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De la chose publique - Page 9

  • Du projet de cabanes au lac de Montbel

    Depuis 2019 et l’appel à projet de création d’un parc résidentiel de loisirs au bord du lac de Montbel, il est permis d’avancer que les avis restent partagés. Ce projet d’aménagement ayant été soumis à évaluation environnementale, la mairie de Montbel a engagé le 27 février dernier, une consultation publique qui arrivera à son terme le jeudi 30 mars prochain. Chacun aura pu donner son avis sur la modification du permis d'aménager le lac tel que la société Coucoo l’envisage. Ce thème fait l’actualité, et a inspiré une réflexion à Raymond Crampagne, citoyen du Pays du Chalabrais, réflexion que chacun est invité à partager. 

    Au mahatma Gandhi, mort il y a soixante dix ans sous les balles d’un extrémiste hindou

    « Ce qui est vérité pour l’un, peut être erreur pour l’autre » (Gandhi).

    Reprenant les mots de Jean-Marie Pelt, depuis mon enfance, plus de soixante dix ans ont passé et le paysage culturel a complètement changé. L’Europe dont la devise si peu connue « Unis dans la diversité », a gommé les frontières nationales. Les habitants d’Outre-Rhin sont devenus nos amis. Quant aux sauvages, par une étonnante mutation du langage, ils sont désormais les peuples « premiers » ; fort heureusement, nous nous mettons à leur écoute et admirons leur rapport inné à la nature-mère à laquelle ils n’infligent aucune déprédation.

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    Pour ce qui nous concerne dans le cadre de cette enquête publique, tout le monde se gargarise de « biodiversité » alors qu’il est si difficile de définir ce qu’est la vie. Si l’on rapporte l’histoire de la vie sur la terre à l’échelle d’une année, notre histoire humaine ne représente que la dernière minute de cette année. Donc, ne soyons pas égoïstes ; restons moraux, honnêtes, humbles et essayons de marier harmonieusement notre bon sens de chasseur cueilleur à celui d’homo-sapiens pseudo-sapiens : malheureusement nous sommes des animaux placentaires et tournons facilement autour de notre nombril. Ce n’est quand même pas de notre faute, s’il y a cinquante millions d’années, les cétacés et les lutrinae (les loutres entre autre) qui étaient sorties des eaux retournent alors dans le milieu marin.

    Croyant à Darwin et à l’évolution, essayons de chercher le point d’équilibre entre le respect de chacun et le bien-être de tous : tel est l’unique chemin qui conduira peut-être un jour, la communauté humaine à savoir dénouer pacifiquement les conflits pour atteindre à ce but suprême, la paix. Mais une telle démarche exige une conversion intérieure de l’esprit et du cœur : comme le disait Gandhi, « Sois en toi-même le changement que tu souhaites pour le monde ». Pour les changements présents et futurs, il y en a eu de nombreux :

    Remercions le conseil départemental de l’Ariège qui après avoir contribué à créer il y a quarante ans le lac de Montbel et s’en être ensuite désintéressé, a décidé maintenant de soutenir fortement cette Ariège orientale chère à mon cœur afin qu’elle entre confiante, dans un vingt et unième siècle apaisé et serein ; admirons à quelle vitesse, l’herbe a pris le dessus et rend les empierrements du lac à niveau variable, harmonieux ; le balisage avec des poteaux en bois a résolu bien des problèmes. Mais surtout, le lac à niveau constant peut devenir un éco-laboratoire à ciel ouvert, une salle de classe, une vitrine pour nos collégiens dont le département a la charge et qui ont bien besoin en cette période fortement perturbée, d’avoir les pieds sur terre.

    Remercions Gaspard et Emmanuel, cofondateurs de Coucoo, qui après avoir été mal accueillis, persistent et souhaitent encore mieux connaître notre « Terre Courage » ; ils ont accepté de modifier profondément leur projet initial en intégrant les effets possibles du réchauffement climatique et les demandes de certains (pas de tous). En lisant leur brochure « Les Cabanes de Montbel » (qui à mon avis aurait du avoir une diffusion beaucoup plus importante), il est évident, à moi vieil ariègeois handicapé, que ce projet est exceptionnel, qu’il valorisera l’environnement économique et paysager local, qu’il permettra à n’importe qui, par le biais des circuits piétons de se promener dans une nature presque sauvage. Ce programme sera une vitrine et pourra devenir une référence pour la prise en compte du réchauffement de la planète et de la sécheresse.

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    Remercions le Collectif « À pas de loutre » ; oui j’ai écrit au sujet du projet « exceptionnel » ! Car il faudra attendre certainement bien longtemps pour qu’un projet d’une telle ambition écologique, porteur d’une telle vision et d’une telle qualité, soit représenté à Montbel. En terre d’ovalie, nous savons bien que, pour que le spectacle soit exceptionnel, il faut être deux. Même avec des conditions climatiques déplorables, favorables aux uns et défavorables aux autres, le match continue et ne se termine qu’après le coup de sifflet de l’arbitre (il peut y avoir des prolongations mais la fédération les a limitées dans le temps : les sportifs sont souvent plus sages que les juges). Merci donc à eux qu’il y ait match ! Double merci à eux qui, (ne parlons pas du projet économique), ne peuvent pas passer à coté du développement du programme paysager proposé par Coucoo: dix hectares à replanter et vingt et un reclassés en zone naturelle à l’issue de la modification du PLU. La graine du baobab est certes  minuscule mais l’arbre est majestueux ; ce programme ne demande qu’à être surveillé dans sa réalisation, amélioré, enrichi, augmenté avec la participation de tous : faisons le pari que très bientôt, « les Cabanes de Montbel » deviendront un épi phénomène et que l’on ne parlera plus que de l’avenir radieux du « lac à niveau constant ».

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    Pour terminer, reprenant le slogan publicitaire affiché sur les écrans de nos téléviseurs, rappelons que « la solidarité est une force » ; c’est aussi le contraire de l’égoïsme de notre siècle. Peut-être finira-t-on par comprendre que l’horizon ultime de l’humanité n’est ni la technologie, ni le dollar. Si c’était l’amour ? Les singes bonobos nous donnent l’exemple. Dans l'eau, les loutres de mer dorment sur le dos, se donnant la main pour ne pas dériver et rester ensemble. Espérons qu’à Montbel, nous ferons aussi bien et donnerons l’exemple à nos enfants et petits enfants d’un projet réussi !

    « Tout au long de ma vie, je n’ai jamais cessé de mesurer mieux, jour après jour, la valeur du compromis » (Gandhi).

    Raymond Crampagne, à Chalabre le 16 mars 2023

  • Saint-Benoît : la désertification médicale au coeur des préoccupations

    désertification médicale,anthony chanaud,joëlle chalavouxElus et Bénédiétins ont évoqué la sécurité médicale des patients.

    Joëlle Chalavoux et Anthony Chanaud, conseillers départementaux étaient ce mercredi 15 mars à Saint-Benoît, à la rencontre de la municipalité, des maires des villages du Chalabrais et des habitants.

    Les conseillers départementaux s'étaient engagés à tenir ces réunions mensuelles aux quatre coins du plus vaste canton du département, promesse tenue de manière très régulière depuis leur élection. Serge Bacave maire de Saint-Benoît remerciait les conseillers départementaux pour leur présence sur la commune et présentait les projets du village. La question de la désertification médicale a occupé l'essentiel des débats. Joëlle Chalavoux expliquait qu'elle s'était rendue deux jours avant à une réunion sur le Plateau-de-Sault, « lequel connaît aussi une situation très préoccupante », avant de préciser « qu'un projet de santé était en cours de rédaction avec l'Agence Régionale de santé en appui ».

    Anthony Chanaud rappelait que « l'Etat qui est garant de la sécurité médicale des citoyens sur l'ensemble du territoire, devait prendre des mesures urgentes pour répondre à cette situation qui met en danger les citoyens. L'obligation d'installation pour un ou deux ans après les études des médecins dans des territoires sous dotés comme les nôtres, est une solution d'urgence que les pouvoirs publics pourraient prendre. Cette décision relève du pacte républicain et de l'aménagement du territoire. On ne peut pas laisser des territoires entiers sans couverture médicale alors que d'autres secteurs sont surdotés ».

    Tous deux vont reprendre contact avec l'ARS, les maires et la communauté des communes, pour organiser une réunion de travail sur ce sujet majeur. Et de conclure : « Il est indispensable de trouver des solutions concrètes, pour lesquelles, bien que la santé soit de la compétence de l'Etat, les collectivités locales sont très investies, et auxquelles le Département apporte des mesures d'accompagnement, telles que des bourses pour faciliter la formation des infirmières de pratique avancée, et des bourses d'installation pour les médecins ». 

  • Au fil des travaux

    cours d'aguesseau

    La rénovation du cours d’Aguesseau se poursuit normalement, avec des délais respectés à la lettre, tandis que parallèlement, d’autres chantiers voient le jour. Ainsi quelques rues adjacentes bénéficient elles aussi d’une restauration bienvenue. La rue des Boulangers et la rue Colbert viennent de recevoir une couche d’enrobé à chaud, tandis que la rue de la Juiverie voit la partie du tout-à-l’égout entièrement refaite. Les travaux suivent leurs cours, et la bastide devrait très vite rendre la voie libre aux usagers et promeneurs.

    cours d'aguesseau

    Rue des Boulangers

    cours d'aguesseau

    Rue de la Juiverie

  • Platanes en attente

    cours d'aguesseau

    La municipalité communique :

    « Dans le cadre des travaux engagés sur le cours d’Aguesseau, plusieurs platanes ont été abattus, leur remplacement est programmé. Les personnes intéressées peuvent récupérer les arbres qui ont été débités, actuellement entreposés aux abords de  la gare de Chalabre ».

    cours d'aguesseau