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C'était hier - Page 510

  • C’était hier : Patrick, le dernier rémouleur

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 11 août 2002.

    patrick le rémouleurPatrick fait le nécessaire pour que tout taille pour le mieux (photo archives, août 2002).

    C’était samedi et pendant qu’une pluie fine s’obstinait à se répandre sur le festival Evo Metal, Patrick n’avait pas à se soucier de mouiller sa pierre pour aiguiser les lames, luisant sous le regard admiratif de Léon, son chien. C’est que Patrick exerce le métier de rémouleur, un de ces métiers oubliés dont on retrouve déjà les traces aux environs des années 1300. Equipé d’un matériel sophistiqué qui a forcément évolué au fil du temps, notre « esmouleur » appartient à une corporation qui détient le privilège de rajeunir le fil des rasoirs, des ciseaux, des couteaux du ménage. A le voir ainsi rendre toute son efficacité aux cisailles, sécateurs et autre hache d’agriculteur, Patrick nous fait toucher du doigt la réalité quotidienne de nos ancêtres. Entre deux lames et une tape amicale sur le museau de Léon, Patrick explique comment ses prédécesseurs étaient tenus de posséder un passeport pour se déplacer sur le territoire français, conséquence d’une loi votée en 1807. Son métier vivra jusqu’au milieu du XXe siècle, mais par la suite, la qualité des aciers et leur traitement rendront l’affûtage de plus en plus rare, ce qui fait peut-être de Patrick le dernier rémouleur. Lorsqu’il ne rend pas une visite amicale à ses potes de l’association Evo Metal (photo ci-dessous), Patrick pose sa meule de grès tous les lundis sous les couverts de Mirepoix où vous pouvez lui confier vos lames, comme au bon vieux temps.

    patrick le rémouleur

  • C’était hier : Cabaret Gavach : La « Rampe » brille de mille feux

    C’était un mardi 29 juillet et le Cercle Occitan del Quercorb proposait aux Chalabroises et aux Chalabrois de se rendre au théâtre municipal, « per s’espetar de rire » avec la troupe du Théâtre de la Rampe. L’article qui suit avait été publié dans l’Indépendant édition du vendredi 8 août 1997.

    cabaret gavachVéronique Valéry, Myriam Petiot, Laurent Cavalié et Bruno Cécillon. Les comédiens du Théâtre de la Rampe ont proposé un superbe spectacle très apprécié des Chalabrois et de leurs invités (photo archives, juillet 1997).

    Accueillis mardi dernier par le dynamique Cercle Occitan du Kercorb, les acteurs de la compagnie du Théâtre de la Rampe proposaient sur la scène du théâtre municipal « Cabaret Gavach », leur toute dernière création. De retour pour le plus grand bonheur d’un public chalabrois encore tout étourdi par le souvenir de « Occitania 39-45 » présenté le 22 décembre dernier, Véronique Valéry, Myriam Petiot, Laurent Cavalié et Bruno Cécillon ont offert une soirée pétillante pleine de « fantaisies bilingues et musicales ». Les situations burlesques se sont enchaînées par le biais de cinq petites pièces théâtrales reliées entre elles par la magie de la musique et des chants, dans un univers comique recréé par le quatuor de comédiens rodés à l’art du conte, de la farce et de la comedia dell arte. Lequel d’entre les spectateurs n’aurait pas payé pour voyager dans le compartiment de ce train roulant entre Montauban et Dieupentale, ou bien encore pour bénéficier des lumières de « l’adobaire », éventuel et lointain sosie d’Einstein ?

    Côté pratique, les habitués des lieux auront très certainement apprécié une variante peu ordinaire, le public étant invité à prendre place sur la scène, le spectacle se déroulant lui dans un décor planté à même le parterre du théâtre.

    S’il vous arrivait quelquefois d’apercevoir la porte du Cabaret Gavach entr’ouverte, n’hésitez surtout pas à entrer, le Cercle Occitan du Quercorb lui ne s’est pas posé de questions. Qu’il en soit chaleureusement remercié, ainsi que l’exceptionnelle « colha de creacion » de la Rampe.

  • C’était hier : Le Critérium cycliste du Cazal a consacré de jeunes talents

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 30 juillet 2002.

    fêtes du cazal 2002Le vainqueur au micro de « RTL Chupito » (Photos archives, Juillet 2002).

    Fort du succès obtenu lors de sa première édition en 1999, le Critérium cycliste du Cazal était, à nouveau, inclus dans le programme des festivités, grâce aux relations étroites que les Festejaïres locaux entretiennent avec le monde pédalier.

    fêtes du cazal 2002

    Au coup de pistolet, les vélos alignés sur la ligne de départ entamaient les hostilités, le peloton arrivait à hauteur de la Bâtisse parfaitement groupé. Jojo prenait les premières bonifications, tandis que Jean Horner gratifiait les nombreux spectateurs d’un répertoire emprunté à Yvette. Comme prévu, la côte du Pont-du-Blau fera très mal, et le Cours Sully verra apparaître un peloton en perdition totale.

    fêtes du cazal 2002

    Heureusement, la perception des musettes à la hauteur du café des Sports va souder la troupe qui se jette alors dans une bagarre réglée au sprint devant le France, avec de nouvelles « bonifs » pour Yvon de l’Ors cette fois. La descente vers le café de la Paix se fera en roue libre, les mains sur les cocottes de frein, nos cyclistes éprouvant le besoin impératif de souffler. Un calme trompeur car le sprint final surprendra les favoris, laissant bouche bée plus d’un spécialiste. Et c’est la Bohème, illustre inconnu superbement emmené sur la ligne par son gregario du team Magicrème, qui enlève l’édition 2002, sous les vivats de spectateurs médusés. Il devenait alors impératif de procéder à la collecte et à l’analyse des éprouvettes.

    fêtes du cazal 2002

  • C’était hier : Les as de la brouette s’affrontent sur la piste du Cazal

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mercredi 30 juillet 1997. Il rendait compte de la toute première course internationale à la brouette du Cazal.

    course à la brouette 1997Mais où vont-ils chercher tout ça ? (Photos archives, Juillet 1997)

    Dimanche 20 juillet aux alentours de 18 h, pilotes et co-pilotes s’affairent autour de leur machine, il faut parer à l’ultime détail, le drapeau à damier est sur le point d’être abaissé. Requis pour les besoins de la cause, notre premier magistrat Jacques Montagné va très spontanément remplir le rôle délicat de starter, délivrant à l’heure prévue une douzaine d’équipages fermement disposés à inscrire leur nom au palmarès de cette première édition de la course internationale à la brouette du Cazal.

    course à la brouette 1997

    Malgré la chaleur accablante qui cerne le Kercorb, le public est là, venu de tous les horizons de la ville afin de voir ce spectacle qui en définitive va tenir ses promesses et au-delà même de tous les espoirs fondés par les organisateurs. Au terme de quatre tours rythmés par plusieurs arrêts aux stands afin que les concurrents puissent déguster les spécialités cazaliennes, les Villefortois Lydie Taupin et Jean-Luc Cathala dament le pion aux locaux et s’adjugent la victoire finale, devant le team des semi vétérans chalabrois, Michel Brembilla et Jean Martinez.

    course à la brouette 1997

    En marge de ces résultats, il faut saluer la performance de trois jeunes équipages volontaires et débordant d’imagination, qui ont présenté aux commissaires de course, de superbes prototypes. Gageons qu’à l’avenir, Manu, Dominique, Thierry, Stéphane, Bruno ou Joël inscriront leurs noms sur les tablettes. Félicitations à tous et à l’année prochaine, un nouveau parcours et une amélioration du règlement sont d’ores et déjà à l’étude.

    course à la brouette 1997

    course à la brouette 1997

    course à la brouette 1997