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Commémorations - Page 54

  • Un jour dans la vie d’Auguste Cathala

    A. Cathala Août 2012.jpgSerge Fournié évoque la mémoire d’Auguste Cathala, dans le cimetière où il repose.

    Le 23 mai 1944, une colonne de soldats allemands accompagnée par la milice locale, arrive sur le secteur de Montjardin. La troupe composée de plus de 300 hommes, prend la direction de la ferme des Vinsous, où réside Marius Cathala avec sa famille. C’est là que va se nouer un acte ignoble, perpétré par l’occupant et ses complices.

    auguste cathala,le roudié,maquis faïta jean robertAu soir de cette funeste journée, le corps supplicié et mutilé d’Auguste Cathala, à peine âgé de 19 ans, sera retrouvé dans la ferme du Roudié. Torturé avec une indescriptible sauvagerie pour avoir permis aux maquisards du camp Faïta, établis sur les hauteurs du Chalabrais, d’échapper à la soldatesque, Auguste Cathala sera inhumé le 25 mai.  

    Afin de perpétuer le souvenir, et à l’initiative de Serge Fournié, un film évoquant les dernières heures d’Auguste Cathala, martyr de la Résistance, est en cours de réalisation. Réunis tout dernièrement sur la petite place de Montjardin, Jean Alcantara, frère de Paul Alcantara, commissaire aux effectifs du Maquis Faïta, accompagné de ses enfants Patrice et Serge, Jean Tailhan alias Lapébie, et Joseph Fernandez alias Frédo, partisans du maquis FTP « Jean Robert et Faïta », Sylvette Calmet, Janine Plantier et Joseph Cathala, sœurs et frère d’Auguste, et José Bernabé, en charge du tournage, ont effectué le parcours depuis Montjardin, jusqu’à la ferme du Roudié.

    auguste cathala,le roudié,maquis faïta jean robertJean Alcantara, Jean Tailhan et Joseph Fernandez.

    Le film ainsi réalisé, sera diffusé et proposé notamment aux instances scolaires, afin que le souvenir d’Auguste Cathala, puisse survivre aux derniers témoins d’un acte symbolisant la générosité jusqu’au don de soi. 

  • Bonne fréquentation de la « Baraque du Souvenir » à Lescale

    Pour sa première année de fonctionnement, la « Baraque du Souvenir » a connu un vif succès. De mi-avril à mi-juin, près de 200 élèves, des lycéens, des collégiens, des enfants de primaire accompagnés de leurs enseignants et de parents, avec l’aide du Souvenir Français et des réservistes de l’armée, se sont rendus sur le site Lescale-Picaussel, pour des journées « Mémoire et témoignages ».

    A leur arrivée, ils sont accueillis à l’ancienne école par des membres de l’association « Les Amis de Lescale » qui leur servent une petite collation. Si les plus âgés empruntent le sentier historique qui passe par la grotte, les plus jeunes sont transportés en minibus jusqu’au refuge de l’ONF. Messieurs Lajou et Lacroux, anciens Combattants Volontaires de la Résistance les attendent au Mémorial du Maquis de Picaussel, pour leur parler de l’engagement des maquisards, de leurs combats et de leur vie quotidienne. A la Baraque, ils sont accueillis par Suzanne Deloustal, qui revit pour eux les années noires des habitants de Lescale (l’attaque allemande, l’incendie, la vie dans les baraques, la reconstruction).

    baraque du souvenir,lescale,amis de lescaleSuzanne Deloustal détaille ce que fut le quotidien, durant cette douloureuse période.

    La journée se termine par une cérémonie où les jeunes sont les acteurs : deux montent les couleurs et trois sont porte-drapeaux (photo ci-dessous). A cette occasion, beaucoup découvrent et comprennent  la symbolique d’une cérémonie commémorative. Avant le départ, chaque participant reçoit un livret sur le Maquis de Picaussel et une plaquette sur Lescale.

    baraque du souvenir,lescale,amis de lescale

    La « Baraque du Souvenir » se visite librement. Du 1er mai au 26 août, 496 personnes se sont inscrites sur la fiche  de fréquentation, dont 268 venant d’autres départements et 60 venant de pays étrangers. Le nombre de visiteurs est en réalité plus important car certains ne signalent pas leur passage.

    baraque du souvenir,lescale,amis de lescaleMM. Lacroux et Lajou avec les élèves, devant la Cabane du Maquis. 

    Cela prouve que les élèves, leurs professeurs, les gens de la région, les touristes, sont sensibles à ces lieux chargés d’histoire et  apprécient les réalisations qui leur permettent de mieux comprendre le courage de ces femmes et de ces hommes qui ont lutté, au péril de leur vie, et souffert pour le retour de la liberté. Pour plus de renseignements, consulter le site amisdelescale@yahoo.fr  

  • Le hameau de Lescale se souvient du 9 août 1944

    Le dimanche 5 août, toutes les associations de résistants et combattants volontaires de l’Aude ont célébré le 68e anniversaire des événements d’août 1944.

    lescale,gaston bauzou,eliane argelèsJeanne Cazenave a remis en mémoire la tragédie.

    « Le poteau télégraphique est en fleurs ». Lorsque les habitants du petit hameau de Lescale entendent ce message diffusé par la BBC dans la nuit du 15 au 16 mars 1943, ils ne peuvent imaginer ce qu’un futur proche leur réserve. Soixante-quatre ans après les événements tragiques survenus le 9 août 1944 au pied du Maquis de Picaussel, le hameau de Lescale a rendu un vibrant hommage aux siens, survivants et disparus, à l’occasion d’une cérémonie qui rassemblait devant la « Baraque du Souvenir » inaugurée en août 2011, les habitants du village martyr et leurs enfants.

    Faut-il rappeler que le hameau de Lescale, au-dessus de Puivert, fut entièrement détruit par le feu le 9 août 1944 ? Soupçonnés de soutenir l’action des maquisards de Picaussel, les habitants de Lescale avaient ainsi subi les représailles menées par l’occupant nazi, mis en échec face aux résistants emmenés par Lucien Maury, alias Franck, et Marius Olive, alias Simon. La vie s’organiserait ensuite, les habitants du hameau étant relogés dans d’inconfortables baraques en bois.

    lescale,gaston bauzou,eliane argelèsOlivier Delcayrou, secrétaire général de la préfecture, salue un vétéran.

    Réunies en cette journée anniversaire, les autorités civiles et militaires au premier rang desquelles Gaston Bauzou maire de Puivert, Marcel Lajou et Charles Biart, partisans du maquis de Picaussel, Marcel Rainaud sénateur de l’Aude, Olivier Delcayrou secrétaire général de la préfecture représentant le préfet, Annie Bohic-Cortès et Jean-Jacques Aulombard, conseillers généraux des cantons de Quillan et Chalabre, Jean-Emmanuel Prost (Onac), le capitaine Vidal (Cie gendarmerie de Limoux), Robert Mondange (Souvenir français), le colonel Vigneron (délégué militaire départemental), et les porte-drapeaux des associations d’anciens combattants.

    lescale,gaston bauzou,eliane argelèsGaston Bauzou a délivré un vibrant appel à la vigilance.

    Après une messe célébrée par l’abbé Raymond Cazaban en l’église Saint-Etienne, épargnée par les flammes lors de l’incendie du hameau, Eliane Argelès présidente de l’association des « Amis de Lescale », souhaitait la bienvenue à chacun. Elle invitait Jeanne Cazenave à présenter un rappel historique des événements, avant que Josiane Hograindleur, alors enfant lorsque Lescale n’était qu’un alignement de baraquements, ne témoigne des souvenirs laissés par cette douloureuse période. A l’image de Gaston Bauzou et de son émouvant message humaniste, chacun des intervenants saluera la mémoire de celles et ceux qui défendirent les valeurs de la République, combattants de l’ombre et habitants du hameau. Avant le dépôt de gerbes, Olivier Delcayrou saluait l’esprit de la Résistance, ainsi que toutes les actions entreprises afin que le devoir de mémoire survive aux derniers témoins d’une période noire de notre histoire. 

  • Commémoration de la prise de la Bastille

    14 juillet 2012.jpgChristian Guilhamat a procédé au dépôt de gerbe.

    Célébrée samedi 14 juillet, la fête de la Liberté réunissait Chalabroises et Chalabrois, qui depuis la maison commune, ont rejoint en musique le monument aux Morts. Le cortège ouvert par les solistes du groupe Batucada, les porte-drapeaux, les représentants des anciens combattants et les élus du conseil municipal, a fait une halte devant la maison natale du Docteur Joseph Raynaud, tombé aux côtés de ses hommes au maquis de Meilhan (Gers).

    Après le traditionnel dépôt de gerbe au pied de la stèle imaginée par Jean Magrou, Christian Guilhamat, maire, donnait lecture d’un message de paix et de fraternité. Les sonneries venaient clôturer cette cérémonie patriotique. C’était ensuite le retour vers le cours Sully, où le premier magistrat invitait l’assistance à entrer dans la maison commune. Le traditionnel vin d’honneur clôturait le 223° anniversaire de la prise dela Bastille.