L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du samedi 14 janvier 2012
Progression sous le soleil pour Henri, Thierry et Jean (Photos archives, Décembre 2011).
Leur paquetage était prêt depuis plusieurs jours déjà, et les randonneurs du Kercorb n'ont eu qu'à bondir sur leur bâton de pèlerin, dès réception d'une feuille de route proposant une petite hivernale vers le pic Saint-Barthélémy. Le soleil n'éclairait pas encore les murailles du Pog de Montségur lorsque le quatuor arrivait en vue des « Cimes », refuge de la confrérie des montagnards de Montferrier, emmenée par l'ami Nicolas Serrano.
Malgré un enneigement conséquent, l'approche vers la mine du Fangas s'effectuera sans encombre, mais le bref pèlerinage effectué jusqu'au « Monuments aux Vivantes » grèvera malheureusement le capital temps de la cordée. Si la progression vers le sommet sera grandement facilitée par l'utilisation des crampons sur une neige verglacée et étincelante, la course du soleil à cette période de l'année ne permettra pas cette fois d'atteindre le pic et son sommet à 2349 mètres. A quelques quarante minutes du but, la sagesse voudra que le choix du retour dans la vallée soit pris à l'unanimité, d'autant que la brume arrivait depuis la vallée du Touyre, à la vitesse du cheval au galop. Une petite déception pour Henri, petit dernier de la cordée, appelé à renouveler l'essai, ce qui ne devrait lui poser aucun problème.

Faire l'impasse sur un ravitaillement reste l'erreur à ne pas commettre
Ignorée par les isards et autre grands tétras, l'équipe chalabroise entreprendra la descente non sans avoir pris soin de reprendre quelques forces à l'abri du vent et dans la chaleur d'une belle congère. L'occasion d'observer, malgré des doigts engourdis, la facilité avec laquelle le vin se bonifie en altitude. La descente par les lacs ne sera bien sûr pas possible, mais le bon air emmagasiné sur les crêtes ariégeoises aura tonifié nos marcheurs, qui ont réussi entre deux réveillons, à refaire leur capital oxygène, et à satisfaire à une immuable tradition.

« Mumu » entourée de Dominique et Sébastien, pour souffler une première bougie (Photos archives, Janvier 2007).






Régine présente de superbes spécimens de bonsaï (Photo archives, janvier 2002).
Pour les non initiés, Didier précise que le bonsaï n’est pas obtenu à partir d’une graine, mais prélevé dans la nature, et il suggère de commencer avec l’ulmus parvifolia, parce qu’il est très rustique. Notre horticulteur visiblement très expérimenté parvient ainsi à créer de véritables oeuvres d’art à partir de semis, de sauvageons, de boutures ou par marcottage. Une technique qui consiste à enterrer ou enraciner un organe végétal aérien qui sera ensuite séparé de la plante mère. Il s’agit alors de retrouver les formes des arbres telles qu’elles se présentent dans la nature, formes en balai, tronc incliné, en cascade, troncs multiples…