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C'était hier - Page 505

  • C’était hier : Nos petits fondeurs ont fait la démonstration de leur forme

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 25 octobre 1998.

    ronde des châtaignes et du vin primeur,patrick missène,foulées du kercorbLinda, Marie-Alice et Vanessa très concentrées avant le départ (Photos archives Octobre 1998).

    Le cercle des coureurs de fond du Chalabrais a organisé une sortie familiale en Minervois, plus précisément à Malves où se déroulait la 5e Ronde des châtaignes et du vin primeur. L’occasion pour les membres des Foulées du Kercorb de mettre les petits baskets dans les grands, puisque ce rendez-vous sportif très prisé, offre aux enfants l’opportunité d’entrer dans la course, au même titre que leurs aînés. Dès 14 h, les tours du château de Malves étaient prises d’assaut par une nuée de petits coureurs, qui impatient d’en découdre avec le chrono, qui anxieux à l’idée de plonger dans le grand bain de la compétition. A l’heure dite et par vagues, M. le maire dans un rôle inhabituel de starter libérait près de 350 enfants parmi lesquels nos jeunes représentants. Chez les oisillons et sur une distance de 1 000 mètres à couvrir, Quentin Seyve termine à la deuxième place, non sans avoir tout tenté dans un sprint final haletant. Suivi à quelques encablures par Frédéric Noy, concurrent 1ère année à créditer d’un bel esprit combatif. En catégorie poussins (1 950 m), Aurélien Moralès décroche la troisième place et monte sur un podium enlevé par Fabrice Tédo, digne représentant des Blanquetiers de Pacoulix (photo ci-dessous).

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    Dans une course minime également très relevée, Tony Seyve (photo ci-dessous) termine à la 5e place au terme d’un parcours sélectif de 2 950 m. Enfin, chez les benjamines (1 950 m), Linda Seyve, Marie-Alice Noy et Vanessa Garcia sont à créditer d’une belle course d’équipe, Linda arrivant en 5e position devant ses deux coéquipières.

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    A 15 h, près de 350 seniors rassemblés sous la banderole de départ ont accompagné un instant durant, l’échappée belle du Kényan Paul Kitsambu, véritable phénomène dont la foulée légère a effacé le record enregistré en 1997 par son compatriote Nicodémus Matara. En franchissant la ligne, une vingtaine de minutes après lui, nos amis Thierry Noy et son fidèle lieutenant mesuraient avec dépit l’étendu du travail restant à accomplir. Insensible en effet à la déception de nos fondeurs, le sablier affichait respectivement 54’ 16’’ et 54’ 18’’, soient 2 et 3 secondes de plus par rapport au chrono de l’an passé. Question : Etait-il bien utile de dédaigner l’excellent primeur à la belle robe vermillonne offert par les vignerons de Malves-en-Minervois ?

    Finalement, les fondeurs du Kercorb et leurs inconditionnels supporters mettaient fin à un bel après-midi d’automne en Minervois, dans la bonne humeur et autour d’une bouteille de vin primeur. Avec déjà en point de mire un nouveau rendez-vous, dimanche 8 novembre prochain à Villegailhenc où se dérouleront les 11e Foulées de la Bade.

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  • C'était hier : Il a arrêté son chariot de feu place du Pont-Rouge

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 27 octobre 2003. Aujourd'hui ce fier guerrier, que l’on croyait disparu, parti comme il était venu, appelé peut-être vers d'autres théâtres de combat, trône dans la vieille demeure des Comtes de Mauléon.    

    jean-claude sicreL'imagination au pouvoir sur les berges du Chalabreil (photos archives octobre 2003).

    Sa présence ne peut échapper à l'attention du promeneur qui emprunte la vieille passerelle jetée sur le Chalabreil, un char tout droit sorti d'un colisée romain surveille depuis quelques semaines déjà les allées et venues du quidam chalabrois. Véhicule des guerriers, synonyme de conquête militaire, ce superbe char, fruit d'une imagination fertile, est d’abord restée une œuvre anonyme.

    Une chose est certaine, meilleur endroit que la place du Pont Rouge ne pouvait être choisi  par Jean-Claude Sicre, pour exposer à l'œil critique ce symbole divin. C'est en effet dans un char rouge de feu que le prophète Elie fut transporté vers le ciel, comme pour figurer la primauté de l'esprit sur le corps, nécessairement détruit lors de l'ascension.

    Chacun pourra trouver dans cette œuvre métallique la symbolique qui lui convient. Pour les Hindous par exemple, le char est une évocation de l'égo, le cocher (esprit) utilise les rênes (volonté et intelligence) pour maîtriser les chevaux (force vitale) qui tirent le char (corps). Loin peut-être de toutes ces interprétations, ce digne descendant de Ben-Hur ne descendait-t-il pas tout simplement des thermes de la Terre-Blanche où il avait eu tout loisir de faire ses ablutions ?

    jean-claude sicre

  • C’était hier : Cabrettes, boudègues et cornemuses

    L’article mis en ligne, avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 19 octobre 1993.

    sophie jacques-seranoSophie Jacques-Serano (photo archives, Mai 2013).

    Certains de nos voisins germains accordent toujours autant d’intérêt à cette religion qui se développa au Moyen-Age dans le Midi de la France. Jugée hérétique par l’église chrétienne, cette forme de pensée et de société que fut le catharisme, a fait l’objet d’un reportage tourné le 22 septembre dernier par une équipe de la télévision allemande, qui s’est élancée sur le sentier cathare et ses châteaux. Le caractère artistique que le réalisateur a voulu donner à son montage nécessitait bien évidemment la présence de musiciens accompagnés de leurs instruments. Les célèbres troubadours du château de Puivert n’étant libres que pour l’éternité, nos reporters s'apprêtaient à repartir outre-Rhin, privés d’illustration musicale.

    Cette impression d’inachevé et de travail à demi terminé allait disparaître à Villegly au cours de la visite du Centre national d’études cathares où l’on se fit un plaisir de résoudre le problème : « Rendez vous du côté de Philippou, près de l’ancienne gare de Rivel, vous y rencontrerez Sophie Jacque de Dixmude ». Ce qui fut fait, et c’est ainsi que quelques notes de cornemuse auront permis d’évoquer l’atmosphère envoûtante que les troubadours firent régner pendant près d’un siècle dans les cours seigneuriales du Midi. Allait-on laisser colporter au pays de Wagner, qu’il n’y a pas de musiciens en pays de Kercorb ? Quelle hérésie Sophie !         

  • C’était hier : Cyclos pèlerins au cœur des Corbières

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 20 octobre 1998.

    cyclo vtt club du chalabraisA l’ombre du majestueux platane bicentenaire de Villardebelle (photo archives octobre 1998. De gauche à droite : Bruno Desjardins, Patrick Rault, Alexandra Delpech, César Martinez, Monique Rault, François Lopez (debout), Francis Amouroux, Roger Garros, Robert Béret, Yves Bérenguer, Jean Quério, Jean-Christophe Garros, Jean Navarro)

    Les cyclos du Kercorb qui entamaient dimanche la dernière ligne droite de la saison 1998 ont mis le cap sur les Corbières, respectant à la lettre une tradition solidement ancrée au sein du club. Après une descente chaloupée du col des Tougnets sur fond de pic de Bugarach, les C.C.C. du président Francis Amouroux allaient enfiler les lacets du col du Paradis avec une aisance qui laisserait plus d’un écureuil pantois.

    La randonnée s’annonçait belle d’autant que la voiture d’assistance emmenait à son bord François Lopez, président d’honneur et père du peloton. Arrivés enfin au cœur des Corbières, les représentants chalabrois vont enchaîner les dénivelés, saluant d’abord la boulangère de Lairière, avant de se mettre en danseuse pour mieux prendre le vent et flairer ainsi la bonne senteur de cèpes libérée par la fraîcheur des sous-bois. Au sommet du col de la Louvière, les fringants cyclos aiguillonnés par l’imminence du repas vont constater à grands regrets que leurs amis Toupi, Basel et Diabolo ne sont pas au rendez-vous. En l’occurrence, deux Bruno du Jura et un Fox-terrier, avec lesquels les cyclos du président Roger Théron avaient partagé la gamelle et s’étaient liés d’amitié un dimanche d’octobre 1993 (photo ci-dessous). La battue au sanglier avait alors croisé les membres du peloton chalabrois, trop heureux de partager boudin et autres friandises avec d’aussi sympathiques toutous. Un bref échange de regards et le trio canin avait d’un commun accord décidé ce jour-là de déposer les armes. Salut à vous et à l’année prochaine peut-être.

    cyclo vtt club du chalabrais

    De gauche à droite. Debout : Claude Théron, Jean Navarro, Claude Chauveton, Roger Théron, François Lopez. Accroupis : Eric Fayet (avec Basel), Robert Béret, Mickaël Carbou, César Martinez, Jean Quério (avec Toupi), Christian Moralès (avec Diabolo), Gilbert Huillet (photo archives, octobre 1993).                 

    Un poil déçus donc, les onze cyclistes ne tardaient pas à plonger sur Villardebelle, où il fut décidé que l’on mangerait à l’ombre du platane bicentenaire, planté le 21 septembre 1792 par le curé constitutionnel Marcou, désireux de fêter la proclamation de la Première République. Tandis que Francis, François et Alexandra mettaient la table, chacun en profitait pour faire discrètement sécher son petit linge.

    cyclo vtt club du chalabrais

    Photo archives octobre 1998

    Quant au menu, inutile d’en parler, signalons seulement qu’il a été établi par l’ami Francis, président très actif appelé en décembre prochain à rallier les suffrages de cyclos aux mollets fermes mais à l’esprit mutin. Par Saint-Polycarpe, Magrie, Toureilles et Saint-Sernin, les C.C.C. ralliaient finalement leur siège café de la Paix où ils ont clôturé une nouvelle saison devant le verre de l’amitié.