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Commémorations - Page 56

  • Le souvenir d’Auguste Cathala a été célébré

    Famille Cathala.jpgAuguste (debout à gauche) était l'aîné des dix enfants de Marius et Marie Cathala.

    La mémoire d'Auguste Cathala assassiné par l'occupant nazi le 23 mai 1944 à la ferme du Roudié a été honorée en ce dimanche anniversaire, au pied de la stèle érigée par les anciens FTPF. La cérémonie rassemblait autour de la grande famille d'Auguste Cathala, élus, Montjardinois, Chalabrois, représentants de la Fnaca et les porte-drapeaux de la coordination des anciens combattants. A leurs côtés, Jacques Laffont maire de Montjardin, Roger Rosich conseiller général, Casildo Sanchez président de l'Amicale des Guerrilleros espagnols, Jean Alcantara frère de Joseph Alcantara (Paul) et M. Fernandez, membre du maquis Faïta-Jean Robert, guerrillero présent à la ferme du Roudié lors de cette tragique journée.

    J. Laffont Montjardin.jpgJacques Laffont a évoqué la tragique journée du 23 mai 1944.

    En ce jour du mois de mai 1944, les maquisards constamment traqués par la milice et les allemands échapperont de justesse à l'ennemi, grâce au sacrifice d'Auguste Cathala. Les renseignements fournis par les miliciens locaux avaient guidé une division allemande vers la ferme des Vinsous où réside la famille de Marius Cathala. Après s'être livrée à de multiples exactions dans la ferme, la troupe en armes exige d'être conduite à la ferme du Roudié où elle espère surprendre les partisans. Auguste, l'aîné des dix enfants va ouvrir la marche, empruntant un chemin détourné et à découvert, avant de manifester bruyamment sa présence. Les maquisards réussissent à s'évanouir dans la nature mais la destinée d'Auguste est scellée. Il va payer de sa vie l'échec d'une opération mise sur pied avec l'aide d'un milicien chalabrois, faisant partie de la colonne sous le couvert d'un uniforme allemand. Le corps supplicié d'Auguste Cathala sera retrouvé dans les décombres de la ferme incendiée.  

    Après l'évocation de ce tragique événement, Jacques Laffont et les sœurs d'Auguste Cathala procédaient à un dépôt de gerbe, puis l'ensemble vocal « Eissalabra » interprétait le chant des Partisans. Auparavant, Edouard Garcia devait dire un poème de Victor Hugo, hommage rendu à un enfant de Montjardin qui avait pris le parti de résister.  

  • Vibrant hommage rendu autour du monument du camp de Rivel

    Dépôt Gerbe.jpgLa stèle de l'ancien camp a été fleurie.

    La cérémonie annuelle organisée sur le site de l'ancien camp d'internement de Rivel par l'Arac de l' Aude (association républicaine des anciens combattants et victimes de guerre)  et l'Ardiep (association résistants déportés internés emprisonnés politiques en France et en Afrique du nord 1940-1944) a permis d'honorer la mémoire des «indésirables» ayant transité en ce lieu de triste mémoire.

    Avec le soutien de Jean-Pierre Salvat maire de Rivel, Andrée Zdrojower et Serge Pagès ont adressé un message de bienvenue et salué la présence toujours fidèle des familles et amis, aux côtés desquels s'étaient joints Roger Rosich conseiller général du canton, les élèves de 3e du collège Antoine-Pons accompagnés de Marie-Thérèse Roque leur principal et de leurs professeurs, des élus, des représentants de l'Anacr, Fndirp, Ufac-Udac de l' Aude, de Gaston Delpech pour la section de l'Arac de Limoux, de la fédération Cgt de l'Aude, de Marie-Ange Larruy pour le Pcf, d'associations des départements voisins et de treize porte-drapeaux. 

     Rivel 17mai 2010.jpgAuparavant, un colloque (photo ci-contre) avait permis à des collégiens très attentifs de prendre connaissance des récits délivrés par Simon Salzman, Francis Dufour, Lucien Villa et son épouse, anciens internés et résistants, témoins de ce que fut la Résistance dans l'Aude. Les élèves ont ensuite interprété poèmes et chants, au pied de la stèle érigée en 1996 puis au monument aux Morts de Rivel.Lecture Textes bis.jpg

    Un diplôme d'honneur leur a été remis en reconnaissance du remarquable travail réalisé, Marie-Thérèse Roque et les professeurs étaient également remerciés pour leur implication dans ce nécessaire exercice de transmission de la mémoire.

    Chant des Marais bis.jpgLes collégiens ont interprété le Chant des Marais au monument aux Morts de Rivel.

    Un repas convivial au restaurant du Moulin de l'Evêque a clôturé la journée, avec l'aimable participation de la chorale Eissalabra qui a régalé l'assistance de chants extraits de leur riche répertoire. Les nombreux intervenants ont terminé cette belle matinée pleine d'émotion, animés par la volonté d'être vigilants, et de rester en éveil, afin que les générations futures n'aient pas à connaître les souffrances et atrocités vécues dans l'enfer des camps. 

  • Un 8 mai dans la ferveur et le recueillement

    8 Mai 2010.JPGChristian Guilhamat a effectué le traditionnel dépôt de gerbe.

    Le 65e anniversaire de la victoire des alliés sur l'Allemagne nazie a été marqué par une cérémonie solennelle à laquelle se sont associés les élus de la municipalité, le conseiller général Roger Rosich, les associations d'anciens combattants, la gendarmerie avec le chef Christian Fauré, les sapeurs-pompiers de la caserne Jean Cabanier et les citoyens chalabrois.8 Mai 2010 Batucada.JPG  

     Drapeaux en tête, le cortège s'est élancé depuis la mairie, précédé par les musiciens de l'harmonie de Mirepoix. Après une minute de recueillement et un dépôt de gerbe devant la maison natale du docteur Joseph Raynaud, tué le 7 juillet 1944 à la ferme du Priou avec ses compagnons du maquis gersois de Meilhan, le cortège a rallié le monument aux Morts. Un dépôt de gerbe précédait la lecture du message du secrétaire d'état aux Anciens combattants, donnée par Christian Guilhamat premier magistrat. Les musiciens mirapiciens exécutaient brillamment les sonneries, parachevant le vibrant hommage rendu aux victimes de tous les combats. La cérémonie s'est poursuivie avec un retour vers le centre de la bastide en musique, conclue par une aubade et l'apéritif partagé dans la maison commune. 8 Mai 2010 pompiers.JPG  

  • Cérémonie du souvenir à la stèle du Moulin de l’Evêque

    Serge Pagès.jpgLa cérémonie sera présidée par Serge Pagès (photo) et Andrée Zdrojower.

    Pour le devoir de mémoire et par respect pour les victimes de tous les totalitarismes, une cérémonie se déroulera le lundi 17 mai au pied de la stèle érigée en 1996, près des derniers vestiges du camp d'internement du moulin de l'Evêque à Rivel. Autour du comité de coordination des anciens combattants réunis à l'initiative de l'Ardiep (association des résistants, déportés, internés et emprisonnés politiques ) et de l'Arac (association républicaine des anciens combattants), le souvenir des internés du camp sera honoré en présence d'Andrée Zdrojower présidente de l'Ardiep et Serge Pagès, membre du bureau national de l'Arac.

    Ce rassemblement annuel est dédié à celles et ceux qui connurent l'enfer des camps d'internement. C'est aux abords de l'ancienne gare de Rivel que furent construits à la hâte les baraquements où furent enfermés de 1939 à 1941, des démocrates antifascistes et anti-nazis, bien avant l'occupation allemande et l'invasion de la zone libre. Qualifiés d'indésirables par le gouvernement de Laval, ces prisonniers furent par la suite déportés vers l'Afrique du Nord ou l' Allemagne.

    L'hommage rendu aux victimes de ce camp de la honte se déroulera avec la participation active des élèves du collège Antoine Pons, invités à se joindre à cette commémoration à partir de 9h 30. Un débat s'ouvrira en présence de Lucien Villa, Andrée Tali, Simon Salzman, Isidore Vaissière et Charles Biart, anciens résistants. A 11h,  un dépôt de gerbe sera effectué au pied de la stèle du souvenir,  l'assistance se rendra ensuite au monument aux morts de Rivel.