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C'était hier - Page 469

  • C’était hier : Il était une fois Chalabre veut faire parler la toile

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 3 novembre 2003.

    il était une fois chalabrePour l’abbé Raymond Cazaban, les symboles abondent dans ce tableau (Photo archives, Octobre 2003).

    Le 31 mai dernier, l’association chère au président Michel Brembilla dévoilait aux Chalabrois, le tableau offert trois ans auparavant par Mme Veuve Jean Mamet, œuvre sauvée de l’oubli puis restaurée dans un atelier du Lauragais (Cenne-Monestiès). Jusqu’alors, chacun à l’association avait osé croire que les longs travaux de réhabilitation permettraient de révéler le nom de l’artiste mais aussi sa source d’inspiration : espérances déçues car l’auteur de ce chef-d’oeuvre reste à ce jour désespérément anonyme.

    Etait-ce un moine capucin du XVIIIe siècle pensionnaire au couvent du Cours Sully (actuelle maison Taillefer) ? Les religieux représentés sur la toile emmenaient-ils les reliques de Sainte-Colombe en provenance du Vatican vers la chapelle de Notre-Dame des Sept Douleurs sur le calvaire ? Autant d’interrogations restées sans réponse qui ont amené les membres de Il était une fois Chalabre à solliciter l’appréciation d’un homme d’église. Présent samedi dans la maison commune, l’abbé Raymond Cazaban a relevé sur une toile obstinément silencieuse, la présence de nombreux symboles, comme autant d’indices susceptibles de révéler la nature et les desseins de son créateur.

    Une analyse que l’abbé Cazaban a accepté de compléter par écrit, à la demande de Michel Brembilla et de son équipe, étude destinée à figurer en bonne place dans le septième tome que l’association va bientôt éditer.

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  • Le temps pousse les pierres

    bauzil

    Photo archives 7 avril 2015

    Elle s’était définitivement éteinte à quelques jours de la nouvelle année 2011, la forge de Maître Louis, décédé en décembre 2010, a désormais disparu du paysage. Après plus d’un demi-siècle d’activité intense et avec les derniers jours du mois d’octobre 2018, une page s’est tournée dans le quartier du pavillon du château. Lundi 29 octobre, les premiers coups de boutoir d’une pelle mécanique sont venus étouffer le son de l’enclume de Louis Bauzil.

    bauzil

    31 octobre 2018

    Natif de Bègles, Louis Bauzil avait grandi en pays chalabrais, aux côtés de ses parents Etienne et Henriette, appelés en 1923 à reprendre la maréchalerie du cours d’Aguesseau, après le décès d’Auguste Jau, maréchal-ferrant.

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    Au début des années 1950, la petite famille s’était installée aux abords du pavillon du château où Louis Bauzil allait perpétuer un savoir-faire qui ferait le bonheur de générations d’agriculteurs, jusqu’au milieu des années 2000. Alternant réparations d’outils agricoles et travaux de ferronnerie, « Loulou » dirigeait un ensemble qui aura animé le quotidien du quartier du Pont-Neuf d’une symphonie métallique permanente.

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    Aujourd'hui, les marques John Deere ou Massey-Harris n’ont plus cours sur l’avenue Auguste-Cathala, et le soufflet de la forge de Maître Louis verra bientôt lui succéder une nouvelle enseigne de distribution. A suivre…

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  • C’était hier : Nos petits fondeurs ont fait la démonstration de leur forme

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 25 octobre 1998.

    ronde des châtaignes et du vin primeur,patrick missène,foulées du kercorbLinda, Marie-Alice et Vanessa très concentrées avant le départ (Photos archives Octobre 1998).

    Le cercle des coureurs de fond du Chalabrais a organisé une sortie familiale en Minervois, plus précisément à Malves où se déroulait la 5e Ronde des châtaignes et du vin primeur. L’occasion pour les membres des Foulées du Kercorb de mettre les petits baskets dans les grands, puisque ce rendez-vous sportif très prisé, offre aux enfants l’opportunité d’entrer dans la course, au même titre que leurs aînés. Dès 14 h, les tours du château de Malves étaient prises d’assaut par une nuée de petits coureurs, qui impatient d’en découdre avec le chrono, qui anxieux à l’idée de plonger dans le grand bain de la compétition. A l’heure dite et par vagues, M. le maire dans un rôle inhabituel de starter libérait près de 350 enfants parmi lesquels nos jeunes représentants. Chez les oisillons et sur une distance de 1 000 mètres à couvrir, Quentin Seyve termine à la deuxième place, non sans avoir tout tenté dans un sprint final haletant. Suivi à quelques encablures par Frédéric Noy, concurrent 1ère année à créditer d’un bel esprit combatif. En catégorie poussins (1 950 m), Aurélien Moralès décroche la troisième place et monte sur un podium enlevé par Fabrice Tédo, digne représentant des Blanquetiers de Pacoulix (photo ci-dessous).

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    Dans une course minime également très relevée, Tony Seyve (photo ci-dessous) termine à la 5e place au terme d’un parcours sélectif de 2 950 m. Enfin, chez les benjamines (1 950 m), Linda Seyve, Marie-Alice Noy et Vanessa Garcia sont à créditer d’une belle course d’équipe, Linda arrivant en 5e position devant ses deux coéquipières.

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    A 15 h, près de 350 seniors rassemblés sous la banderole de départ ont accompagné un instant durant, l’échappée belle du Kényan Paul Kitsambu, véritable phénomène dont la foulée légère a effacé le record enregistré en 1997 par son compatriote Nicodémus Matara. En franchissant la ligne, une vingtaine de minutes après lui, nos amis Thierry Noy et son fidèle lieutenant mesuraient avec dépit l’étendu du travail restant à accomplir. Insensible en effet à la déception de nos fondeurs, le sablier affichait respectivement 54’ 16’’ et 54’ 18’’, soient 2 et 3 secondes de plus par rapport au chrono de l’an passé. Question : Etait-il bien utile de dédaigner l’excellent primeur à la belle robe vermillonne offert par les vignerons de Malves-en-Minervois ?

    Finalement, les fondeurs du Kercorb et leurs inconditionnels supporters mettaient fin à un bel après-midi d’automne en Minervois, dans la bonne humeur et autour d’une bouteille de vin primeur. Avec déjà en point de mire un nouveau rendez-vous, dimanche 8 novembre prochain à Villegailhenc où se dérouleront les 11e Foulées de la Bade.

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  • C'était hier : Il a arrêté son chariot de feu place du Pont-Rouge

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 27 octobre 2003. Aujourd'hui ce fier guerrier, que l’on croyait disparu, parti comme il était venu, appelé peut-être vers d'autres théâtres de combat, trône dans la vieille demeure des Comtes de Mauléon.    

    jean-claude sicreL'imagination au pouvoir sur les berges du Chalabreil (photos archives octobre 2003).

    Sa présence ne peut échapper à l'attention du promeneur qui emprunte la vieille passerelle jetée sur le Chalabreil, un char tout droit sorti d'un colisée romain surveille depuis quelques semaines déjà les allées et venues du quidam chalabrois. Véhicule des guerriers, synonyme de conquête militaire, ce superbe char, fruit d'une imagination fertile, est d’abord restée une œuvre anonyme.

    Une chose est certaine, meilleur endroit que la place du Pont Rouge ne pouvait être choisi  par Jean-Claude Sicre, pour exposer à l'œil critique ce symbole divin. C'est en effet dans un char rouge de feu que le prophète Elie fut transporté vers le ciel, comme pour figurer la primauté de l'esprit sur le corps, nécessairement détruit lors de l'ascension.

    Chacun pourra trouver dans cette œuvre métallique la symbolique qui lui convient. Pour les Hindous par exemple, le char est une évocation de l'égo, le cocher (esprit) utilise les rênes (volonté et intelligence) pour maîtriser les chevaux (force vitale) qui tirent le char (corps). Loin peut-être de toutes ces interprétations, ce digne descendant de Ben-Hur ne descendait-t-il pas tout simplement des thermes de la Terre-Blanche où il avait eu tout loisir de faire ses ablutions ?

    jean-claude sicre