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C'était hier - Page 45

  • C'était hier : L'Indépendant en vente à la boutique de Louis Dieng

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du mardi 11 mai 1999.

    louis dieng

    Louis Dieng succède à Robert et Lalou Pautrot

    Photo archives, Mai 1999

    Après le départ annoncé de Robert et Lalou Pautrot (photo ci-dessous, archives, juin 1996) auxquels nous adressons un salut amical, les Chalabrois ont enregistré l'arrivée en Kercorb d'un nouveau visage en la personne de Louis Dieng, auquel nous souhaitons la bienvenue. louis diengInstallé cours Docteur Joseph-Raynaud où il veille depuis quelques semaines déjà aux destinées de « La Boutique », Louis Dieng est originaire de la région montpelliéraine et possède une forte expérience professionnelle dans le domaine commercial.

    Tabac, loto, articles de chasse et pêche, bimbeloterie, articles ménagers et dépôt de presse, Louis Dieng se veut au service du client et vous assure de son meilleur accueil.

    Par ailleurs, il nous prie de communiquer qu'il se tient à la disposition des pêcheurs désireux de retirer leur carte. Louis Dieng vous attend à « La Boutique », nous lui souhaitons une parfaite adaptation en Kercorb.

  • C'était hier : Jean-Pierre Moire, naturopathe, a choisi d’exercer en Kercorb

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'indépendant, édition du samedi 9 mai 2009

    jean-pierre moireJean-Pierre Moire exerce au n° 1, rue de la mairie

    Photo archives, Mai 2009

    « Le Kercorb est une jolie région, j’ai décidé de m’y installer puis d’aller à la rencontre de ses habitants, que je trouve sincères et authentiques ». Etabli depuis plusieurs mois au n° 1 de la rue de la Mairie, Jean-Pierre Moire reconnaît avoir trouvé dans le Chalabrais cet espace et cette lumière qui pourvoient le potentiel énergétique nécessaire à la bonne santé de tout individu. Citoyen parisien quarante années durant, rompu à tout ce que l’hôtellerie peut proposer comme responsabilités, il décide un jour de changer de métier, juste pour ralentir le rythme d’une vie trop effrénée à son goût. La démarche sera aussi courageuse que les études seront difficiles, mais Jean-Pierre Moire va enchaîner avec succès huit années d’étude d’une discipline qu’il pratique maintenant depuis plus de vingt ans, la naturopathie.

    Il précise comment « le naturopathe vise avant tout à préserver le capital santé de chaque individu, en optimisant ce fameux potentiel énergétique ». Il dispose pour cela d’un arsenal de dix disciplines avec lesquelles il va pouvoir améliorer l’état général ou spécifique de la personne. Il est en quelque sorte un médecin généraliste de la prévention, proche des techniques chinoises, des ostéopathes, il préconise une alimentation bien pensée, la naturopathie étant fondamentalement basée sur le principe de préservation de l’énergie vitale. « Elle est une synthèse de plusieurs disciplines qui cherchent à protéger ou restaurer le capital santé et améliorer par là même une qualité de vie souvent perdue ou altérée ».

    Jean-Pierre Moire souligne aussi combien cette discipline est intimement liée avec l’hygiénisme, qui plonge ses racines très anciennes vers ces peuples de bon sens aux gestes simples mais justes, qui utilisaient les soins naturels telluriques, les plantes, les élixirs, la sophrologie et la relaxation, les eaux thermales, les roches, les argiles. Un savoir qui s’est en partie effacé au bénéfice de la médecine dite moderne.

    Véritable écologie de la santé, la naturopathie ne dissocie pas l’harmonie de l’humain à celle de la planète nourricière, elle respecte l’être dans sa globalité corporelle, psychologique et spirituelle. A l’évidence, une rencontre avec un thérapeute de cet ordre là n’est jamais un moment anodin : « L’homme moderne doit absolument, et c‘est vital pour sa survie, retrouver par ces techniques simples et ancestrales, voire millénaires pour certaines, ce supplément de santé et de beauté, de vie et de longévité faisant partie intégrante de son essence primitive ».

  • C'était hier : Une colonie d’abeilles en vol de reconnaissance

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du mercredi 8 mai 2019.

    L'occasion de rappeler que les essaimages ont commencé, et qu'il est recommandé de contacter nos apiculteurs locaux, Aurélien Pierron, Sébastien Danjou, Nicolas Serano, Benoit Lestienne. 

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    Lana, Aurélien et Océane ont rassemblé l’essaim autour de sa reine

    Photos archives, Avril 2019

    Elle a pris l’habitude de devancer un mois de mai qui attend son heure, la période d’essaimage a commencé, avec la visite d’une colonie d’abeilles, en pause sur un seringat aux abords de la Croix des Missions. C’était samedi et un bourdonnement familier a rassemblé les riverains qui ont fait appel à un spécialiste du cru, épaulé dans sa délicate mission par son épouse et sa fille.

    Essaim 20 avril 2019 002.jpgSur les traces de nos concitoyens Louis Monnier, Victor Teisseyre ou Félicien Huillet, trois apiculteurs amateurs, Aurélien, Lana et Océane Pierron, auront tôt fait de guider la reine vers une ruche placée au pied de l’arbuste refuge.

    « J'ai du respect pour les abeilles »     Un bon millier d’abeilles se voyaient invitées à rejoindre leur supérieure, et en moins de demi-heure le tour était joué, sans que l’on ait à déplorer la moindre piqûre. Parfaitement renseigné quant aux us et coutumes de la famille des hyménoptères, Aurélien Pierron explique comment son intérêt pour les abeilles est né au hasard de rencontres et de lectures : « J’ai du respect pour les abeilles, elles sont fascinantes. Je pense aussi que c’est une question d’éducation et de sensibilisation, pour le respect de la nature. C’est ce que j’aimerais transmettre à mes enfants avant tout, et partager avec ceux qui seront curieux ». Tout en laissant un peu de temps aux retardataires, il ajoute en souriant : « L’avantage de cette activité, c’est qu’elle peut être pratiquée en famille ».

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    Du haut de ses cinq ans, Lana n’en est pas à son premier sauvetage de vaillantes « ouvrières », et à l’heure qu’il est, tout ce petit monde butine au pied du Plantaurel, invité à perpétuer son bienfaisant ministère. Les ruches sont positionnées sur les secteurs de Chalabre et Sainte-Colombe-sur-l’Hers, mais Aurélien Pierron intervient également sur les alentours. Pour le contacter, 06 83 19 36 75, et évidemment, les interventions sont gratuites.

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  • C'était hier : Carnaval : No future pour Badaluc

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    Monarque intermittent de la fête, Badaluc cultive l'indulgence. Rendez-vous en 2015

    La nouvelle a de quoi surprendre, sa majesté Badaluc le 46e s'est volatilisée dans les flammes infernales, dimanche 4 mai en place Charles-Amouroux. Rien ne laissait présager un tel dénouement, même si la présence d'une armada de clones de Belzébuth, la veille sur les boulevards, aurait dû mettre la puce à l'oreille.

    Le jour d'avant bien sûr, Badaluc XLVI paradait sur les cours d'Aguesseau, Colbert et Sully, guidé sur la terre de ses ancêtres, par « Jojo de Bon-Accueil ». D'abord jusqu'aux abords de la halle aux blés, où les clefs de la ville allaient lui être remises, en musique, grâce aux accords parfaits des baladins de l'OPVC. Puis dans les estaminets, où il poursuivra sa tournée triomphale, sous un déluge de confettis et autres fumigènes. Avec le lever du jour, le calme reviendra sur les boulevards.

    badaluc 2014

    Tout basculera en ce dimanche de floréal, quand un quartet d'hommes en robe, impuissants, laissera retomber sur le boulodrome, un verdict sans surprise. Mise au supplice, son altesse moins sérénissime « Emett Badaluc Brown », trouvera les ressources pour rallumer son convecteur temporel. Et rejoindre ses ancêtres, peut-être même ses successeurs.

    Une fois encore, le monarque intermittent du Kercorb a terminé sa visite dans un brasier diabolique, et le bon peuple de Chalabre de se demander s'il ne serait pas opportun de confisquer le pré carré des spécialistes du cochonnet. Pour planter en lieu et place, quelques brins de clémence.