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C'était hier - Page 510

  • C’était hier : Le Cercle Occitan fait sa rentrée

    L’article mis en ligne aujourd’hui avait été publié à l’automne 1996, dans les pages de l’Indépendant. Ce petit retour dans le temps permettra d'avoir une pensée pour les personnes qui nous ont quittées depuis, et d’adresser de sincères condoléances aux proches de Josette Babou, née Danjou, décédée le jeudi 13 octobre dernier à l’âge de 91 ans.

    cercle occitan del quercorbLes cerclistes occitans au rendez-vous. De gauche à droite. Assis : Robert Roncalli, André Babou, Sophie Jacques de Dixmude, José Navarro. Debout : Frédéric Paillard, Jean Nogaret, Raymonde Chopineau, Christine Vanbatten, Nicole Nogaret, Annie Plauzolles, Josy Navarro, Jean-Claude Boulbet, Paul Lagarde, Jean Plauzolles, Paul Chopineau (photo archives, Septembre 1996).

    « Diluns passat, le Cèrcle Occitan del Quercorb reuniguèt sos aderents als Cèdres per metre en plaça las activitats de l’annada que ven, una annada que s’anonça animada dins le canton ».

    La quarantaine d’adhérents qui font vivre aujourd’hui le Cercle prouve que cette structure manquait dans la région, d’autant qu’au fur et à mesure qu’il se fait connaître par ses activités, la demande concernant la culture occitane s’amplifie, et que de nombreux habitants « del païs » viennent auprès du Cercle, retrouver, approfondir ou découvrir leur culture, leur langue, leurs racines. Pour cela le Cercle a mis en place un atelier de langue occitane qui fonctionne d’ores et déjà tous les mercredis à partir de 20 h 30 à la B.C.D. de l’école primaire.

    D’autre part, il a été envisagé de participer plus activement à la vie traditionnelle de nos villages en amenant « un pessic de lenga mairala dins las castanhadas, carnavals a autras manifestacions del nostre patrimoni », en répondant à la demande des sociétés qui ressentiraient le besoin de se recadrer dans cette culture.

    Enfin, le Cercle Occitan vous prépare quelques soirées que vous n’oublierez pas. « Nous envisageons en effet, de faire accueillir à Eissalabra l’exceptionnel spectacle du Théâtre de la Rampe « Occitania 39-45 » composé de deux pièces, « La crotz erbosa » et « Catinou et Jacouti ». Avant Carcassonne et Narbonne, Chalabre sera le seul village de l’Aude à recevoir ce spectacle. Las plaças seran raras, pensatz a estalviar un chic de moneda per le pas mancar a la mièg decembre ». Prévue aussi la venue de l’incontournable Padena.

    En collaboration avec l’association « Il était une fois Chalabre », quelques adhérents préparent une étude sur les noms de rues afin de proposer à la municipalité qui envisage de rénover la signalisation, une double graphie franco-occitane pour les rues les plus typiques au moins. Dans ce sens, des contacts ont été pris avec la commune de Rivel.

    D’autres sujets ont été abordés, d’autres projets envisagés, durant cette réunion. «  Par mai d’entresenhes, le Cèrcle Occitan del Quercorb vos convida a venir amb el faire viure nostra cultura : acamp mesadièr le segond dijous de cada mes. Comas de costuma, l’amassada s’acabèt amb a la man le veire de l’amistat, e dins l’aurelha, qualques istorias e remembres risoliers d’unis Babou, Roncalli o d’autras ».    

  • C’était hier : Toutes voiles dehors pour le « Perdu de vue » !

    L’article mis en ligne aujourd’hui avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 15 octobre 1996.

    perdu de vue,m.loubignat,mme mirabailMonsieur Loubignat (à droite), un accro de la voile (Photo archives, octobre 1996).

    Le vent frais qui soufflait en rafale samedi dernier, sur les abords de la base nautique du lac de Montbel a présidé à une très sympathique cérémonie, mise sur pied par un trio de nostalgiques de l’Age d’or de la marine à voile. Si le 5 octobre fera date pour M. Loubignat et ses amis, l’assemblée présente aura observé jusqu’où peut entraîner un amour fou pour la voile. L’histoire débute dans le garage de Mme Mirabail, sur une remorque, un petit voilier est là, embarcation brisée et réduite à l’état de bois à brûler. M. Bobeau, voisin et ami, pense pouvoir récupérer l’ensemble afin de restaurer… la remorque. Et c’est alors que M. Loubignat, originaire de l’île de Noirmoutier, équipier et ami de Eric Tabarly, compagnon de bord des Frères Pageot, va entreprendre le pari insensé de remettre l’épave à flots. Prévus pour durer l’espace de deux week-ends, dit-il à ses « associés », les travaux n’aboutiront en réalité que treize mois plus tard, pour un lancement officiel et réussi le 5 octobre dans les eaux du lac de Montbel. Baptisé par une marraine heureuse et émue, Mme Mirabail, le « Perdu de vue » a pu enfin hisser la grand voile, pour le plus grand bonheur du capitaine Loubignat et de son équipage, impatients d’entreprendre leur première sortie après tant de semaines passées à terre. Si vous apercevez le « Perdu de vue » et sa voile blanche filant au pied des contreforts ariégeois, c’est parce qu’il est né d’une passion, celle là même qui déplace les montagnes. Félicitations et bon vent !              

  • Le pont du chemin de fer est fermé à toute circulation

    Par arrêté municipal, la portion de la voie verte qui inclus le pont de chemin de fer enjambant la rivière Hers, sera fermée à toute circulation, à compter de ce jour, 4 octobre 2016. Le chantier de restauration qui commence, va sensiblement modifier les habitudes des randonneurs et des automobilistes, habitués à partager en très bonne entente, une rocade chargée de souvenirs.

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    L'article mis en ligne ci-dessous, avait été publié dans l'Indépendant, édition du dimanche 1er octobre 2006.

    Souvenirs d’une époque où les trains traversaient la ville

    ligne lavelanet-bramJosé Trujillo (à gauche) aux côtés de ses camarades de travail.

    Les quelques vestiges du passé tels que le pont métallique sur l’Hers, l’ancienne gare ou le tunnel du Falgas laissent imaginer quelle fut l’activité ferroviaire dans la vallée pendant la première moitié du XXe siècle. Cette voie qui traversait le canton de Chalabre reliait les villes de Lavelanet à Bram où s’effectuait la jonction avec l’axe Toulouse-Carcassonne. Les machines à vapeur pouvaient stopper à hauteur de la gare de Moulin-Neuf (Ariège), c’est là qu’un embranchement permettait de rejoindre Mirepoix.

    Initiée en toute fin du XIXe siècle, la construction de la voie ferrée amena un changement radical dans la vie des Chalabrois à partir de 1903, année d’ouverture de la ligne. Les voyageurs avaient à leur disposition six trains par jour, trois dans chaque sens, auxquels s’ajoutait un train de marchandises. Pour aller de Chalabre à Bram (46 km), par le premier train du matin, le plus rapide, il fallait compter une heure et douze minutes, soit une moyenne commerciale de 38 km à l’heure. Il en coûtait 2,20 F en 3e classe, 3,70 F en 2e classe, 5,05 F en 1ère classe. Il est ainsi possible d’imaginer l’équipe de football des Moins de 13 ans, ramenant samedi un succès depuis le stade des Pyrénées à Bram, en chantant leur bonheur à tue-tête, penchés aux fenêtres d’un wagon enveloppé dans des volutes de vapeur. Philippe Gérard entraîneur du groupe, veillant pour sa part à ce qu’aucune escarbille de charbon ne vienne blesser un de ses protégés.

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    Sept fois par jour, la cité chalabroise résonnait du sourd grondement d’un long convoi franchissant l’Hers au pied de la colline de Bon Accueil. Là même où la « ruscade » des lavandières n’avait pas encore cédé la place aux habitations qui font face aujourd’hui au château de la famille des Mauléon-Narbonne. Mais les temps changent bien sûr et depuis bien longtemps maintenant, le vieux pont métallique ne bénéficie plus des soins d’entretien qui lui étaient autrefois prodigués par des équipes se relayant sur un jeu de « Meccano » grandeur nature. A l’image de notre concitoyen et ancien adjoint au maire décédé le 17 août dernier, José Trujillo, venu prêter main forte aux employés d’une entreprise chargée de repeindre cette structure témoin d’une lointaine richesse industrielle. Le 16 décembre 1973, le petit train sifflait une dernière fois sur la ligne, puis la SNCF vendit les gares.

    ligne lavelanet-bramBillets de train Paris-Chalabre, datant de 1945.

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    Exposition Roest, photo Christian Wallon, archives, juillet 2011. 

  • Dans le pré du Communal

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    A l'orée des années 1950, le petit André Ayral (fils de Lulu Ayral), et Clémentine Hygounet, soeur de Jean Hygounet (instituteur), que des liens de parenté unissent, font une pause sur le talus bordant l'accès vers le monument aux Morts. A leur côtés, une chèvre broute les brins d'une herbe qui va bientôt disparaître sous l'action de la pelleteuse, construction du groupe scolaire oblige.