Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

C'était hier - Page 46

  • C'était hier : Les acteurs du tourisme réunis par le Pays d'Accueil

    L'article mis en ligne avait paru dans l'indépendant, édition du jeudi 6 mai 2004.

    2004 Romero avril 2004 002.jpg

    Gilles Romero a assuré une visite guidée sous les tapisseries de la demeure des Mauléon

    Photos archives, Avril 2004

    Dans la perspective d'une relance de ses actions à l'échelle du territoire, l'association du Pays d'Accueil Touristique en Quercorb (PATQ), présidée par Marie-Christine Muelas, réunissait dernièrement l'ensemble des acteurs locaux du tourisme et de l'animation. Une rencontre qui s'est tenue dans un cadre témoin du passé chalabrois, à l'invitation de Gilles Romero (photo ci-dessous), nouveau maître des lieux et initiateur du projet de Château-Chalabre, parc historique inauguré en mars 2002.

    2004 Romero avril 001.JPG

    Après une visite du château assurée par un maître de cérémonie en tenue d'époque, Marie-Christine Muelas et Sébastien Erpelding animateur du PATQ ont défini les objectifs du Pays d'Accueil et son rôle de coordination entre les acteurs touristiques présents sur le Quercorb. Un exposé destiné à définir les perspectives de travail qui puissent garantir au visiteur une information large et de qualité, par le biais notamment d'un classeur promotionnel « Séjournez en Quercorb ». Outil destiné à favoriser le tissage d'un véritable réseau de prestataires, lesquels ont été invités à le personnaliser, à l'enrichir et à le faire vivre, en définitive à adopter une démarche participative.

    2004 Romero avril 2004 003.jpg

    Le Pays d'Accueil Touristique en Quercorb et son conseil d'administration emmené par Marie-Christine Muelas (présidente), Patrick Rault (vice-président), Jeanine Rigaud (secrétaire) et Gilles Romero (trésorier) aspire à une mise à disposition efficace de moyens humains, techniques et financiers. Ainsi de nouveaux rendez-vous sont envisagés sur d'autres sites, afin de privilégier les contacts entre prestataires, lesquels ont profité de cette première rencontre pour procéder à un échange de documentation.

  • C'était hier : Serge Fournié explore le temps

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du mercredi 5 mai 1999.

    serge fourniéSerge Fournié ou l'art de mêler histoire et anecdotes

    Photos archives, Avril 1999

    L'invitation au voyage offerte vendredi par l'association pour la sauvegarde du patrimoine artistique en Kercorb (ASPAK) a permis aux Chalabrois et aux habitants du pays chalabrais d'effectuer un extraordinaire périple dans le temps. Lorsque Chalabre s'appelait encore Eissalabra, lorsque le bon roi Henri IV confirmait les exemptions de « la Terre Privilégiée », ou bien encore lorsque la communauté d'habitants était en procès avec le seigneur de Chalabre pour le paiement de droits seigneuriaux et l'exercice de justice. Initiée par Marie-Louise Saddier, présidente de l'association, cette conférence-débat aura été magistralement animée par notre concitoyen Serge Fournié, lequel excelle dans l'art d'accommoder réalité historique et faits anecdotiques. Partagé entre plusieurs passions, Serge Fournié prospecte avec une infinie patience dans les archives municipales où il découvre chaque jour, que l'histoire avec un grand H est pavée de raccourcis et que les temps jadis ne sont pas si lointains qu'il semble.

    serge fournié

    Il y a presque cent ans, le juin 1900, le conseil municipal se réunissait afin de voter le dernier budget du siècle. C'est ainsi que le délibéré permet d'apprendre pêle-mêle, que les droits de pesage et de mesurage rapportaient 395 F à la commune, les droits de location de places aux halles, foires, marchés ou abattoir 1 855 F, le produit de la taxe sur les chiens 241 F, le produit de la taxe sur les vélocipèdes 563 F, l'indemnité pour loyer des étalons 40 F, l'impôt sur les chevaux et voitures 24 F.

    Dans la rubrique dépenses, 850 F étaient alloués pour le traitement du secrétaire de mairie, 600 pour l'agent de police, 50 pour l'inscription militaire des écoles, 200 pour la fête locale, 599 pour la fête nationale du 14 juillet, 297 réservés à l'achat de livres pour les élèves indigents, 35 pour le tambour des pompiers, 600 pour le traitement du fossoyeur, 20 pour la taxe des biens de mainmorte, et enfin 20 F pour la fête du Cazal Sainte-Marie.

    Devant le franc succès obtenu par cette première rencontre, l'ASPAK et Serge Fournié prenaient congé de leur auditoire en les invitant à une deuxième soirée prévue pour le samedi 22 mai prochain.

  • C'était hier : Mouvement de troupes sur le cours Sully

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du mercredi 4 mai 1994. Il faut se souvenir que l'année précédente, dans la nuit même qui avait suivi son accueil triomphal, Son Altesse Sérénissime Badaluc XXVI était partie en fumée, avec une bonne journée d'avance. L'enquête avait rapidement repoussé la thèse du suicide, et puis, plus rien, trente ans après, les juges noctambules courent toujours. L'heure peut-être pour les amateurs de « cold cases », de faire toute la lumière sur cet épisode funeste.

    badaluc 1994

    Au petit jour, en attendant la relève

    Photo archives, Avril 1994

    (par les effets de la pluie de la nuit, Badaluc le XXVIe s'était trouvé tout à coup rajeuni)

    Sera-t-il possible dans les années qui viennent, de recevoir encore les dignes successeurs de Badaluc XXVI ? L'information n'avait pas été révélée, et l'OPVC a préféré attendre que retombe la fièvre d'un week-end de carnaval, avant de confier combien la surveillance de cet illustre visiteur avait été difficile à assurer.

    Ce que l'on peut comprendre, car ils ne voulaient en aucun cas, revivre la même mésaventure qu'en 1993. Les Chalabroises et les Chalabrois auront été en mesure cette fois, de profiter de la fête jusqu'au bout, mais il aura fallu que l'OPVC utilise les grands moyens, au risque de se mettre hors-la-loi.