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Commémorations - Page 57

  • La « Baraque du Souvenir » à Lescale, est en bonne voie

    Lescale.JPGLa « Baraque du Souvenir » prend forme.

    Le chantier initié par l’association des Amis de Lescale, financé par la commune de Puivert et le conseil général de l’Aude, et supervisé par Sébastien Irola animateur de la charte forestière de la Haute Vallée de l’Aude, avance à grands pas. Depuis plusieurs jours déjà, les stagiaires du centre de formation Bâtipôle s’appliquent à faire sortir de terre une habitation très attendue, et à la symbolique forte. Faut-il rappeler que le hameau de Lescale, au-dessus de Puivert, fut entièrement détruit par le feu le 9 août 1944. Soupçonnés de soutenir l’action des maquisards de Picaussel, les habitants de Lescale avaient ainsi subi les représailles menées par l’occupant nazi, mis en échec face aux résistants. La vie s’organiserait ensuite, les habitants du hameau étant relogés dans d’inconfortables baraques en bois.

    Identiques à la « Baraque du Souvenir » qui est en train de prendre forme sur un terrain acheté à l’initiative de l’équipe municipale emmenée par Gaston Bauzou. Les planches de Douglas issues des forêts communales de Puivert, forment la structure en ossature bois et serviront à la toiture et au bardage, lors des deuxième et troisième semaines de juin, dates des dernières interventions des stagiaires. A l’occasion d’un passage près du chantier, il ne faut pas hésiter à aller discuter avec les jeunes bâtisseurs, qui détailleront les aspects techniques de cette construction. Pour plus d’informations, contacter Sébastien Irola au 04 68 69 99 49. 

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  • Le mardi 23 mai 1944, à la ferme du Roudié

    auguste cathala,montjardin,jacques laffontJacques Laffont a évoqué le souvenir d’Auguste Cathala.

    La mémoire d’Auguste Cathala, assassiné le 23 mai 1944 par l’occupant nazi, a été honorée dimanche au pied de la stèle érigée par les FTPF à l’entrée du village de Montjardin. Avaient répondu à l’invitation de Jacques Laffont, maire de la localité, les anciens combattants et leurs porte-drapeaux, Louis Arcizet (Prisonniers de guerre et déportés), Marcel Deshayes (Anacr), François Grauby (Rhin et Danube), Lazare Hernandez (Fnaca) et Casildo Sanchez (Aage-FFI). A leurs côtés, la famille d’Auguste Cathala, les élus, les représentants de la gendarmerie, MM. Charles Biart, Jean-Jacques Aulombard conseiller général, et l’ensemble vocal Eissalabra. René Chort président départemental de l’Anacr était excusé.

    auguste cathala,montjardin,jacques laffontAprès le dépôt des gerbes, Jacques Laffont évoquait la chronologie des événements qui allaient précipiter le destin du fils aîné de Marius et de Marie Cathala, âgé de 19 ans. Harcelé par ceux qui seront bientôt ses bourreaux et qui le poussent sur le chemin devant les conduire jusqu’aux résistants, Auguste Cathala sait qu’il faut gagner du temps. Il choisira d’abord d’ignorer le chemin le plus court, puis, arrivé dans une clairière, il signale sa présence. Ainsi alertés, les membres du maquis « Faïta », établis dans la ferme du Roudié, échapperont aux griffes d’une colonne allemande, appuyée par la milice de Chalabre. Auguste Cathala subira l’acharnement et la barbarie de la horde, supplicié et mutilé, il sera abandonné dans la ferme incendiée. La veille, dans la ferme des « Vinsous », Auguste Cathala avait partagé le repas familial avec Paul Alcantara, André Riffaut, Lolo Mazon, et l’imminence d’un débarquement avait été évoquée.

    Après une minute de silence et de recueillement, les choristes d’Eissalabra dirigés par Edouard Garcia ont offert une émouvante interprétation du Chant des Partisans. Jacques Laffont concluait la cérémonie en remerciant la nombreuse assemblée venue honorer la mémoire et le sacrifice d’un fils de Montjardin. Chacun était ensuite invité à redescendre vers la place du village, pour un vin d’honneur offert par la municipalité.

  • Comme un trait d’union invisible avec Camerone

    camerone,aaleLe piquet d’honneur du 4e Régiment Etranger était associé à l’hommage rendu par les anciens de la Légion étrangère.

    Samedi 14 mai était honorée la mémoire des combattants tombés le 30 avril 1863 lors de la bataille de Camerone. La cérémonie mise en place par l’AALE (Amicale des anciens de la Légion étrangère) a d’abord eu pour cadre l’église St Pierre où une messe a été célébrée par les Soeurs de la Présentation de Marie. Légionnaires vétérans et Chalabrois ont ensuite rejoint le monument aux Morts aux côtés du piquet d’honneur du 4e Régiment Etranger basé à Castelnaudary. Après le salut aux drapeaux et les sonneries parfaitement assurées par le clairon du détachement, Christian Guilhamat maire de Chalabre et Jean-Jacques Aulombard conseiller général procédaient au traditionnel dépôt de gerbe.

    camerone,aaleLa nombreuse assistance ralliait ensuite le coeur du village et la maison natale du Capitaine Jean Danjou où était lu le récit du combat de Camerone. Formés en carré dans l’hacienda mexicaine de « Camaròn de Tejeda », les soixante-trois hommes du Capitaine Jean Danjou tiendront pendant dix heures face aux partisans des colonels Milàn et Gambas. A la tombée du jour, seuls trois légionnaires sont encore debout et seront épargnés, le caporal Louis Maine originaire de Mussidan en Dordogne, les légionnaires Geoffroy Wensel (Nettrich-Prusse) et Laurent Constantin (Bruxelles-Belgique).camerone,aale

    Comme le déclarerait plus tard Marco Antonio Menes Couttolenc, ancien maire de Camaròn et artisan du jumelage avec Chalabre, « Ce qui s’est passé ce jour-là a dépassé le temps et s’est transformé en légende. Le respect mutuel que se sont témoigné les adversaires lors de cette bataille, s’est paradoxalement transformé en un symbole de l’amitié franco-mexicaine ».  

     camerone,aaleLe caporal Louis Maine

    La cérémonie s’est poursuivie dans la maison commune, autour d’un vin d’honneur offert par la municipalité. Auparavant, l'AALE avait remercié les élus et la ville de Chalabre, pour l'accueil réservé.

    Un album-photo Camerone 2011 a été mis en ligne.

  • L’anniversaire du 8 mai a été célébré dans l’intimité

    8 mai 002.jpgChristian Guilhamat a fleuri le monument à la mémoire des enfants de Chalabre tombés au combat.

    La cérémonie marquant le 66e anniversaire de la capitulation sans conditions de l’Allemagne nazie célébrée dimanche 8 mai, aura été empreinte d’une certaine indifférence, eu égard au très faible écho recueilli par les invitations officielles. Fort heureusement, la prestation impeccable des musiciens de Batucada, avec notamment une interprétation sans faille des sonneries, aura permis à ce rendez-vous de la mémoire de conserver toute sa solennité.

    8 mai,batucadaIl était 11h à l’horloge de Notre-Dame, lorsque le cortège s’élançait depuis le portail de la mairie, précédé par les porte-drapeaux Louis Arcizet, Gilbert Barthez, François Grauby et Lazare Hernandez, suivis par les élus de la municipalité, le conseiller général Jean-Jacques Aulombard, les anciens combattants et une poignée de Chalabrois.

    Après une minute de recueillement et un dépôt de gerbe devant la maison natale du docteur Joseph Raynaud, tué le 7 juillet 1944 avec ses compagnons du maquis gersois de Meilhan, le cortège rejoignait le monument aux Morts. Un dépôt de gerbe effectué par Christian Guilhamat maire précédait la lecture du message du secrétaire d’état aux Anciens combattants. Les solistes mirapiciens exécutaient brillamment les sonneries, parachevant le vibrant hommage rendu aux victimes de tous les combats. La cérémonie se poursuivait avec un retour vers le centre de la bastide pour un tour de ville en musique, conclu par une aubade et l’apéritif partagé dans la maison commune. 

    8 mai,batucada