 Les élèves de Louis-Pergaud et la chorale Eissalabra ont pris part à l’hommage rendu.
Les élèves de Louis-Pergaud et la chorale Eissalabra ont pris part à l’hommage rendu.
La commémoration du « cessez-le-feu » marquant la fin de la guerre en Algérie s’est déroulée le lundi 19 mars en présence des membres du comité cantonal dela Fnaca.Aleurs côtés, les élus de la commune, Jean-Jacques Aulombard conseiller général, et les représentants des amicales des anciens combattants, avec à leur tête les porte-drapeaux Louis Arcizet, Gilbert Barthès, Jacques Brembilla et Manuel Montoro. Cette manifestation rehaussée par une forte participation des enfants de l’école primaire Louis-Pergaud, a pris la direction du monument aux Morts où Christian Guilhamat maire et Gérard Couteau président du comité Fnaca, ont déposé une gerbe avant de prendre tour à tour la parole.
 Le président Gérard Couteau durant son intervention.
Le président Gérard Couteau durant son intervention.  
Un hommage solennel a ainsi été rendu sous une pluie battante, « aux compagnons qui ont donné leur vie pour accomplir les missions que la République leur a imposées ». Le président Couteau poursuivait en invitant chacun à « rechercher le chemin de la compréhension mutuelle, de la générosité et du partage, afin de sauver la Paix par le dialogue, la tolérance et l’amitié ».
 Après une sonnerie aux Morts impeccablement exécutée par le clairon Gérald Mourareau, la chorale Eissalabra et les petits élèves de Louis-Pergaud entonnaient une vibrante Marseillaise. Le président Gérard Couteau remerciait l’ensemble des participants et tout particulièrement l’équipe éducative de l’école, avant de conclure son intervention en ces termes : « Espérons que le témoignage de votre fidélité, fera prendre conscience à nos grands dirigeants politiques, quelle que soient leurs tendances, qu’après 50 ans de mépris et de dédain, ils comprennent enfin, le message que l’immense majorité des Français nous témoigne à nous, la dernière génération qui a connu les affres, les douleurs, les peurs, les privations de la 2e Guerre mondiale avant notre guerre d’Algérie, nos 30.000 militaires et nos 150.000 harkis tués, et les dizaines de millions de civils européens et arabes, en ayant le courage d’officialiser notre journée commémorative du 19 mars, à l’image des conflits précédents, 11 novembre 1918 et 8 mai 1945 ».
Après une sonnerie aux Morts impeccablement exécutée par le clairon Gérald Mourareau, la chorale Eissalabra et les petits élèves de Louis-Pergaud entonnaient une vibrante Marseillaise. Le président Gérard Couteau remerciait l’ensemble des participants et tout particulièrement l’équipe éducative de l’école, avant de conclure son intervention en ces termes : « Espérons que le témoignage de votre fidélité, fera prendre conscience à nos grands dirigeants politiques, quelle que soient leurs tendances, qu’après 50 ans de mépris et de dédain, ils comprennent enfin, le message que l’immense majorité des Français nous témoigne à nous, la dernière génération qui a connu les affres, les douleurs, les peurs, les privations de la 2e Guerre mondiale avant notre guerre d’Algérie, nos 30.000 militaires et nos 150.000 harkis tués, et les dizaines de millions de civils européens et arabes, en ayant le courage d’officialiser notre journée commémorative du 19 mars, à l’image des conflits précédents, 11 novembre 1918 et 8 mai 1945 ».

 Gérard Couteau (à droite) a présidé une nouvelle assemblée de la Fnaca.
Gérard Couteau (à droite) a présidé une nouvelle assemblée de la Fnaca.  Une cérémonie empreinte d’émotion a permis de raviver le souvenir.
Une cérémonie empreinte d’émotion a permis de raviver le souvenir. Auparavant (photo ci-contre), Jean-Daniel Audouy retraçait devant une assistance recueillie, les circonstances dramatiques ayant entraîné la mort de Manuel Peyrade et de son fils Ernest. Le 13 avril 1944, une unité de la gestapo renseignée par la milice locale investit le hameau de Campmarcel, à la recherche de villageois, soupçonnés d’être en contact avec les maquisards, dont le PC est établi sur les hauteurs de Lescale. Manuel Peyrade parviendra à se soustraire à la traque, avant de tomber sous les balles ennemies à la sortie du hameau. Son fils Ernest est arrêté, puis conduit à la prison Saint-Michel de Toulouse, avant sa déportation en Allemagne où il mourra le 15 décembre de cette même année, dans le camp de Sachenhausen. Manuel Peyrade avait 57 ans, son fils Ernest 23, leurs  noms sont à présent unis sur une stèle, afin que leur sacrifice demeure inscrit dans les mémoires.
Auparavant (photo ci-contre), Jean-Daniel Audouy retraçait devant une assistance recueillie, les circonstances dramatiques ayant entraîné la mort de Manuel Peyrade et de son fils Ernest. Le 13 avril 1944, une unité de la gestapo renseignée par la milice locale investit le hameau de Campmarcel, à la recherche de villageois, soupçonnés d’être en contact avec les maquisards, dont le PC est établi sur les hauteurs de Lescale. Manuel Peyrade parviendra à se soustraire à la traque, avant de tomber sous les balles ennemies à la sortie du hameau. Son fils Ernest est arrêté, puis conduit à la prison Saint-Michel de Toulouse, avant sa déportation en Allemagne où il mourra le 15 décembre de cette même année, dans le camp de Sachenhausen. Manuel Peyrade avait 57 ans, son fils Ernest 23, leurs  noms sont à présent unis sur une stèle, afin que leur sacrifice demeure inscrit dans les mémoires.