L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du mercredi 26 septembre 2007.

Le 1er septembre dernier, Mike et Sandra Wagstaff ont passé la main à Yves Thébault, certain du réel avenir international de cette entreprise.  

Yves Thébault (au centre) aux côtés de Jean-Michel Laurens, succède à Mike et Sandra Wagstaff (Photo archives, septembre 2007).

En novembre 2004, la gare de Chalabre accueillait la société Luthès-Paris, spécialisée dans la commercialisation d’instruments de musique à cordes.  Après avoir transité par Hong-Kong et Vitry sur Seine, l’enseigne fondée à l’initiative de Mike et Sandra Wagstaff établissait ses quartiers en Kercorb où l’activité n’a depuis cessé de croître.

Mais les passions les plus fortes ne pouvant se dérober devant l’inflexible marche du temps, les fondateurs de Luthès-Paris s’accordaient pour faire de 2007 une année de transition vers la retraite. C’est ainsi qu’une nouvelle page vient de se tourner avec le changement de direction intervenu le 1° septembre dernier, Yves Thébault prenant le relais à la tête de la société. Une succession finalisée au cours de l’été et réalisée avec le soutien efficace de la Chambre de commerce et d’industrie de l’Aude et Jean-Michel Laurens son chargé de mission. Comme le précise ce dernier, « l’appui à la transmission-reprise de sociétés constitue une des priorités majeures de la politique régionale, compte tenu des enjeux territoriaux que représente la pérennisation du tissu des entreprises. En effet, en Languedoc Roussillon près de 30% d’entre elles seront à transmettre dans les prochaines années, du fait de l’âge de leurs dirigeants».

Un retour à la musique et à l'hexagone     Ancien pensionnaire du conservatoire du Mans, Yves Thébault est donc appelé à jouer une nouvelle partition, fort de vingt-cinq années d’expérience internationale en Europe, Amérique du Sud et Europe de l’Est. En poste à Londres, Francfort puis Paris et après quatorze années d’activités dans le comté anglais du Dorset, Yves Thébault et sa famille ont souhaité retrouver l’hexagone, impressionnés par la qualité de l’environnement dans l’Aude. Ce retour vers le milieu de la musique abandonné en 1974 va permettre à Yves Thébault de « mettre son expérience au service du développement de Luthès-Paris, société qui possède un réel avenir international ». Aidé en cela par « le fantastique soutien de la CCI, le dynamisme des organismes régionaux au service du repreneur, et la réactivité positive du projet au niveau bancaire ».

L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du jeudi 26 septembre 2002. L'occasion de rappeler que la 4e édition de la Ronde du Kercorb aura lieu le dimanche 2 octobre prochain. Les inscriptions en ligne peuvent se faire sur Chronostart https://chrono-start.com/events/la-ronde-du-kercorb/ ou sur place le jour de la course.

Renseignements lesfouleesdukercorb@gmail.com ou Pascal Ilhat au 06 87 36 20 57.

Avant de rivaliser avec les légionnaires du 4e Régiment Etranger, les fondeurs chalabrois avaient peaufiné leur condition sur le sable chaud de Canet-Plage (Photo archives, Juin 2001). De gauche à droite, Thierry Noy, Jean Martinez, Christian Moralès, Aurélien Moralès, Francis Amouroux, Antoine Salas. 

Les coureurs de fond chalabrois s’étaient déplacés en force ce samedi 21 septembre à Castelnaudary, afin de prendre le départ du 25e semi-marathon organisé par le 4e Régiment Etranger. Le vice-président Jean-Paul Cnocquart enregistrait avec plaisir une forte participation de ses protégés, particulièrement motivés pour leur première participation à l’épreuve. Ce qui peut paraître la moindre des choses lorsque l’on représente les couleurs de la patrie natale du capitaine Jean Danjou, héros de la Légion.

Concentrés au beau milieu des 1036 concurrents engagés pour les 21,1 km au programme, les Chalabrois ont obtenu les résultats suivants : Claude Cnocquart termine à la 152e place en 1 h 33’ 06, Christian Moralès 153e en 1 h 33’ 07, Thierry Noy 252e en 1 h 36’ 37, Jean Martinez 406e en 1 h 40’ 57, Francis Amouroux 663e en 1 h 48’ 24 et Jean-Pierre Silvestre 772e en 1 h 52’ 46. Auparavant, Thierry Cnocquart s’était élancé sur le 10 km en compagnie de 209 autres concurrents, et « Titou » termine en 26e position, réalisant un temps de 41’ 20.

Les Foulées du Kercorb seront dimanche 29 septembre à Limoux où elles prendront le départ du VIIIe Challenge PaCouLix organisé par l’équipe du président Daniel Tédo.   

L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du lundi 25 septembre 2017

L'espoir en pointillé dans le ciel du Chalabrais (Photos archives, Septembre 2017).

Le geste aura été symbolique, mais les ballons qui s’élevaient au-dessus de la chapelle du Calvaire en ce samedi 9 septembre, auront offert un superbe contraste avec la triste noirceur du ciel. Cette initiative souhaitée par les responsables de la Ligue contre le cancer en pays chalabrais, était associée avec une marche programmée sur le sentier de découverte qui mène vers la chapelle de Réparation.

Stoïques sous un déluge de pluie et de vent, les promeneurs partis du collège Antoine-Pons auront rallié les hauteurs de Chalabre sans que l’humidité persistante n’altère leur bonne humeur. Privé d’un panorama habituellement incomparable, chacun aura toutefois trouvé refuge dans un espace autrefois dévolu à l’ermite des lieux. Intermède de trop courte durée, car les marcheurs profitant d’une fenêtre météo, lanceront des ballons symboles d’espoir, encouragés à percer la noire coupole nuageuse.

La journée avait également permis d'emprunter le sentier de découverte de la nature, créé en 2001 par les collégiens, et restauré en 2017 avec le concours de l’association « Il était une fois Chalabre »

Alexandre Granger, Michel Brembilla et Patrick Rault dévoilent un des nouveaux visuels

http://chalabre24hactus.blogspirit.com/archive/2017/09/19/le-sentier-d-interpretation-du-calvaire-a-retrouve-des-coule.html

L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 23 septembre 2007.

Face aux Pyrénées, la Vierge accueille le promeneur et veille sur le village, et sur le nouvel hôpital  (Photo archives, septembre 2007).

Le 22 mars dernier, les pensionnaires de l’hôpital local quittaient l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques, pour prendre leurs quartiers dans le nouvel établissement des Hauts de Bon-Accueil. Ils mettaient ainsi un terme au bail établi le 7 juin 1582, selon la volonté de « Maître Jehan Prévost, prestre et recteur du lieu de Lavelanet », lequel voulait permettre « aux pauvres de Dieu d’avoir retraicte pour leur soulaige (ment) en la ville de Schalabre ». Une donation qui allait conférer à une maison et son jardin de la rue Saint-Pierre, le statut reconnu d’hospice, puis d’école, sous la direction des disciples de Sœur Marie Javouhey, avant de devenir maison de retraite et enfin hôpital local.

Ce lieu chargé d’histoire, et désormais promis à une vente prochaine, a vu récemment partir le dernier vestige qui le reliait à son passé, en l’occurrence une statue de la Vierge, érigée dans le jardin en 1872. Avant que les promoteurs n’attribuent une nouvelle vocation à l’endroit, et avec l’accord de la municipalité et des Soeurs de la Présentation de Marie, Jean-Jacques Aulombard, directeur de l’hôpital, a souhaité que le monument retrouve une place dans le patrimoine local. Grâce aux bons soins de Patrice Azam, Philippe Oliver et Marc Rivals, la représentation de la Vierge a rallié les hauts de la chapelle du Calvaire.

Cette opération délicate, a été menée à bien par les services techniques de l’hôpital, confrontés à de nombreuses difficultés relatives au montage, déplacement et remontage d’un vestige fragilisé par le temps. Lequel a pris de la hauteur, pour mieux embrasser la « Prima Kercorbis Civitas » (première cité du Kercorb), et afin que les pensionnaires du nouvel hôpital puissent en levant les yeux, apercevoir la Vierge qu’ils ont connue.