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De la chose publique - Page 13

  • Sainte-Colombe-sur-l’Hers : Les travaux de la Grand Rue et le centre commercial inaugurés

    sainte colombe sur l'hers,thierry couteau,philippe andrieu,joëlle chalavoux,julien rancouleLes élus sont venus dire leur attachement à la ruralité.

    Samedi 19 novembre, la cité campée au pied du massif du Plantaurel officialisait le dernier acte d’une transformation opérée en quatre étapes, aboutissement de plusieurs mois de travaux d'aménagement de la traverse de l'agglomération. La cérémonie inaugurale à laquelle étaient conviés Sainte-Colombiennes et Sainte-Colombiens, s’est déroulée en présence de Julien Rancoule, député de l’Aude, Philippe Andrieu, conseiller régional, Joëlle Chalavoux, conseillère départementale, Thierry Couteau, maire de Ste-Colombe-sur-l’Hers.

    Le couper de ruban symbolique effectué sur l’artère principale de la commune, a précédé une promenade cordiale le long de la Grand Rue, en direction de l’espace rénové accueillant désormais le nouveau centre commercial. L’occasion pour les élus de rendre visite à Sylvie Fontaneau, en charge d’un très accueillant lieu d’échanges et de services.  

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    A l’heure des interventions officielles dans la salle du foyer rural, le premier magistrat (photo ci-dessus) rappelait les motivations et les circonstances ayant permis la réalisation d’un projet global, avec le renouvellement des réseaux, la réfection de la voirie, l’embellissement de l’espace public, et la création d’un centre commercial.

    Un programme bouclé qui en appelle à une autre réalisation puisque l’ancienne « supérette », ouverte dans ce qui avait été dans un proche passé un presbytère, devrait accueillir la nouvelle salle du conseil municipal.  

    Soutiens financiers, la Région Occitanie et le département de l’Aude, par la voix de Philippe Andrieu et Joëlle Chalavoux ont salué l’audace d’une opération parfaitement aboutie, renouvelant leur soutien « aux côtés des territoires ruraux qui se mobilisent pour leur avenir, répondant ainsi aux aspirations légitimes de leurs populations ». Un propos complété par Julien Rancoule, lequel a également évoqué l’investissement qui était le sien au parlement, notamment en faveur de la ruralité.

    Avant de clôturer la cérémonie, Thierry Couteau devait adresser avec beaucoup d’émotion, de sincères remerciements à Nicolae Fleissig, artiste sculpteur ayant fait don à la commune de six de ses oeuvres, mises en place pendant la période de confinement (cf photo en fin d'article). En l’absence de l’artiste et ami, affecté par de graves problèmes de santé, Sainte-Colombe-sur-l’Hers a témoigné sa reconnaissance envers un maître de la pierre, installé au village depuis 1987 au terme d’un périple initié au départ de sa Transylvanie natale.

    Cette matinée inaugurale s’est prolongée autour d’un vin d’honneur partagé au cœur du village et à l’abri des éléments.

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    Le couper de ruban au centre commercial

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    A l'heure des interventions, Joëlle Chalavoux...

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    ... Philippe Andrieu...

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    ... Julien Rancoule

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    Archive Août 2002, Photo Nicolae Fleissig

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    La Grand Rue,... au milieu du siècle dernier

  • Un projet de parc éolien agite les esprits dans deux villages du Quercorb

    cri du vent,baywa re

    Rivel, 27 octobre 2022

    Un collectif de résidents du village de Rivel a souhaité communiquer le message qui suit :

    « La vie est apparemment paisible à Rivel et dans le village voisin de Sainte-Colombe-sur-l’Hers. Mais un projet d’installer entre quatre et sept éoliennes à Sainte-Colombe remue les esprits dans les deux villages audois. L’émotion est grande surtout à Rivel.

    BayWa.r.e., promoteur privé, à l’initiative du projet, soutient que leurs installations produiraient de l’électricité pour 13.000 consommateurs. Mais ces éoliennes implantées en haut du col séparant les deux communes, à un kilomètre du bourg de Rivel, détruiraient la riche qualité du paysage local, se plaignent les habitants du coin.

    Plus de soixante-dix villageois mécontents, dotés de pancartes, se sont rassemblés jeudi 27 octobre devant la mairie de Rivel, puis celle de Sainte-Colombe, répondant à l’appel de l’association Le Cri du Vent, pour protester contre ce projet jugé désastreux pour l’environnement.

    cri du vent,baywa re

    Un projet controversé, qui a les pieds à Sainte Colombe, et la tête à Rivel

    « Ce projet, s’il aboutit, ne profitera en rien à notre village. Au contraire, il détruira notre patrimoine paysager exceptionnel, portera atteinte à la biodiversité et fera aussi chuter les prix de l’immobilier » dit un architecte retraité local, en parlant des éoliennes. « Elles devraient s’élever sur une parcelle de Sainte-Colombe non perceptible depuis son cœur de village, mais seraient visibles depuis les hameaux environnants et surtout depuis Rivel ».                                                                                     

    Déjà, début octobre, plusieurs dizaines de Rivelois avaient participé à une réunion de sensibilisation organisée par l’association Le Cri du Vent, aguerrie depuis plus de 13 ans d’opposition à l’implantation d’éoliennes sur le territoire du Quercorb.

    Une présentation critique du projet a été projetée au moyen d’un diaporama avec au final,

    une simulation des futures éoliennes, vues sur les collines avoisinantes, depuis la chapelle Sainte Cécile de Rivel, inscrite aux Monuments Historiques et datant du 13e siècle.

    « Le projet mené par la société multinationale BayWa.r.e., bénéficierait financièrement en premier lieu à la commune de Sainte-Colombe, alors que la richesse environnementale de Rivel sera fortement impactée », disent les membres du Cri du Vent et bon nombre de Rivélois inquiets.

    Un mât de test éolien vient d’être installé sur les lieux du projet. Haut de plus d’une centaine de mètres, il est bien visible, « surtout pendant la nuit avec son clignotant rouge, il donne concrètement l’ampleur des éoliennes prévues : 100 m de haut plus 50 m de pales ! ».

    Ce projet de parc industriel, qui implique un investissement de 30 millions d’euros, devrait démarrer après la conclusion de l’étude du mât d’observation, qui durera un an, selon les représentants du constructeur éolien, rencontrés lors de l’exposition du projet dans chacune des deux mairies, ce jeudi 27 octobre ».

  • C’était hier : « Pas assez de femmes au conseil général »

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du vendredi 15 novembre 2002. Il s’inscrivait dans le cadre des élections cantonales partielles du 17 novembre 2002, qui avaient donné la victoire (1er tour) à Roger Rosich, après la démission le 23 septembre précédent du conseiller général sortant Jacques Montagné.

    nicole lucasLa candidate Nicole Lucas a le soutien du Parti Communiste Français (Photo archives, Octobre 2002).

    Aux côtés des animateurs habituels du collectif électoral de Nicole Lucas, des personnalités très connues ont accepté de parrainer sa candidature. Citons notamment les noms de Jojo Navarro, ancien adjoint au maire de Laroque-d’Olmes, Gilbert Combes, maire de Roullens et président de l’association départementale des élus communistes et républicains, ou encore Henry Garino, secrétaire départemental du PCF, conseiller municipal de Carcassonne. Alain Marcaillou, vice-président du conseil général de l’Aude, et Gilbert Pla, maire et conseiller général de Coursan, se disent « heureux que Nicole défende nos couleurs, et impatients qu’elle vienne renforcer le groupe communiste du conseil général de l’Aude ».

    Christine Sanchez, conseillère régionale, membre du conseil national du PCF invite « les femmes du canton à porter très haut sa candidature : trois femmes au conseil général, ce n’est pas assez… ». Nous avons aussi relevé les soutiens de Maxime Gremetz, député de la Somme, qui souligne : «  A l’heure où la droite s’en prend aux plus pauvres… ta combativité sera nécessaire aux habitants de ton canton, afin de la mettre en échec… ». Georges Hage, député du Nord et doyen de l’Assemblée nationale, « pays » de Nicole Lucas, rappelle qu’elle a passé son enfance dans les corons des mines et que ses parents ont participé ardemment à toutes les luttes des bassins miniers. « De cette enfance… dans des conditions de vie difficiles, Nicole a gardé un grand sens de la solidarité et un dévouement sans limite. Elle a toujours apporté son aide aux plus démunis, elle continue dans le canton… ».        

  • Une donation pour enrichir la galerie d’art de la commune

    marguerite amiel,mairie de chalabre

    C’était un vœu qu’elle exprimait à chaque fois que l’occasion d’évoquer Chalabre lui était donnée, Marguerite Amiel décédée au mois d’août dernier, souhaitait faire don à la commune de trois oeuvres de Paul Manaut, sculpteur, dessinateur et aquarelliste né à Lavelanet certes, mais très présent dans la mémoire collective de la cité du Kercorb.

    Née en 1914 à Saint-Etienne, Marguerite Amiel née Mondon avait épousé le Chalabrois Henri Amiel, frère de Louis, Jean, Laurent et Jean-Paul, et était chirurgien-dentiste à Carcassonne. Elle y exercera du début des années 1940 jusqu’à son départ à la retraite au début des années 1970, et c'est dans ce cadre qu'elle rencontrera Paul Manaut, lequel deviendra son patient. Elle appréciait le talent de l’artiste et lui avait acheté trois œuvres, un marbre représentant la Maternité, une terre cuite représentant la Mère et l'Enfant, et une toile marine peinte à la gouache. Après le décès d’Henri son époux, elle s’était retirée à Pérols où elle vivait auprès de sa fille Madeleine.

    marguerite amiel,mairie de chalabre

    Madeleine Amiel, épouse Blanc, vient d’exaucer le souhait de sa mère, après une rencontre avec Jean-Jacques Aulombard, maire de la commune. Un entretien au terme duquel le premier édile s’est vu remettre ces trois œuvres, qui seront exposées à la mairie de Chalabre après leur restauration. En son nom et au nom de la commune, Jean-Jacques Aulombard a tenu à « remercier Madeleine Blanc pour l'attention très généreuse de sa maman, qui souhaitait, qu’à son décès, ces trois œuvres soient données à la ville de Chalabre. Le conseil municipal s'associe à ce remerciement ».

    marguerite amiel,mairie de chalabre

    Ce geste généreux et apprécié, permet à la cité de renouer avec un peu de son passé, du temps de la fabrique de confections Amiel, du temps d’un atelier d’artiste donnant sur le Blau. Trois créations bientôt exposées à deux petits pas de « la Grand-mère et l’enfant », œuvre accompagnant aujourd’hui le piéton sur le cours Sully, offerte par la ville de Carcassonne peu après le décès de Paul Manaut survenu en octobre 1959.