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C'était hier - Page 50

  • C’était hier : Un nul offensif pour les Moins de 13 ans du FCC

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du vendredi 2 juin 2000.

    fc chalabre football

    Le FC Chalabre et le FC Pamiers ont livré un match très offensif

    De gauche à droite, debout, Fabien Conte, Nicolas de Cat, Aloïs Croison, Grégory Opel, Zachary Croison, Thomas Walheim, José Planas, Roger, Anthony et Fabrice Rosich, le FC Pamiers. Accroupis, Alexandre Granger, Max Sanchez, Hugo Defernez, Lionel Martinez, Aurélien Barrière, Aurélien Moralès, le FC Pamiers et Gaël Planas (3e)

    Photos archives, Mai 2000

    Au lendemain de l'assemblée générale du club, les Minimes du FCC ont mis un terme officiel à la campagne 2000 en accueillant au stade Lolo-Mazon leurs homologues de Pamiers. Cette rencontre amicale programmée de longue date mais calée in extremis le samedi 27 mai a pris des allures de duel entre frères ennemis, un duel en tout bien tout honneur cela va sans dire. Dès le coup d'envoi donné par le référé bénévole José Planas, les partenaires du capitaine Hugo Defernez vont retrouver face à eux Anthony Rosich, Gaël Planas et Fabrice Rosich, trois joueurs qu'ils connaissent bien mais qui évoluent cette année sous les couleurs blanches et rouges appaméennes.

    Camarades de classe au collège Antoine-Pons en semaine, nos jeunes manchots une fois sur le terrain n'ont fait aucune concession à l'adversaire, pour donner comme à leur habitude le meilleur d'eux-mêmes. La rencontre placée sous le signe de l'offensive va enchanter les nombreux parents installés dans les gradins, et au final, dix buts seront inscrits au cours de trois tiers-temps joués à cent à l'heure malgré une chaleur accablante. Buts inscrits pour Chalabre par Zachary Croison (2), Hugo Defernez, Aloïs Croison et Nicolas de Cat, score final 5 à 5.

    Après une douche réparatrice, tous ces jeunes gens ont fraternisé au club-house en compagnie de leurs accompagnateurs et autour de rafraîchissement bienvenus. En partagent ce dernier instant de complicité entre copains, les Minimes du FCC ont bouclé une superbe saison jouée dans un état d'esprit qui mérite d'être souligné. Souvent réduits à dix mais vaillants et solidaires, les « Moins de 13 » ont effectué un beau parcours qui leur a permis de disputer la deuxième phase en première division, pour terminer à la 3e place, derrière l'OS Saint-Papoul et le Fun Narbonne, champion de l'Aude depuis le 13 mai dernier.

  • C'était hier : Les cyclistes vétérans ont toujours la passion

    L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du jeudi 1er juin 2000.

    cyclo vtt club du chalabrais

    Luc Diaz et François Lopez sont restés fidèles à la petite reine

    Photo archives, Mai 2000 à Espezel

    Si la récente édition cyclotouristique « Audoise Pyrénées » organisée par les CCC (Club Cyclo du Chalabrais) a été une belle réussite, elle a aussi fourni aux vétérans du club chalabrois l'occasion de démontrer les vertus bienfaisantes de la pratique du cyclisme. Munis de leur permission de sortie, Luc Diaz et François Lopez, qui totalisent 166 ans à eux deux, ont mis à profit une journée sous le soleil pour parcourir une énième fois mais avec un plaisir intact, nos petites routes campagnardes. Cette passion sans borne pour la petite reine ne date pas d'hier puisque nos alertes doyens ont vu le jour en 1917, le 26 juillet pour Luc, le 8 novembre pour François.

    Et c'est sans nul doute le plus ancien qui est le plus accro puisque bon an mal an, Luc parvient à enregistrer une moyenne de 6000 kms de bitume au compteur. Quand à François, devenu un petit brin casanier, il accorde de plus en plus d'attention aux beaux légumes de son jardin potager, ce que ne lui reprochent pas les voisins et amis. Quoi qu'il en soit du vélo ou du « palou », la forme semi-olympique de nos deux pionniers du pédalier fait réellement plaisir à voir et incite à l'optimisme.

    Les CCC du président Francis Amouroux adressent leurs vives félicitations à Luc Diaz vétéran du peloton et à François Lopez, fondateur du club chalabrois et président d'honneur à ce titre.

  • C'était hier : La jeunesse chalabroise surfe sur la vague du temps qui passe

    L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du dimanche 30 mai 2010.

    classe 1950

    La classe 1950 est exacte au rendez-vous

    Photos archives, Mai 2010 

    Certains dimanches de Pentecôte peuvent avoir un bouquet particulier,  surtout pour des enfants unis par un lieu de naissance commun. Ils s'étaient retrouvés une première fois en 2000, puis en 2005, il était donc tout naturel en ce dimanche 23 mai, de croiser sur les cours chalabrois, d'anciens galopins qui ont eu ou vont avoir soixante ans en cette année 2010. Les retrouvailles  avaient été programmées sur le cours Sully, devant la maison commune où Henri Sancho grand ordonnateur de cette journée accueillait les amies et amis, anciens de la communale (photo ci-dessous).

    classe 1950

    Une agréable réception en mairie donnait le coup d'envoi des festivités, réunion au cours de laquelle Christian Guilhamat maire de la commune suggérait à ses invités de refaire le chemin à l'envers,  afin de goûter à une retraite aux couleurs du pays chalabrais. Une proposition qui allait se perdre dans un joyeux brouhaha, car l'heure de la récréation venait de sonner.

    Auparavant, Henri avait demandé à chacun d'avoir une pensée pour Danièle, Didier et Yves, amis de la classe disparus, et une pensée pour les enfants enlevés à la vie de leurs parents. Il devait lire ensuite un mot d'absence rédigé par les enseignants, instituteurs toujours aussi jeunes mais confrontés à un emploi du temps démentiel.

    classe 1950

    Le bonheur se lisait sur les visages et sous un beau soleil contrastant avec le déluge qui avait accompagné les retrouvailles de l'an 2000, l'assemblée remontait la vallée du Blau, passait par le gouffre de Baratte puis s'arrêtait au pied du château de la Dame Blanche, chez Maître Richard à Puivert. C'est là et autour d'une table gourmande que chacun posait sa mallette de souvenirs, laquelle ne serait refermée qu'à la nuit tombée. Dans l'intervalle, la musique distillée par Jacques le disquaire allait apporter son pesant de nostalgie, spleen naissant que la grande forme affichée par les sexagénaires twisters aura tôt fait de reléguer en coulisses. Entre un madison et un rock, il se murmurait que nos « sexas » pourraient se retrouver en 2012. Peut-être même le dimanche de Pentecôte. 

  • C’était hier : Les cyclos ont encerclé le Pog de Montségur

    L’article en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 30 mai 2015.

    cyclo vtt club du chalabrais

    Jean Quério et ses troupes ont peaufiné leur tactique sur le Pont du Blau

    Photo archives, Mai 2015

    Le défi avait été lancé en janvier et le pari a bien sûr été réussi, ce qui en soit est une belle performance, mais une question se pose : comment les cyclos chalabrois peuvent-ils encore faire jouer l’effet de surprise en programmant une fois l’an et peu ou prou à la même date, une expédition vers la forteresse cathare culminant au-dessus du petit village de Montségur ?

    Une seule certitude, 2005 n’a pas dérogé à la règle et le peloton du président Jean Quério prenait samedi le chemin des gorges du Plantaurel, en ayant au préalable fait un point de la situation au-dessus des eaux noires et profondes du Blau. Profitant de l’absence momentanée de Robert, le seul Ariégeois de l’équipe, un changement de tactique était décidé, l’attaque du Pog se ferait cette année depuis le versant nord, le plus difficile. L’entrée dans Lavelanet s’était voulue discrète et la mise jambe prévue au pied du château de Roquefixade ne décevait personne, avant une descente à flanc de colline vers le point stratégique de Celles la bien nommée. Le col de la Lauze et ses interminables lacets mettait le groupe à rude épreuve, mais il était trop tard pour faire machine arrière.

    A l’entrée de Montferrier et malgré la demande pressante de certains, le président Quério ne délivrait aucune permission, les visites au musée du textile, ce serait pour une prochaine fois. Car le Pog de Montségur était là, imperturbable et majestueux, les flancs enveloppés dans « ces écharpes de brume qui sont peut-être les âmes des martyrs poursuivant leur ascension mystérieuse vers l’infini et la pureté » (Jean Tisseyre).

    Les aspirations poétiques du peloton allaient s’évanouir dans les premières pentes du col, tandis que les renforts arrivés depuis la vallée du Touyre se joignaient en silence à une coalition soudée et généreuse dans l’effort. Car là-haut, et le président avait été catégorique, une table de pique-nique était promise, dans les bruyères voisines « del Camp dels Cremats » où la troupe devait monter le siège. Un siège que les CCC allaient lever plus rapidement que prévu, préférant reporter l’assaut du Pog pour mieux jeter leur dévolu sur la terrasse du café de la Paix.