Une deuxième rencontre s'est tenue en mairie le 4 avril dernier.

BayWa r.e, spécialiste des énergies renouvelables basé à Carcassonne, étudie l’implantation d’un projet éolien sur la commune de Sainte-Colombe-sur-l'Hers (cf. blog 27 février 2022). Après une première réunion le lundi 24 janvier, le comité de pilotage du projet se réunissait pour deuxième fois le lundi 4 avril dernier, avec la participation des élus des conseils municipaux de Sainte-Colombe-sur-l’Hers et de Rivel, l’agence de concertation TACT, ainsi que Charles Ravot et Killian Bodin, de la société BayWa r.e.

L’occasion de présenter l’avancée de la concertation et de définir les prochaines étapes du projet éolien. Un porte-à-porte a eu lieu sur les communes de Rivel et Sainte-Colombe-sur-l’Hers, les 5, 6 et 7 avril, afin d’informer les habitants des études et de la concertation en cours. Rencontres qui ont permis de récolter l’avis et les questions des riverains. Les étapes de concertation et d’informations continues autour du projet se poursuivent, et une page Internet a été mise en ligne à l’adresse : https://www.baywa-re.fr/fr/eolien/projet-de-parc-eolien-de-sainte-colombe-sur-lhers (coordonnées du chef de projet, cartographie de la zone étudiée, récapitulatif de l’historique du projet).

Charles Ravot et Killian Bodin, chefs de projets de la Société BayWa r.e, seront présents les 11 et 12 avril, afin d’échanger individuellement avec les habitants qui le souhaitent. Ils précisent qu’après restitution des résultats du porte-à-porte, une permanence d’information publique sera organisée dans les prochaines semaines en mairie, pour répondre aux questions des riverains et apporter davantage de précisions sur le projet.

Les hauts des Bouichous

En ce qui concerne les caractéristiques du projet, il convient de savoir que la zone à l’étude se situe au sud-est de la commune de Sainte-Colombe-sur-l’Hers. Pour BayWa r.e, « la zone est suffisamment vaste pour étudier plusieurs variantes d’implantation des éoliennes. Elles seront situées à une distance d’environ 1 000 mètres des hameaux de Camp Bigou et Rivals, ainsi qu’à 1 500 mètres des centre-bourgs de Sainte-Colombe-sur-l’Hers et Rivel, quand la législation impose une distance de 500 mètres. De plus, le projet se trouvant proche du col au niveau de la ferme des Bouichous, la topographie atténuera la visibilité du parc depuis les habitations ».

Quatre éoliennes seront raccordées au poste source de Lavelanet (Ariège), « pour une production électrique annuelle estimée à 30 810 MWh. Soit l’équivalent de la consommation domestique de 13 800 personnes (chauffage compris), soit près de 80 % des besoins domestiques de la Communauté de communes des Pyrénées Audoises ».

Comme le précisent les porteurs de projet, « La première année de développement du projet éolien se focalise sur les échanges avec les riverains du projet. Des études environnementales, acoustiques, paysagères et mesures de vent seront également engagées en 2022. D’une durée de 12 à 18 mois, elles seront menées par des bureaux d’études indépendants de la région. Ces études permettront de préciser les caractéristiques et contraintes potentielles liées au projet : zones à éviter, modèle d’éoliennes, etc... ».

Les réunions du comité de pilotage se tiendront de manière régulière, à un intervalle d'environ six semaines sur toute la phase des études et de la concertation. BayWa r.e précise également que deux sièges sont ouverts à tout citoyen souhaitant prendre part à ces réunions.

Au deuxième plan, les lacets du col de Boyer, depuis le col des Bouichous

L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant édition du dimanche 6 avril 1997.

Jean Tisseyre a évoqué la mémoire de Jean Jaurès (Photos archives, Avril 1997).

Réunis en ce dernier vendredi de mars, militants et sympathisants socialistes du canton du Chalabrais étaient particulièrement heureux de retrouver la verve et le talent de narrateur d’un personnage qui aura marqué de son empreinte la vie politique du canton de Quercorb. Jean Tisseyre était donc une nouvelle fois à la tribune, face à un auditoire conquis d’avance parce que frustré par les trop rares interventions publiques de son ancien conseiller général.

Près de deux heures durant et au travers d’un riche exposé, Jean Tisseyre emmènera l’assistance dans le sillage de Jean Jaurès, symbole de l’unité socialiste et de la lutte ardente contre la guerre. En alternant vérités historiques et anecdotes familiales, Jean Tisseyre a retracé avec passion l’existence exceptionnelle du grand tribun aux racines rurales profondes.

Chaleureusement applaudi au terme de son intervention, Jean Tisseyre a remercié l’assemblée avant de recevoir les félicitations de MM. Jacques Montagné son successeur au conseil général, et Jean-Paul Dupré, premier magistrat limouxin, ce dernier saluant à la fois la performance et l’abondance du travail de recherche entrepris par le talentueux orateur qu’il convient de reconnaître en la personne de Jean Tisseyre.

Après la disparition de Francis Routelous, premier magistrat de la commune, survenue le vendredi 4 février dernier, les conseillers municipaux montjardinois était réunis en mairie samedi 2 avril, afin de procéder à l’élection du maire. Pour mémoire, les citoyens de Montjardin appelés aux urnes le dimanche 27 mars dernier, avaient élu Dorothée Canard au poste de conseillère municipale.

Comme le veut la tradition, le doyen du conseil Jacques Boulbès présidait la séance, avant qu’un vote au scrutin secret et à la majorité des suffrages, ne proclame Bertrand Bargain maire (photo), élu avec 7 voix pour 7 conseillers votants. Sur le même score, Jacques Boulbès était reconduit au poste de premier adjoint, puis les élus procédaient à la désignation des délégués pour le Réseau 11 (Bertrand Bargain, Sébastien Ripon) et le Syaden (Bertrand Bargain, Sylvie Cathala).

Un conseil municipal extraordinaire qui a également permis de traiter un point rajouté à l’ordre du jour en début de séance. Etait ainsi approuvé à l’unanimité, le devis concernant la fin des travaux de l’extension de la voirie du lotissement de La Strade.   

Dans un communiqué publié vendredi 1er avril (cf ci-dessous), le tribunal administratif de Toulouse suspend le permis d'aménager du lac de Montbel, « au motif de l'absence d'évaluation environnementale spécifique » à ce projet.

TAToulouse1.4.2022n°2201192SuspensionPAMontbel.pdf