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Ecologie - Page 11

  • Le Cri du Vent se pose en défenseur du patrimoine naturel

    cri du vent,jean baudeufDix ans d’action, et de l’énergie à revendre.

    Le Cri du Vent tenait dernièrement son assemblée générale annuelle à Courtauly. Dans son rapport moral, le président Jean Baudeuf rappelait que « les associations sont le seul rempart contre la rapacité des promoteurs éoliens. Sans les actions solidaires et concertées du Cri du Vent et des associations de la proche Ariège, les quelques 80 éoliennes géantes envisagées depuis près de dix ans dans le Kercorb et le Pays-d'Olmes, auraient certainement vu le jour, et cette belle région serait aussi massacrée que la plaine de Lézignan, ou certains secteurs de la Montagne Noire ». Et de conclure : « En défendant nos paysages, ça n'est pas nos petits intérêts que nous défendons, c'est le bien commun, les paysages audois font partie du patrimoine collectif et ils méritent d’être défendus au même titre que le Canal du Midi, la Cité de Carcassonne ou les châteaux cathares, et nous sommes déterminés à continuer le combat ».

  • Les déchets au menu de l’Université populaire du Kercorb

    Le prochain rendez-vous proposé par l’UPEK, vendredi 25 mai à 20 h 30 à la Maison du Lac de Montbel (Ariège), permettra d’évoquer le thème de « Nos chères (très chères) poubelles ». La conférence sera animée par Simone Verdier, maire de Manses, commune qui reçoit l’ensemble des ordures ménagères de toute l’Ariège (sauf le Couserans), depuis vingt ans. Exposé et réflexion sur le contenu de notre poubelle, ce qui ne devrait pas y être, où vont nos poubelles ? Pourquoi est-ce toujours l’usager et les collectivités qui doivent payer les conséquences de notre société de consommation ? Entrée gratuite pour les adhérents, participation libre pour les non adhérents.

  • Marie et Yacob ont pris la route

    Nos deux globe-trotters sont partis pour un voyage autour du monde en vélo solaire.

    Marie et Yacob 18 avril 2018 002.JPGLe soleil n’a pas manqué l’embarquement au départ de Rouvenac.

    Mercredi 18 avril, la petite place de Rouvenac libérait un couple de jeunes cyclistes, engagés dans une aventure extraordinaire, qui devrait durer près de vingt-quatre mois. Au terme d’une préparation des plus méticuleuses dans leur garage du cours Colbert, Yacob et Marie ont pris congé de leurs nombreuses amitiés. Objectif désormais, parcourir le globe avec en tout et pour tout, deux sources d’énergie, « le soleil et l’humain ». Deux petites remorques surmontées de panneaux solaires souples, et tractées par nos deux aventuriers, contiennent l’essentiel du matériel qui doit assurer leur complète autonomie.

    Exact au rendez-vous, l’astre solaire étincelait dans les eaux du ruisseau d’Aïgos Juntos, quand Yacob, Marie, et leurs montures électriques ont mis le cap sur Revel, via La Serpent et Bouriège. Premiers tours de roues qui en appelleront beaucoup d’autres, donnés sur un itinéraire passant pour première partie par Italie, Slovénie, Croatie, Montenegro, Albanie, Grèce, et Turquie, où ils pensent arriver en décembre. Confrontés aux premières contraintes de l’hiver (baisse de l’ensoleillement et basses températures), les haltes seront mises à profit afin d’aller à la rencontre des populations et découvrir des modes de vie différents.

    S’ils savent qu’un projet d’une telle envergure les amènera à repousser leurs limites, ils souhaitent avant tout « faire de ce voyage, une promotion des moyens de locomotion propres, des énergies renouvelables, en réussissant le pari de faire le tour du monde à vélo solaire ». Sachant que le soleil ne sera pas le seul moteur pour Yacob et Marie, appelés à expérimenter la vie mobile et nomade : « Nous partageons une vision solidaire et nous voulons nous intégrer au sein des populations : vivre avec l’autre, le comprendre, le respecter et partager ».

    Pour suivre Marie et Yacob, pour plus d’informations sur leur projet, consulter le site https://dusoleildanslesroues.com/blog/

  • Caudeval : La rivière Ambronne a refait son lit

    L'Ambronne aval février 2018.JPGResponsables et élus sur un passage à gué entre Caudeval et Moulin-Neuf.

    Elle prend sa source entre le Pech de Gendarme et le col del Tuquet (Saint-Benoît), la rivière qui a donné son nom au val de l’Ambronne, vient de faire l’objet de travaux initiés par le SBGH (Syndicat du bassin du Grand Hers). Réalisés dans le cadre du plan de gestion des cours d’eau 2016-2020, ces travaux, déclarés d’intérêt général, ont permis le désencombrement du lit (retrait des chablis et des encombres), un abattage préventif et des coupes de la végétation poussant dans le lit mineur de son cours. Par l’intermédiaire de la société SATF (Pamiers), la végétation poussant dans les courbes internes des méandres a été coupée, afin notamment de limiter l’érosion des berges opposées.

    La réception des travaux s’est tenue jeudi 15 février, en présence de Jean Cazanave, président du SBGH, Christophe Drelon technicien rivière, Evelyne Garros présidente de la commission Hers-Ambronne, Michel Boudlet pour la mairie de Caudeval et Bernard Carbonneau pour la mairie de Moulin-Neuf. Comme le précisait Christophe Drelon, « L’Ambronne a un fonctionnement de type méditerranéen, il connaît un assec important une grande partie de l’année. De ce fait, la végétation se développe dans le chenal d’écoulement. Les travaux ont été réalisés sur 9 km de l’Ambronne en son aval (rivière qui en compte 18 au total), depuis le pont de Peyrefitte-sur-l’Hers jusqu’à sa confluence avec l’Hers, à Moulin-Neuf ».

    L’opération (22.300 € HT) a été financée par l’Agence de l’eau Adour Garonne (60 %), le conseil départemental de l’Aude (18 %), le conseil départemental de l’Ariège (1,5 %, les travaux se situant principalement dans l’Aude) et le SBGH (20,5 %).

    Au final, un nouveau chantier mené à terme par le Syndicat du bassin du Grand Hers, en charge de l’entretien de 900 kilomètres de ruisseaux et rivières, répartis sur une superficie de 1 380 km² (de Cintegabelle à Comus et de Dun à Fanjeaux).