Lettre ouverte à M. le maire de Chalabre.
Par le biais d’un courrier adressé aux élus chalabrois, Louis Calvet, artisan plombier à la retraite et ancien conseiller municipal, souhaite soumettre la proposition qui suit à l’appréciation de l’équipe en charge de la gestion municipale.
« A monsieur le maire, à mesdames et messieurs les conseillers municipaux : Comme nous l’avons fait dernièrement pour Pierre-Louis Fabre, victime des nazis le 27 juillet 1944, ne pensez-vous pas qu’il serait temps de réserver une place ou une avenue à la mémoire du Général Charles de Gaulle ? Quoi de plus naturel ! Il pourrait en aller de même pour la mémoire de Maurice Thorez, ancien secrétaire général du PCF, et ministre du Général de Gaulle dans le gouvernement provisoire à la Libération. On se souvient de son influence auprès des mineurs, invités « à retrousser les manches, afin de relever la France ». La production de charbon allait ainsi retrouver en moins d’un an son niveau d’avant-guerre. Il ne faut pas non plus oublier des hommes tels qu'Ambroise Croizat, ministre de ce même gouvernement, à qui l’on doit le magnifique projet de la Sécurité sociale. Il n’est pas excessif de considérer qu’après l’abolition de l’esclavage, la Sécurité sociale reste une des plus grandes conquêtes de l’Humanité. En vous priant de m’excuser d’être un peu long, au motif de ce simple rappel de mémoire, dans le souvenir de ces hommes d’Etat, un souvenir que nous nous devons de transmettre à nos enfants ».
Permanences du conseiller général.
M. Jean-Jacques Aulombard conseiller général du canton de Chalabre et sa suppléante Mme Marie-Thérèse Amiel, ont le plaisir de vous informer que la permanence sera assurée tous les troisièmes jeudis de chaque mois de 14h à 17h, place Espérance Folchet (ancien cabinet du docteur Bérenguer).
Après le dépôt des gerbes, Jacques Laffont évoquait la chronologie des événements qui allaient précipiter le destin du fils aîné de Marius et de Marie Cathala, âgé de 19 ans. Harcelé par ceux qui seront bientôt ses bourreaux et qui le poussent sur le chemin devant les conduire jusqu’aux résistants, Auguste Cathala sait qu’il faut gagner du temps. Il choisira d’abord d’ignorer le chemin le plus court, puis, arrivé dans une clairière, il signale sa présence. Ainsi alertés, les membres du maquis « Faïta », établis dans la ferme du Roudié, échapperont aux griffes d’une colonne allemande, appuyée par la milice de Chalabre. Auguste Cathala subira l’acharnement et la barbarie de la horde, supplicié et mutilé, il sera abandonné dans la ferme incendiée. La veille, dans la ferme des « Vinsous », Auguste Cathala avait partagé le repas familial avec Paul Alcantara, André Riffaut, Lolo Mazon, et l’imminence d’un débarquement avait été évoquée.
Le caporal Louis Maine