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Commémorations - Page 61

  • Un 8 mai dans la ferveur et le recueillement

    8 Mai 2010.JPGChristian Guilhamat a effectué le traditionnel dépôt de gerbe.

    Le 65e anniversaire de la victoire des alliés sur l'Allemagne nazie a été marqué par une cérémonie solennelle à laquelle se sont associés les élus de la municipalité, le conseiller général Roger Rosich, les associations d'anciens combattants, la gendarmerie avec le chef Christian Fauré, les sapeurs-pompiers de la caserne Jean Cabanier et les citoyens chalabrois.8 Mai 2010 Batucada.JPG  

     Drapeaux en tête, le cortège s'est élancé depuis la mairie, précédé par les musiciens de l'harmonie de Mirepoix. Après une minute de recueillement et un dépôt de gerbe devant la maison natale du docteur Joseph Raynaud, tué le 7 juillet 1944 à la ferme du Priou avec ses compagnons du maquis gersois de Meilhan, le cortège a rallié le monument aux Morts. Un dépôt de gerbe précédait la lecture du message du secrétaire d'état aux Anciens combattants, donnée par Christian Guilhamat premier magistrat. Les musiciens mirapiciens exécutaient brillamment les sonneries, parachevant le vibrant hommage rendu aux victimes de tous les combats. La cérémonie s'est poursuivie avec un retour vers le centre de la bastide en musique, conclue par une aubade et l'apéritif partagé dans la maison commune. 8 Mai 2010 pompiers.JPG  

  • Cérémonie du souvenir à la stèle du Moulin de l’Evêque

    Serge Pagès.jpgLa cérémonie sera présidée par Serge Pagès (photo) et Andrée Zdrojower.

    Pour le devoir de mémoire et par respect pour les victimes de tous les totalitarismes, une cérémonie se déroulera le lundi 17 mai au pied de la stèle érigée en 1996, près des derniers vestiges du camp d'internement du moulin de l'Evêque à Rivel. Autour du comité de coordination des anciens combattants réunis à l'initiative de l'Ardiep (association des résistants, déportés, internés et emprisonnés politiques ) et de l'Arac (association républicaine des anciens combattants), le souvenir des internés du camp sera honoré en présence d'Andrée Zdrojower présidente de l'Ardiep et Serge Pagès, membre du bureau national de l'Arac.

    Ce rassemblement annuel est dédié à celles et ceux qui connurent l'enfer des camps d'internement. C'est aux abords de l'ancienne gare de Rivel que furent construits à la hâte les baraquements où furent enfermés de 1939 à 1941, des démocrates antifascistes et anti-nazis, bien avant l'occupation allemande et l'invasion de la zone libre. Qualifiés d'indésirables par le gouvernement de Laval, ces prisonniers furent par la suite déportés vers l'Afrique du Nord ou l' Allemagne.

    L'hommage rendu aux victimes de ce camp de la honte se déroulera avec la participation active des élèves du collège Antoine Pons, invités à se joindre à cette commémoration à partir de 9h 30. Un débat s'ouvrira en présence de Lucien Villa, Andrée Tali, Simon Salzman, Isidore Vaissière et Charles Biart, anciens résistants. A 11h,  un dépôt de gerbe sera effectué au pied de la stèle du souvenir,  l'assistance se rendra ensuite au monument aux morts de Rivel.

  • Le Capitaine Jean Danjou et la bataille de Camerone

    Mémorial Camerone.jpgHier vendredi 30 avril, la ville mexicaine de Camarón de Tejeda dans l'Etat de Veracruz, honorait le 147e anniversaire de la bataille de Camerone, qui opposa légionnaires français et patriotes mexicains en 1863 (photo archive ci-dessus). Une commémoration à laquelle participait le ministre de la Défense Hervé Morin, une première, alors que la Légion étrangère célébrait dans le même temps sa fête annuelle à Aubagne.

    Le combat qui eut pour cadre l'hacienda de Camerone est un épisode que nul n'ignore en Kercorb, berceau du capitaine Danjou. L'expédition du Mexique fut décidée par Napoléon III en 1861, pour contrer l'expansion des États-Unis et leur domination sur tout le continent américain. Napoléon III utilisera le prétexte du non-paiement d'une dette contractée par le gouvernement libéral de Benito Juarez, pour envahir le Mexique et tenter d'y établir une monarchie, proposée à l'archiduc Maximilien, frère de l'empereur d'Autriche.

    Le 30 avril 1863, un bataillon d'une soixantaine de légionnaires français est envoyé en éclaireur pour ouvrir la voie aux soldats en route vers Puebla. Les légionnaires, sous le commandement du capitaine Jean Danjou, se retrouvent pris au piège face à 3000 Mexicains. Le bilan des opérations est sans appel, malgré leur résistance et leur courage, les soldats du corps expéditionnaire ne seront que cinq à échapper à la mort.CameroneTableau.jpg 

    Ce combat ne serait pas resté dans les mémoires si le lieutenant-colonel Francisco Talavera, qui dirigeait les troupes mexicaines, n'avait pas choisi d'épargner les survivants. Quand les légionnaires accepteront de se rendre, c'est à la condition qu'ils puissent conserver leurs armes. Une requête à laquelle le colonel Angel Lucido Cambas répondra par ces mots : "On ne refuse rien à des hommes comme vous ".  (Photo Source : Musée de l'Armée)

    Au-delà de ce fait d'armes, la commémoration de « Camerone » est une célébration symbolique, partagée entre anciens adversaires loyaux et respectueux. L'occasion pour les habitants de Camarón de Tejeda de célébrer un épisode de leur histoire, en profitant de la rencontre entre deux cultures.

    Pour mémoire, Camarón de Tejeda et Chalabre sont jumelées depuis le 20 septembre 2004. Actuellement, seul le blason offert ce jour-là par Marco Antonio Menes Couttolenc, alors « señor presidente del pueblo de Camarón », témoigne de l'événement (photo ci-dessous). Camerone (Armoiries).jpgDeux flacons de terre issue du mausolée franco-mexicain et de la fosse commune où reposent le Capitaine Danjou et ses légionnaires avaient également été offerts à la ville de Chalabre. Par cette démarche, Marco Antonio Menes Couttolenc transmettait « le salut affectueux de ses compatriotes au peuple français ». Près de six ans plus tard, les liens tissés en cette fin d'été 2004 semblent distendus, et les espoirs placés dans ce jumelage, évaporés. Il reste à espérer que le temps n'efface pas définitivement l'heureuse initiative du Colonel Michel Auzias, artisan de ce rapprochement. Certes, un océan sépare Chalabre de Camarón de Tejeda  et il importe donc de rester raisonnable. Suffisamment pour espérer voir un jour figurer l'information indiquant au promeneur de passage qu'il entre dans le village natal de la figure emblématique de la Légion étrangère, enterrée à Camarón de Tejeda.

  • L’hommage aux victimes de la Déportation

    DSC_0541.JPGChristian Guilhamat a donné lecture d'un message à l'adresse des jeunes générations.

    La cérémonie à la mémoire des victimes de la Déportation a été célébrée dimanche 25 avril au monument aux Morts où élus et anciens combattants se sont retrouvés derrière les porte-drapeaux Louis Arcizet, François Grauby et Lazare Hernandez. Cette commémoration dédiée aux milliers de victimes de la barbarie nazie aura permis de raviver la flamme du souvenir.chg.JPG

    Les anciens du comité de la Fnaca autour de leur président Gérard Couteau ont observé une minute de silence, aux côtés de Christian Guilhamat, Yves Bachère et Evelyne Garros, représentants la municipalité. La faible participation à ce rendez-vous de la mémoire et notamment l'absence de représentants des jeunes générations n'a pas manqué d'interpeller. Un discret mais respectueux hommage a toutefois été rendu, 65 ans après la libération des camps de la mort.