La signature de l’Armistice du 11 novembre 1918 qui mettait fin aux hostilités de la première guerre mondiale a été célébrée au cours d’une cérémonie réunissant les anciens combattants de Rhin et Danube et de la Fnaca. A leurs côtés, Christian Guilhamat et les élus du conseil municipal, le conseiller général Jean-Jacques Aulombard, les présidents d’associations, le maréchal-des-logis chef Christian Fauré, représentant la brigade de gendarmerie, une délégation de sapeurs-pompiers conduite par l’adjudant-chef Stéphane Ferrier, et les citoyens chalabrois. Le cortège constitué devant la mairie s’est dirigé vers le monument aux Morts, aux accents des cuivres et percussions du quintet Batucada, insensibles à la pluie.

Après le dépôt de gerbe, la lecture du message du secrétaire d’état aux Anciens Combattants et les sonneries impeccablement exécutées par les musiciens de Mirepoix (photo), le cortège a pris la direction du carré militaire. Au pied des cèdres bicentenaires, une rose est venue fleurir chacune des tombes, tandis que l’assistance se recueillait à la mémoire de toutes les victimes de guerre. Le cortège ralliait ensuite le cours Sully, au rythme des cuivres mirapiciens. Après l’aubade offerte devant la maison commune, Christian Guilhamat remerciait les porte-drapeaux Louis Arcizet et René Authié, et invitait l’assistance à rejoindre la salle du conseil municipal pour le traditionnel vin d’honneur.



Serge Fournié évoque la mémoire d’Auguste Cathala, dans le cimetière où il repose.
Au soir de cette funeste journée, le corps supplicié et mutilé d’Auguste Cathala, à peine âgé de 19 ans, sera retrouvé dans la ferme du Roudié. Torturé avec une indescriptible sauvagerie pour avoir permis aux maquisards du camp Faïta, établis sur les hauteurs du Chalabrais, d’échapper à la soldatesque, Auguste Cathala sera inhumé le 25 mai.
Jean Alcantara, Jean Tailhan et Joseph Fernandez.
Suzanne Deloustal détaille ce que fut le quotidien, durant cette douloureuse période.
MM. Lacroux et Lajou avec les élèves, devant la Cabane du Maquis.