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Commémorations - Page 53

  • Cérémonie en hommage aux Poilus

    Bureau A. C. 14-18.JPGLe bureau des Anciens combattants 1914-1918, en réunion.

    Ils étaient partis persuadés que cela ne durerait pas, 64 d’entre eux ne reviendront jamais. Tués le 25 août 1914 à quelques heures d’intervalle, Jean Abat sergent-major au 10° R.I et Henri-Pierre Cavaillès soldat au 261° R.I. furent les deux premières victimes chalabroises d’une guerre qui devait être la « der des der ». Au terme d’un horrible cauchemar, les survivants de retour dans leurs foyers n’auront de cesse de perpétuer le souvenir de leurs malheureux camarades. A l’image de ces anciens Chalabrois, témoins à présent disparus et qui se retrouvaient régulièrement, unis par le lien d’une jeunesse sacrifiée. De gauche à droite et debout, Camille Amat, Lucien Courdil, Antoine Magna, Joseph Rouzaud. Assis, Etienne Bauzil, Jean Cabanier, René Noy, Jean Caseneuve.

    La cérémonie commémorant le 93e anniversaire de la signature de l’armistice à Rethondes, sera célébrée aujourd’hui à partir de 11h. Christian Guilhamat, son conseil municipal et le comité des anciens combattants invitent la population à s’associer à cette journée du souvenir. Le cortège se formera devant la mairie, puis rejoindra le monument aux Morts et le carré militaire.

    11 novembre

  • Du Blau au Chalabreil

    Lettre ouverte à M. le maire de Chalabre.

    Par le biais d’un courrier adressé aux élus chalabrois, Louis Calvet, artisan plombier à la retraite et ancien conseiller municipal, souhaite soumettre la proposition qui suit à l’appréciation de l’équipe en charge de la gestion municipale. 

    Pierre Fabre.jpg« A monsieur le maire, à mesdames et messieurs les conseillers municipaux : Comme nous l’avons fait dernièrement pour Pierre-Louis Fabre, victime des nazis le 27 juillet 1944, ne pensez-vous pas qu’il serait temps de réserver une place ou une avenue à la mémoire du Général Charles de Gaulle ? Quoi de plus naturel ! Il pourrait en aller de même pour la mémoire de Maurice Thorez, ancien secrétaire général du PCF, et ministre du Général de Gaulle dans le gouvernement provisoire à la Libération. On se souvient de son influence auprès des mineurs, invités « à retrousser les manches, afin de relever la France ». La production de charbon allait ainsi retrouver en moins d’un an son niveau d’avant-guerre. Il ne faut pas non plus oublier des hommes tels qu'Ambroise Croizat, ministre de ce même gouvernement, à qui l’on doit le magnifique projet de la Sécurité sociale. Il n’est pas excessif de considérer qu’après l’abolition de l’esclavage, la Sécurité sociale reste une des plus grandes conquêtes de l’Humanité. En vous priant de m’excuser d’être un peu long, au motif de ce simple rappel de mémoire, dans le souvenir de ces hommes d’Etat, un souvenir que nous nous devons de transmettre à nos enfants ».

    Permanences du conseiller général.

    M. Jean-Jacques Aulombard conseiller général du canton de Chalabre et sa suppléante Mme Marie-Thérèse Amiel, ont le plaisir de vous informer que la permanence sera assurée tous les troisièmes jeudis de chaque mois de 14h à 17h, place Espérance Folchet (ancien cabinet du docteur Bérenguer).

  • La « Baraque du Souvenir » à Lescale, est en bonne voie

    Lescale.JPGLa « Baraque du Souvenir » prend forme.

    Le chantier initié par l’association des Amis de Lescale, financé par la commune de Puivert et le conseil général de l’Aude, et supervisé par Sébastien Irola animateur de la charte forestière de la Haute Vallée de l’Aude, avance à grands pas. Depuis plusieurs jours déjà, les stagiaires du centre de formation Bâtipôle s’appliquent à faire sortir de terre une habitation très attendue, et à la symbolique forte. Faut-il rappeler que le hameau de Lescale, au-dessus de Puivert, fut entièrement détruit par le feu le 9 août 1944. Soupçonnés de soutenir l’action des maquisards de Picaussel, les habitants de Lescale avaient ainsi subi les représailles menées par l’occupant nazi, mis en échec face aux résistants. La vie s’organiserait ensuite, les habitants du hameau étant relogés dans d’inconfortables baraques en bois.

    Identiques à la « Baraque du Souvenir » qui est en train de prendre forme sur un terrain acheté à l’initiative de l’équipe municipale emmenée par Gaston Bauzou. Les planches de Douglas issues des forêts communales de Puivert, forment la structure en ossature bois et serviront à la toiture et au bardage, lors des deuxième et troisième semaines de juin, dates des dernières interventions des stagiaires. A l’occasion d’un passage près du chantier, il ne faut pas hésiter à aller discuter avec les jeunes bâtisseurs, qui détailleront les aspects techniques de cette construction. Pour plus d’informations, contacter Sébastien Irola au 04 68 69 99 49. 

    P1030008.JPG

  • Le mardi 23 mai 1944, à la ferme du Roudié

    auguste cathala,montjardin,jacques laffontJacques Laffont a évoqué le souvenir d’Auguste Cathala.

    La mémoire d’Auguste Cathala, assassiné le 23 mai 1944 par l’occupant nazi, a été honorée dimanche au pied de la stèle érigée par les FTPF à l’entrée du village de Montjardin. Avaient répondu à l’invitation de Jacques Laffont, maire de la localité, les anciens combattants et leurs porte-drapeaux, Louis Arcizet (Prisonniers de guerre et déportés), Marcel Deshayes (Anacr), François Grauby (Rhin et Danube), Lazare Hernandez (Fnaca) et Casildo Sanchez (Aage-FFI). A leurs côtés, la famille d’Auguste Cathala, les élus, les représentants de la gendarmerie, MM. Charles Biart, Jean-Jacques Aulombard conseiller général, et l’ensemble vocal Eissalabra. René Chort président départemental de l’Anacr était excusé.

    auguste cathala,montjardin,jacques laffontAprès le dépôt des gerbes, Jacques Laffont évoquait la chronologie des événements qui allaient précipiter le destin du fils aîné de Marius et de Marie Cathala, âgé de 19 ans. Harcelé par ceux qui seront bientôt ses bourreaux et qui le poussent sur le chemin devant les conduire jusqu’aux résistants, Auguste Cathala sait qu’il faut gagner du temps. Il choisira d’abord d’ignorer le chemin le plus court, puis, arrivé dans une clairière, il signale sa présence. Ainsi alertés, les membres du maquis « Faïta », établis dans la ferme du Roudié, échapperont aux griffes d’une colonne allemande, appuyée par la milice de Chalabre. Auguste Cathala subira l’acharnement et la barbarie de la horde, supplicié et mutilé, il sera abandonné dans la ferme incendiée. La veille, dans la ferme des « Vinsous », Auguste Cathala avait partagé le repas familial avec Paul Alcantara, André Riffaut, Lolo Mazon, et l’imminence d’un débarquement avait été évoquée.

    Après une minute de silence et de recueillement, les choristes d’Eissalabra dirigés par Edouard Garcia ont offert une émouvante interprétation du Chant des Partisans. Jacques Laffont concluait la cérémonie en remerciant la nombreuse assemblée venue honorer la mémoire et le sacrifice d’un fils de Montjardin. Chacun était ensuite invité à redescendre vers la place du village, pour un vin d’honneur offert par la municipalité.