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C'était hier - Page 235

  • C’était hier : Le FCC s’incline logiquement en coupe de France

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 4 septembre 2012.

    fc chalabre football,fa carcassonneLes « rouge » du FAC ont multiplié les temps d’avance sur un FCC en apprentissage (Photos archives, août 2012).

    La première sortie officielle sur leur herbe des footballeurs du FCC, s’est soldée par une lourde défaite face à la cylindrée du FC Carcassonne-Villabe, score final 0 à 10 (mi-temps 0-4). Cette rencontre comptant pour le deuxième tour de la coupe de France revêtait une infime part d’incertitude, dans la mesure où les visiteurs évoluent en Division honneur, soit trois étages au-dessus des joueurs du président Olivier Cazas. La barre était placée d’autant plus haut que les Chalabrois devait se passer de leur gardien Alexandre Cassagnaud et de Fabrice Canal, deux éléments clef du système défensif.

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    Le premier quart d’heure verra une domination pressante des joueurs coachés par le duo Malick Niang-Farid Diaf. Tandis que le FCC court après le ballon et essaie de placer des contres, un premier ballon frappe le montant de Théo Rosich, gardien reconverti dans l’urgence. Premier coup de semonce avant l’ouverture du score qui interviendra à la 16e minute. Un pénalty sévère sifflé par Himed Boutaleb à l’approche de la demi-heure, viendra asseoir la domination des Facois (0-2). La jeune formation du Kercorb tentera de remonter des ballons pour une attaque à la peine, qui n’inquiètera que très rarement Hugo Martin, le portier de la préfecture. Un tir croisé et une tête viendront ensuite plier l’aventure en coupe pour des Chalabrois menés 0 à 4 à la pause.

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    Le cavalier seul des partenaires du capitaine Jazib Touzani va continuer trois minutes après la reprise, avec un cadeau de la défense pour un score de 0 à 5. Cinq autres buts seront encaissés par des « bleu et blanc » ayant déjà l’esprit tourné vers le championnat de première division qui commencera dimanche prochain à Alzonne. Au final, victoire logique du onze carcassonnais, face à une équipe remaniée à l’intersaison, et animée par de jeunes éléments en quête d’expérience.

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  • Tréziers : les 10 ans du boulodrome et du jardin d'enfants

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du dimanche 2 septembre 2012.

    tréziersLes Tréziérois et leurs élus ont partagé le ruban inaugural (Photo archives, Août 2012).

    Le dimanche 26 août était jour de fête pour les habitants de Tréziers, invités à se retrouver à l’occasion de l’inauguration d’un boulodrome, doublé d’une aire de jeux pour enfants. Cette cérémonie officielle était présidée par Jean-Christophe Gauvrit, maire de la commune, accompagné du conseil municipal. A leurs côtés MM. Jacques Durand, conseiller général du canton d’Alaigne et représentant André Viola, président du conseil général, et Jean-Jacques Aulombard, conseiller général du canton de Chalabre.

    Après avoir salué l’investissement de son équipe afin que ce projet, aidé par le département et l’état, puisse voir le jour, Jean-Christophe Gauvrit revenait sur l’importance d’une telle réalisation pour la commune : « Cet endroit est désormais dédié aux enfants, mais également aux familles, ainsi qu’à celles qui nous font le plaisir de nous rendre visite ». L’occasion de rappeler que la population tréziéroise est en constante évolution, passée de 33 habitants en 1962, à 110, chiffre arrêté lors du recensement effectué en 2012.

    Pour conclure, le premier magistrat de la petite commune sise à l’extrême nord-ouest du canton, invitait l’assistance à lever le verre à l’ouverture d’un nouvel espace public.

  • C'était hier : A grandes foulées sur le plateau de Sault

    Voilà maintenant vingt ans, une équipe chalabroise était montée sur le plateau, juste pour profiter d’une bonne bouffée d’oxygène, et pour constater que les bénévoles de « Sports en Pays de Sault », était déjà au top dans le registre de l’organisation et de l’hospitalité. L’article mis en ligne avait été publié le lundi 2 septembre 2002 dans le journal l’Indépendant.

    foulées du kercorbLes coureurs de fond chalabrois ont fait la course avec les nuages (Photos archives, Août 2002).

    Dimanche 25 août, les coureurs de fond chalabrois étaient à Belvis au départ de la 2e Ronde des Sapins, course organisée par l’association Sports en Pays de Sault et son président Adrien Giupponi. En dépit d’un ciel très chargé, 201 concurrents se pressaient sur la ligne de départ, parmi lesquels les représentants des Foulées du Kercorb.

    Libérée par le starter à 10h et quelques secondes, la meute des coureurs allait prendre la direction de la Malayrède via un long faux plat descendant, précédant l’entrée dans les bois. Les affaires se compliquaient alors, certains virages étant délicats à négocier en raison d’un terrain rendu boueux par les pluies de la veille. Après un passage à hauteur de la cabane des Maquisards de Picaussel, le clocher d’Espezel pointait le bout de sa flèche, indiquant l’arrivée imminente à des concurrents heureux d’être enfin sortis du bois.

    Au terme de 12,5 kms de course, Laurent, Thierry, Gérald, Jean et Antoine franchissaient la ligne sur la place d’Espezel, peu de temps avant que la pluie ne vienne refroidir les troupes. La chaleur de l’accueil réservé aux concurrents dans la salle des fêtes de Belcaire par l’équipe du président Giupponi fera vite oublier que dehors il pleut des trombes. La table étant excellente, il pouvait bien pleuvoir. Bonne continuation aux coureurs du Chalabrais, et félicitations aux équipiers du duo Giupponi-Boyé qui ont encore démontré que l’hospitalité en Pays-de-Sault n’est pas un vain mot.

    foulées du kercorb

  • C'était hier : Paul Manaut, sculpteur, dessinateur et aquarelliste

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’édition du dimanche 1er septembre 2002 du journal L’Indépendant.  

    En ce mois d’août 2002, « La grand-mère et l’enfant » ont pris congé des berges de l’Hers afin de prendre place au cœur de la cité chalabroise, un lieu certainement plus conforme pour l’œuvre sculptée par Paul Manaut.

    paul manaut

    A l’initiative de la municipalité, ce transfert réalisé l’année du 120e anniversaire de la naissance du sculpteur et peintre languedocien, s’accompagnait d’une exposition d’huiles et aquarelles issues pour la plupart de collections privées. Ce fut donc un moment rare offert aux Chalabrois qui découvraient ou redécouvraient sur les cimaises de la mairie, les talents d’un enfant de Chalabre, né à Lavelanet certes, mais très présent dans la mémoire collective du village.

    paul manaut

    Marie-Annick Serrus Crampagne a retracé le parcours de Paul Manaut

    Photos archives, août 2002         

    Fils de Barthélémy Manaut et Berthe Gabarrou, Paul Manaut né le 20 mars 1882 fait ses études au collège de Toulouse avant d’intégrer l’école des Beaux-Arts de la Ville rose. De 1900 à 1903, il accumule prix et accessits, il obtient en 1904 le grand prix municipal de sculpture et entre à l’école supérieure des Beaux-Arts de Paris où il est admis dans l’atelier de Jules Coutant. Il concourt pour le très célèbre Prix de Rome, 10e en 1911, 7e en 1912, ce qui lui vaut du député audois Dujardin-Baumetz, sous-secrétaire d’état aux Beaux-Arts, une première commande officielle, le buste en bronze du général Lapasset. Une œuvre qui disparut de Carcassonne en 1941, probablement sacrifiée à la fonte.

    paul manautEn 1913, Paul Manaut quitte l’Europe pour l’Argentine où sa famille a des intérêts. Il reviendra sur le vieux continent en 1922, Toulouse, Paris, Anglet, seront ses lieux de résidence. En 1937 il est au sommet de sa maturité créatrice, une commande du sous-secrétaire d’état à la protection de l’enfance pour la ville et l’hospice de Périgueux, aboutira à « La Trilogie de la Maternité », véritable manifeste artistique de Paul Manaut.            

    Durant l’exode de 1940, il quitte Paris pour retrouver ses racines à Chalabre. Durant la période 1945-1948 il multiplie les expositions en participant aux salons locaux. C’est une époque d’intense création, où l’artiste s’affirme comme statuaire régional : statue Armand Barbès, buste Paul Sabatier à Carcassonne, monument à Jean Jaurès à Lavelanet, école Jules-Ferry et bas-relief des Vendanges à Narbonne, les Fables de la Fontaine à Couiza, monument aux Martyrs de Rimont, fronton de la mairie et de l’école à Trèbes, Fillette et nouveau-né à Port-la-Nouvelle, Mère et enfant à Capendu, et la Grand-mère et l’enfant à Chalabre.

    Le 16 octobre 1959, Paul Manaut s’éteint à Chalabre, victime d’une crise cardiaque, il est inhumé au cimetière Saint-Pierre. Après son décès, la ville de Carcassonne offrira la Grand-mère et l’enfant à la ville de Chalabre, une œuvre qui a retrouvé aujourd’hui la place qui lui revient.

    paul manaut

    Années 1970, « La grand-mère et l’enfant » dans le jardin des bords de l’Hers