Ouvrez la cage aux oiseaux
A la Forge, les oiseaux rentrent à la maison comme bon leur semble (photo archives, novembre 2009).
Coques en stock
Un bon panneau vaut mieux qu'un long discours (photo archives, septembre 1994).
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Ouvrez la cage aux oiseaux
A la Forge, les oiseaux rentrent à la maison comme bon leur semble (photo archives, novembre 2009).
Coques en stock
Un bon panneau vaut mieux qu'un long discours (photo archives, septembre 1994).
L’article mis en ligne aujourd’hui avait été publié dans l'Indépendant, édition du mardi 26 novembre 1996.
La légende de Fluris court dans les allées du château de Mauléon.
S’il est en Kercorb une question qui ne manque pas de passionner les citoyens chalabrois, chaque année aux alentours du 13 décembre, c’est sans conteste le mystère qui entoure le personnage de Fluris, disparu dans des conditions à tel point controversées, qu’elles lui ont au fil du temps, conféré le statut de héros légendaire. Bien sûr, la célébration de l’anniversaire de la mort de Fluris, fêtée bruyamment chaque année, reste une énigme mais les Chalabrois désirent-ils vraiment connaître la vérité ? Une seule certitude, établie grâce aux archives communales, le Sieur Jacques Fleury né à Montpellier est bien mort à Chalabre, le 13 décembre 1697 au soir et enterré dans le cimetière de la paroisse le 15 décembre « avec les prières et les cérémonies prescrites ».
Dans les bois du château de Mauléon ? Dans la rue du Presbytère, Où, pourquoi et qui a tué Fluris ? Depuis lors, les rues chalabroises s’emplissent une fois par an d’un vacarme assourdissant, pour devenir le théâtre d’un charivari monstre au cours duquel jeunes et moins jeunes viennent protester contre la mort violente de Fluris.
« Ni guerre, ni épidémie, ni occupation n’ont pu interrompre cette bruyante commémoration. Par le seul pouvoir d’une tradition si lointaine et pourtant tellement présente qu’elle réduit le temps à un instant de vie, je me vois sans effort marchant dans les rues de Chalabre au milieu des milliers d’enfants qui au cours des siècles se sont retrouvés dans cet étrange et tonitruant cortège ». Cette évocation de « Fluris » dont l’auteur est bien sûr Chalabrois, est extraite du discours prononcé le 3 janvier 1985 par M. le substitut général Roger Boutellier, lors de l’audience solennelle de rentrée à la cour d’appel de Toulouse. Elle démontre si besoin était, combien le personnage de Fluris occupe une place privilégiée dans la mémoire collective des gens du Kercorb, et il serait de fait surprenant (décevant ?) que l’année 2016 tourne le dos à cette fantastique tradition.
Ce mardi 22 novembre, dédié à Sainte Cécile, est également jour de fête pour les musiciens et les musiciennes. L’occasion de retenir un peu le temps qui passe, avec quelques images d’hier, quand l’OPVC animait les cours chalabrois, à l’initiative de René, Gérard, André,…
Juillet 1975, grillade sur le cours d’Aguesseau (de gauche à droite, Josèphe Amouroux, Jean Roncalli, Pedro Sancho, Jacques Escande, Gérard Roncalli, Jean de Toulouse, René Berland).
Août 1976 , les Mariniers sur l'Avenue de Verdun (de gauche à droite, Jojo Gracia, Roland Castelnaud, Yvan Bastard, René Berland).
Mai 1984, Cours Docteur Joseph-Raynaud (de gauche à droite, Henri Cazas et Guy Bernard à la caisse claire, Francis Amouroux, Christophe Roncalli, Frédéric Paillard, Jean-Jacques Conte, Patrick Terris, Jean-Paul Subreville, Richard Conte).
Avril 1994, apéritif-concert au Café Tournois.
Septembre 1995, Place Charles Amouroux, Fête des Vendanges et 20 ans de l'OPVC (de gauche à droite, Laurent Cavalié, Richard Conte, Christophe Roncalli, Jean-José Garcia, Francis Amouroux, Bernard Boulbès, Joël Roncalli, La Sòfia (masquée), Jean Martinez, Jean-Paul Subreville, Nicolas Discala, Patrick Terris, Jean-Claude Bazzo alias Tonton Kéké).
Au mois d’août 1951, les montagnards chalabrois s’accordent une pause-café au pied des pics Soularac et Saint-Barthélémy, à l’abri du vent. Au centre de la photo, Maurice Mazon, quart en main, et Simone Cayrol, accompagnés par des amis (photo Jean Jalabert).
Avant d’aborder les derniers mètres d’ascension vers les pics du Soularac et du Saint-Barthélémy, nos marcheurs (notez les jupes), démontrent qu'ils ont le pied montagnard, sur un beau névé. Au deuxième plan, « les quatre lhançòls » de Monsieur Jean.
La pente semble abrupte sous le Pog de Montségur, pour Maurice Mazon, Simone Cayrol, Madeleine et Jean Jalabert, accompagnés de leurs chiens. (Photos Collection Yves Jalabert)