Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Commémorations - Page 3

  • Célébration du 14 juillet 1789

    14 juillet chalabreNéo Chalabrois et Champions composaient la promotion de l’édition 2023. 

    La fête de la Liberté a été commémorée vendredi 14 juillet, avec la participation des Chalabroises et des Chalabrois auxquels s’étaient joints pour l’occasion des représentants de la communauté anglophone. Le cortège ouvert par Manuel Montoro et Lucien Doumenc, porte-drapeaux pour la Fnaca et le centre de secours du Kercorb, les membres du conseil municipal, l’adjudant-chef Franck Dessimoulie commandant la brigade de gendarmerie et une délégation de sapeurs-pompiers, a rejoint en musique le monument aux Morts.

    14 juillet chalabre

    Au pied de la stèle de Jean Magrou, Jean-Jacques Aulombard maire a retracé un historique précis de la Fête Nationale, des origines à nos jours. Le traditionnel dépôt de gerbe était assuré par Céline Amiel et Muriel Cunillera, élues de la commune, avant un moment de recueillement. Après la sonnerie aux Morts et la Marseillaise, interprétées par l’excellent quintette « Batucada » de Mirepoix, le cortège s’est dirigé vers la maison commune où un vin d’honneur fraternel clôturait un nouvel anniversaire de la prise de la Bastille.

    14 juillet chalabre

    Auparavant, le premier magistrat au nom de la municipalité, s’adressait aux nouveaux résidents du village, leur souhaitant la bienvenue en Chalabrais. L’occasion également pour les élus d’honorer la performance accomplie par les vétérans de l’Union Bouliste du Kercorb, auréolés d’un titre de Champion de l’Aude décroché le 21 juin dernier à Tuchan. Instants de convivialité prolongés sous le balcon de l’hôtel de ville.

    14 juillet chalabre

    14 juillet chalabre

    14 juillet chalabre

    14 juillet chalabre

    14 juillet chalabre

  • Le mardi 23 mai 1944, à la ferme du Roudié

    auguste cathalaJean Tailhan, vétéran du Maquis, a honoré la mémoire des compagnons disparus.

    Le destin tragique d’Auguste Cathala, assassiné le 23 mai 1944 par l’occupant nazi à la ferme du Roudié, a été évoqué dimanche 28 mai au pied de la stèle érigée par les FTPF. Une journée du souvenir à laquelle ont pris part aux côtés de Bertrand Bargain, maire de Montjardin, les porte-drapeaux, René Assemat, Manuel Montoro et Patrick Pujol. A leurs côtés, la grande famille d’Auguste Cathala, Patrick Bacot secrétaire départemental de l’Anacr, Joëlle Chalavoux et Marie-Ange Larruy, conseillères départementales, l’adjudant-chef Franck Dessimoulie, commandant la communauté de brigades de Chalabre et Belvèze-du-Razès, Jean Tailhan, Ancien du Maquis, les élus de Montjardin et Chalabre, et l’ensemble vocal Esalabra.

    Ce dernier interprétait le Chant des Partisans, avant que Serge Fournié ne rappelle les circonstances de la sinistre expédition menée par une colonne allemande venue de Carcassonne, et guidée par six miliciens jusqu’à la ferme de la Famille Cathala aux Vinsous.

    auguste cathala

    Bertrand Bargain (photo) retraçait cette journée et l’interminable calvaire subi par un jeune homme de 19 ans, dont le sacrifice allait permettre aux éléments du maquis Faïta, de filer entre les griffes de l'occupant. L'effectif allemand qui participait à cette opération, de 300 à 500 hommes, avait investi le secteur par la ferme de Gary, Montjardin, le chemin de Pico-l'Ordy et Cazalens. En prenant le chemin le plus long depuis la ferme des Vinsous, l'aîné des dix enfants de la famille Cathala, espérait que la sentinelle postée sur la crête, serait en mesure d'apercevoir la colonne allemande. Auguste Cathala réussira ainsi à alerter les compagnons de Michel Riffaut et Paul Alcantara, mais il sera alors torturé avec une indescriptible sauvagerie. Au soir de ce 23 mai, son corps atrocement mutilé sera retrouvé dans les décombres de la ferme incendiée.

    auguste cathala

    Après le dépôt de gerbes et une minute de silence, la chorale Esalabra dirigée par Edouard Garcia entonnait une Marseillaise reprise en chœur, avant de conclure avec un chant de Jean Ferrat (La Paix sur Terre). Dans l’après-midi, l’assistance a pu se retrouver entre les murs de la ferme du Roudié, vieux murs inflexibles face au temps qui passe, résolus à perpétuer le souvenir d’Auguste Cathala, martyr de la Résistance.

    auguste cathala

    Les heures noires d'un pays en guerre ont été évoquées

    auguste cathala

    Serge Fournié présidait la cérémonie 

    auguste cathala

    Les jeunes héritiers d'Auguste Cathala ont pris leur part...

    auguste cathala

    ... au devoir de mémoire

    auguste cathala

    René Assemat, Manuel Montoro et Patrick Pujol devant la stèle du souvenir

    auguste cathala

    Un rendez-vous du souvenir empreint d’émotion et de recueillement

  • A la mémoire d'Auguste Cathala

    auguste cathala,le roudiéDimanche 28 mai au pied de la stèle érigée à l’initiative des Anciens FTPF, la mémoire d'Auguste Cathala, martyr et héros de la Résistance sera honorée. Le destin tragique d’Auguste Cathala, assassiné le 23 mai 1944 par l’occupant nazi à la ferme du Roudié, sera évoqué à l'occasion d'une cérémonie célébrée à partir de 11 h.

    Elle se déroulera en présence de la famille d'Auguste Cathala, de Bertrand Bargain maire de Montjardin et son conseil municipal, des Montjardinois, des Chalabrois, des porte-drapeaux de la coordination des anciens combattants, et de l'ensemble vocal Esalabra.

    A l’issue de la cérémonie, un vin d’honneur sera offert par la commune, avant un repas partagé, suivi vers 15 heures, d’une visite à la ferme du Roudié.

    auguste cathala,le roudié

    Mai 1946, les enfants participent à l'hommage rendu au pied de la stèle de Montjardin

    Photo Maurice Mazon 

  • Rivel : La mémoire des internés du camp a été honorée

    camp de rivelL’hommage de Marie-Ange Larruy et Anthony Chanaud, aux victimes des lois d’internement.

    Le rassemblement annuel organisé par l’Ardiep et l’Arac, associations d’anciens combattants, se déroulait samedi 20 mai au pied de la stèle érigée en 1996 à la mémoire des internés du camp de Rivel. Construits à la hâte à partir de novembre 1938, les baraquements du Moulin de l’Evêque devaient accueillir ceux que Pierre Laval chef du gouvernement de Philippe Pétain et ministre de l’intérieur, considérait comme des « indésirables ». Un triste qualificatif pour ceux qui avaient choisi d’affirmer leurs opinions politiques et de dénoncer le danger d’une guerre contraire à l’intérêt de la nation, de la république et de toutes les libertés. Républicains espagnols, réfugiés allemands, militants communistes, syndicalistes, patriotes, résistants et juifs auront ainsi transité par le camp de Rivel. En janvier 1941, le centre fermera ses portes mais les internés rejoindront en grande majorité d’autres camps, d’aussi sinistre mémoire.

    Marie-Ange Larruy, conseillère départementale, Patrick Bacot, secrétaire de l'ANACR de l'Aude, et Anthony Chanaud, conseiller départemental, ont appelé au souvenir et à l’impérieux devoir de transmettre un passé qui ne doit pas être oublié. A quelques mètres des baraquements qui se dressent encore à proximité de la gare de Rivel, reviennent les paroles d’Henri Steiner, mémoire du camp : « Avec la menace du temps qui passe, les mots changent mais la réalité demeure. Le droit de parler est d’abord un devoir, un devoir de fidélité à la mémoire de toutes les victimes des heures noires vécues en ces lieux ».

    camp de rivel

    La cérémonie à laquelle participait également l’adjudant-chef Pascal Guinde pour la compagnie de gendarmerie de Chalabre et Belvèze, s’est poursuivie au monument aux Morts de Rivel où Jérôme Artigues, maire, a rendu un hommage aux morts pour la France.

    camp de rivel

    camp de rivel

    Marie-Ange Larruy, conseillère départementale

    camp de rivel

    Patrick Bacot, secrétaire de l'ANACR de l'Aude

    camp de rivel

    Anthony Chanaud, conseiller départemental

    camp de rivel

    camp de rivel

    camp de rivel