metal

    A l’évidence ça tourne pour les disciples de la griffe Harley Davidson, qui bénéficient il faut le dire, du précieux soutien de Viviane, Brigitte, Nathalie, Marie et Annabelle, aussi éprises de mécanique, que de leurs compagnons bikers. Les motards et les potes de Evo Metal planchent déjà sur la préparation d’un nouveau rendez-vous, lorsque l’hiver sera venu.

    evo metal

    Un peu de pluie est venue rafraîchir festivaliers et organisateurs

    evo metal

    Priorité absolue a été donnée à la fête

  • C'était hier : L'éolien fait débat même le dimanche

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du jeudi 16 août 2012.

    L'association « Le cri du vent » a sensibilisé les chalands du vide-greniers.

    le cri du ventJean-Luc Bénet (à gauche) a succédé à Jean-Louis Patisson à la présidence du Cri du vent (Photos archives, Août 2012).

    Dimanche 5 août, à la faveur d’un nouveau vide-grenier organisé sur les boulevards de la cité, un stand dressé sur le cours d’Aguesseau attirait particulièrement l’attention. L’occasion pour Jean-Luc Bénet, président de l’association le « Cri du vent », de sensibiliser le chaland sur le projet de parc éolien engagé sur les deux points culminants du Kercorb, par les communes de Montjardin (9 éoliennes) et Corbières (12 éoliennes).

    Et de préciser que l’action du « Cri du Vent » ne se résume pas à une opposition aux énergies renouvelables, mais est essentiellement une réaction face aux initiatives d’industriels issus du domaine privé. Comme mentionné sur des panneaux particulièrement explicites, les membres du « Cri du vent » disent oui au petit éolien, aux toitures photovoltaïques, au bois-énergie, à l’isolation des habitations, des locaux commerciaux et des bureaux, mais disent résolument non à l’éolien industriel.

    le cri du ventCôté chiffres, et après le retrait définitif de Sonnac-sur-l’Hers, intervenu au printemps 2011, les deux périmètres actuellement en cours de validation représentent 359 ha (40 % du territoire communal) et une puissance maximale de 31 MW pour Corbières, 61,5 ha (4,4 % du territoire communal) et une puissance maximale de 29 MW pour Montjardin.

    « Un pays sage respecte ses paysages » pouvait-on lire entre autres slogans avancés par les participants à une première action menée en 2009. A terme et d’ici à 2020, plus de 140 éoliennes devraient tourner sur une zone allant de Chalabre à Mirepoix. Comme l’explique Jean-Luc Bénet, « certains élus sont en train de vendre notre pays à un promoteur d’éolien industriel ». Il invite donc les personnes qui souhaitent exprimer leur opposition à ces projets, à participer à la grande manifestation qui aura lieu le samedi 29 septembre prochain. Et d’ajouter un mot de la fin certainement provisoire : « Les moulins à vent existaient bien avant le XVe siècle, et si l’éolienne était utile et efficace, Léonard de Vinci l’aurait inventée ».