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C'était hier - Page 50

  • C'était hier : Les eaux du lac ont submergé la digue et fragilisé l'ouvrage

    L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du samedi 25 janvier 2020.

    Inondation. 90 000 m3 au lieu de 40 000 m3 en situation normale.

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    Les eaux du Chalabreil submergent la digue

    Photo Jean-Marie Lafitte,  archives, Janvier 2020

    Voilà bien longtemps que les trois cours d’eau baignant la cité chalabroise n’avaient atteint une telle cote d’alerte, avec un pic intervenant mercredi aux environs de 17 heures. Si l’Hers et le Blau furent par le passé les deux rivières les plus menaçantes lors d’épisodes pluvieux inhabituels, le « petit » Chalabreil aura été cette fois l’objet de toutes les attentions.

    Dégâts importants     Et pour cause, ce ruisseau qui alimente le lac de Chalabre, gonflé par les eaux de ruissellement, a littéralement sauté les limites de son lit habituel, occasionnant des dégâts importants au niveau de la coopérative agricole mais aussi et surtout dans l’enceinte de l’entreprise de monuments funéraires Escande. Un fait exceptionnel rendu possible après que les eaux du plan d’eau, situé en amont, aient franchi la digue artificielle qui depuis la fin des années 1970, date de sa construction, avait empêché toute submersion. Mercredi 22 janvier à l’heure où les eaux du lac submergeaient la digue, le volume était évalué à 90 000 m3, alors que le volume de remplissage normal se situe entre 30 et 40 000 m3.

    Aussitôt et en coordination avec les services de la mairie, des sapeurs-pompiers et de la gendarmerie, la décision était prise de mettre en sécurité l’ensemble des riverains du quartier de la Plaine du Pont-Neuf. L’évacuation intervenait aux alentours de 17 heures, d’abord vers le gymnase puis à l’école Louis-Pergaud, avant un hébergement chez l’habitant pour la nuit. Un rapport identifiant les désordres causés sur cette digue a été transmis à la DDTM et la DREAL. Ces deux services spécialisés dans l’hydraulique et les barrages définiront avec la commune de Chalabre, les mesures à mettre en oeuvre pour consolider l’ouvrage qui a subi de nombreux assauts.

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    La rivière Chalabreil peu avant d’atteindre son embouchure

    Photos archives, Janvier 2020

    Après les évacuations, le nettoyage     L’Hers et le Blau n’auront pas été en reste, dans une moindre mesure certes, avec des inondations au quartier du Moulin et rue du Pont-de-l’Hers, des secteurs situés au confluent des trois vallées. Mobilisés dès la première heure, les pensionnaires du centre de secours Jean-Cabanier ont procédé à de nombreuses missions de reconnaissance, à Chalabre et sur les villages voisins. Après avoir procédé à plusieurs évacuations, et alors que la décrue semble s’amorcer, les hommes du lieutenant Jean-Marie Lafitte se préparent à repartir sur le terrain, afin de procéder aux opérations de nettoyage des zones sinistrées, et à retirer autant que faire se peut, toute trace d’un phénomène climatique d’exception.

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    La plaine du Pont-Neuf, en aval du plan d’eau

  • C’était hier : « Chers Amis,... Bonjour !!! »

    L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du mardi 24 janvier 1995.

    Etait-il possible de proposer plus belle invitation à celles et ceux qui, ayant grandi l'oreille collée à France-Inter, se voyaient enfin offrir l'opportunité de venir à la rencontre d'un de ces mythes qui perpétuent la richesse de la Maison de la radio. Lucien Jeunesse était là et bien là mercredi soir sur la scène d'un théâtre municipal comble, où il a une nouvelle fois lancé son célébrissime « Chers amis,... Bonjour ! »

    jeu des mille francs,lucien jeunesse,yann pailleret

    Photos archives, Janvier 1995

    jeu des mille francs,lucien jeunesse,yann pailleret

    Elles sont  bleues, blanches, rouges et posées tout contre cet instrument dont le nom reste à inventer et qui égrène depuis plus de 30 ans, ses 30 secondes fatidiques (photo ci-dessous, Yann Pailleret à la manoeuvre). La complicité ingénieurs du son-animateur ne fait pas l'ombre d'un doute, le décor est planté et l'impressionnant auditoire peut alors entrer dans les coulisses du « Jeu des Mille Francs ». Une rapide présélection des candidats permet à ceux qui en doutaient peut-être, de constater combien sont multiples les talents du créateur de « C'est si bon », tour à tour chanteur, acteur et fantaisiste.

    jeu des mille francs,lucien jeunesse,yann pailleret

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    Lorsqu'ils accèdent au banco, Georges Rivals et Edmond Arnou (photo ci-dessous) obtiennent une formidable ovation, mais le fondateur des ciné-clubs va jouer un bien mauvais tour à nos deux Chalabrois, Louis Delluc ne leur permettra pas de tenter le super banco. Les clameurs se sont alors tues, mais qu'à cela ne tienne, la Bande à Philippe est là au complet pour relancer l'ambiance grâce à des tempos que les carnavaliers limouxins connaissent sur le bout des goudils. Candidats et renforts vont ainsi se succéder entre deux airs de carnaval et un historique concis du Kercorb, dans la plus pure tradition d'un jeu qui ne cherche pas à « racoler » son public, les sommes de 1.000 et 5.000 Fr remises aux vainqueurs étant volontairement maintenues dans les limites pour le moins raisonnables.

    jeu des mille francs,lucien jeunesse,yann pailleret

    jeu des mille francs,lucien jeunesse,yann pailleret

    Peu avant 20 h, le théâtre municipal prend congé de ses invités, de ceux qui ont joué, de ceux qui regrettent de ne pas l'avoir fait, de ceux qui essaieront la prochaine fois. Reçu plus tard en mairie, Lucien Jeunesse se verra remettre des mains de Jacques Montagné, la médaille de la Ville de Chalabre, avant de signer le Livre d'or.   

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  • C'était hier : Cross-country, les collégiens n'ont pas manqué de souffle

    L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du dimanche 23 janvier 2000.

    collège antoine-pons

    Les coureurs de fond du collège se sont mesurés aux meilleurs spécialistes du Languedoc-Roussillon, sur le circuit de Bagnols-sur-Cèze

    Photos archives, Janvier 2000

    Les coureurs de fond du collège Antoine-Pons avaient rendez-vous avec le chrono mercredi 19 janvier dernier sur le circuit gardois de Bagnols-sur-Cèze, à l'occasion du traditionnel cross académique. Après avoir brillamment satisfait en décembre 1999 aux diverses épreuves de qualification à Castelnaudary, nos potaches fondeurs emmenés par Monique Rault leur professeur d'EPS rechaussaient à nouveau les pointes, avec un plaisir intact. A pied d'oeuvre en bordure de la Cèze dès 13 h 40, nos dix-neuf représentants répartis en six catégories ont pu se mesurer aux meilleurs spécialistes de la région Languedoc-Roussillon, sur un beau parcours agrémenté de nombreux « casse-pattes ».

    Dans un superbe cadre propice aux performances, tous se sont donnés à fond et sans ménagement, avec le secret mais légitime espoir de « faire » un podium. Chez les cadettes, Chloé Bastian, Sarah Opel et Manuela de Mendonça réalisent une belle course par équipe conclue au terme de 3 800 m (50, 51,52). Chez les cadets au nombre de 109 et séparés de la ligne d'arrivée par 4 530 m, Kévin Gherieb (40) et Aurélien Cazes (64) confirment l'excellente forme affichée à la Giraille lors du départemental. 
    Après deux tours et 3 070 m, le quatuor des minimes filles termine dans cet ordre : Linda Seyve (68), Vanessa Garcia (77), Christine Plantié (78), Béatrice Amouroux (108). Unique représentant chez les minimes garçons dans un groupe de 136 coureurs, Yoan Kadri obtient une bonne 74e place. Parmi les 130 benjamines au départ, Olivia Campbell termine 41e, suivie de Marilyn Iranzo (78) et de Sophie Franot (108).

    Enfin, en catégorie benjamins, et sur une distance de 3 070 m à couvrir, 184 concurrents se retrouvaient sous les ordres du starter. Après un départ fulgurant et deux tours de circuit couverts en un temps canon, Aurélien Moralès décroche une excellente 26e place, devant Nicolas Not (90), Sofian Majdoub (133), Quentin Seyve (148), Frédéric Le Foll (178) et Jean-François Silva (179).

    Une telle débauche d'énergie et de telles prestations méritaient bien les félicitations que Monique Rault n'a pas manqué d'adresser à l'ensemble de ses poulains. Dans le bus qui les ramenait en Kercorb, les potaches d'Antoine-Pons ont refait cent fois la course dans leur tête. S'ils ont essayé de rivaliser avec des concurrents issus de centres de formation au premier rang desquels le lycée climatique et sportif de Font-Romeu, ils ont surtout goûté au plaisir naturel de courir. Toutes nos félicitations, et à bientôt pour de nouveaux départs.

    collège antoine-pons

    Nos jeunes fondeurs ont réalisé de belles courses sur le circuit gardois         

  • C’était hier : Bienvenue à nos nouveaux dépositaires

    L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du dimanche 22 janvier 1995.

    gilles et guilaine bourquin

    Gilles et Guilaine Bourquin vous réservent leur meilleur accueil

    Photo archives, Janvier 1995

    Les très nombreux habitués d'un rendez-vous quotidien dans cet établissement du cours d'Aguesseau  doivent certainement avoir en mémoire le matin du 31 décembre dernier, Monique et Roger Garros passaient la main, au seuil d'une nouvelle année, et il n'aura échappé à personne, combien l'ambiance était chargée d'une certaine émotion ce matin là.

    Dans le même temps, leurs successeurs essayaient de trouver leurs marques dans ce qui est aujourd'hui, le lieu de rencontre avec « Une clientèle dont la gentillesse a grandement contribué à rendre agréable l'arrivée en Kercorb » de Gilles et Guilaine Bourquin, auxquels nous sommes heureux de souhaiter la bienvenue. Elle est originaire du Mas d'Azil, il est natif de Paris, et tous deux « privilégient la qualité de vie et les rapports humains que l'on peut apprécier peut-être plus facilement dans les villages qu'en ville ». Le cadre chalabrois les a semble-t-il conquis.

    Guilaine et Gilles Bourquin, vos nouveaux dépositaires de presse, auxquels se joint votre correspondant, vous présentent leurs meilleurs voeux pour 1995. Pour notre part, nous formulons le souhait que tous deux s'intègrent rapidement et parfaitement dans la belle et accueillante cité du Kercorb.