Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ecologie - Page 8

  • La commune accorde une rallonge pour l’achat d’un vélo électrique

    mairie de chalabreLa décision a été unanimement validée par les élus.

    Lors de sa dernière séance, le conseil municipal a adopté une délibération visant à allouer une aide de 100 €, cumulable avec la subvention de 100 € de l’Etat, pour l’acquisition d’un vélo à assistance électrique. Comme l’indique Jean-Jacques Aulombard, premier magistrat, cette décision résulte d’un double constat : « En premier lieu, la voie verte « Canal du Midi-Montségur » qui traverse Chalabre, doit faire du territoire Mirepoix-Chalabre-Montbel-Lavelanet-Montségur, une destination touristique pour tous ces cyclotouristes de plus en plus nombreux qui visitent notre région. Et les citoyens du Chalabrais doivent, les premiers, pouvoir profiter de ce plaisir ».

    Par ailleurs, les élus chalabrois veulent favoriser une mobilité écologique, en permettant aux citoyens du Kercorb, de venir tout simplement faire leurs courses au village, sans nécessairement utiliser leur voiture. Dans le même temps, « nombre de personnes retraitées aspirent à pratiquer le vélo, en prenant du plaisir, et le vélo à assistance électrique est une réponse qui peut convenir à une majorité d’entre elles ». Le coût d’un tel achat étant supérieur à celui d’un cycle traditionnel, la décision d’aider toutes les personnes souhaitant acquérir une bicyclette de ce type a fait l’unanimité.

    Autant de raisons qui ont donc amené le conseil municipal à voter pour 2019, une aide en faveur des habitants de Chalabre, non imposables. La commune de Chalabre consacre ainsi pour cette année, une somme de 1000 €, laquelle va permettre à dix de nos concitoyens, d’acquérir un vélo à assistance électrique. 

  • Cri du Vent : Des militants satisfaits et vigilants

    cri du ventLe président Jean Baudeuf a rendu compte des actions engagées.

    Mardi 28 mai, l’association Le Cri du Vent tenait son assemblée générale annuelle à Courtauly. Le président Jean Baudeuf remerciait l'assistance, ainsi que Gérard Penando, maire de la commune, avant de présenter le rapport d’activités. L’occasion d’évoquer les bonnes nouvelles enregistrées tout au long de l’exercice écoulé, avec la société Raz-Energie déboutée en appel au sujet du parc éolien de  Monjardin, et le très probable abandon du projet de Festes-Saint-André.

    Jean Baudeuf soulignait que pour autant, l’heure n’était pas encore venue de baisser la garde, eu égard à la volonté du Président de la République de tripler le nombre d'éoliennes terrestres à l'horizon 2030 : « Nous devons rester vigilants, d'autant plus que la procédure d'autorisation unique pour l'ICPE réduit la place de l'information et du débat public ».  

    Il poursuivait en rappelant comment « la démarche du Cri du vent a reçu l'aval des préfets qui se sont  succédés dans l'Aude et dans l'Ariège. Les arguments motivant les arrêtés préfectoraux pour le  refus des permis de construire des éoliennes de Montjardin et de Troyes-d'Ariège, sont les mêmes que ceux que nous avons toujours développés, et ils ont été validés par la cour d’appel du tribunal administratif de Marseille ».

    Le président Baudeuf invitait les adhérents de l’association à continuer, comme ils l'ont fait jusqu'ici avec succès. « En allant chercher l'information le plus en amont possible des projets de parc éolien, pour pouvoir informer les populations et manifester notre opposition avant que ces projets mortifères ne soient trop avancés ». Il concluait par un vibrant « Vive le Kercorb libre de toute pollution éolienne industrielle », avant que Francine Joulia, trésorière ne donne lecture du rapport financier. Cette assemblée prenait fin avec l’adoption des rapports à l’unanimité.

  • Le saule pleureur abattu par erreur

    Peuplier 001.JPG

    C’est à la suite d’une regrettable méprise, que le saule pleureur dont le sort était évoqué dernièrement ici, a disparu du paysage (cf blog vendredi 3 mai). Il faut revenir aux derniers jours du mois d’avril, quand le pays chalabrais était secoué par de fortes et inhabituelles rafales de vent. Si notre saule pleureur, à l’image du roseau de la fable, pliait sans rompre, à quelques mètres de là, un immense peuplier dressé au niveau du service des expéditions de l’ancienne usine Canat, était mis à terre par les éléments. Une chute impressionnante qui n’aura occasionné aucun dégât majeur, l’imposant « populus » se couchant à l’opposé des bâtiments, la cime tournée vers la Croix des Missions.  

    Peuplier 002.JPG

    Il suffisait alors de faire appel à une société spécialisée, chargée de débiter en rondins, celui qui ne verrait plus désormais pousser à son pied, le délicieux pholiote à saveur de noisette. Société qui une fois sur la place, jettera inexplicablement son dévolu et sa tronçonneuse sur le premier arbre venu, plus précisément sur les béquilles d’un saule usé, et pourtant toujours debout. Plus pour longtemps.

    2019 Saule pleureur Usine Canat 19 avril.jpg

  • La coupe franche des platanes va commencer

    Cours d'Aguesseau.jpgUn temps où les platanes du Cours d'Aguesseau avaient tout le temps devant eux.

    Dans quelques semaines, quelques jours, peut-être même ce matin, les 59 platanes qui ornent depuis 1820 les Cours Docteur Joseph-Raynaud (ancien Cours Napoléon), et le Cours d’Aguesseau, vont vivre leurs dernières heures. La cité chalabroise vibrera alors au plus profond de ses fondations, et l’abattage annoncé et désormais effectif de ces majestueux témoins de l’histoire du village en sera la cause.

    Plan d'alignement.JPG

    Le plan divisionnaire d’alignement de la ville, avec les platanes symbolisés

    Avec la nécessaire rectification des voies de circulation intra muros, la deuxième tranche de travaux faisant suite à la récente réfection du Cours Sully est imminente. Des mesures tout aussi draconiennes qu’impopulaires, vont amener la suppression de ces sentinelles géantes, qui gratifiaient les Chalabrois de leur ombre généreuse, depuis bientôt 200 ans. S’il avait été possible d’épargner leurs congénères lors de la réfection du boulevard d’accès à la mairie, et ce grâce à la proximité de l’escalier de pierre ornant la maison commune, classé monument historique (24 avril 1948), rien n’aura pu intercéder cette fois en faveur de nos dévoués alliés, lors des journées de canicule.

    Dans le cadre du projet d’envergure initié en mai 2017, visant au renouvellement et effacement de tous les réseaux, réfection de la voirie, embellissement de l’espace public, la phase de réhabilitation des Cours Docteur Joseph-Raynaud et d’Aguesseau va commencer. Avec un préalable à l’ouverture des travaux, à savoir l’abattage des platanes, dans le souci de gagner un espace tout aussi vital pour les piétons que pour les automobilistes.

    Platanes.jpg

    Le bois ainsi découpé devrait partir dans des ateliers de menuiserie

    (Photo archives municipales, 16 janvier 2001) 

    Ces arbres ne présentant aucun intérêt du point de vue bois de chauffage, nombre d’offres de prix émanant des divers menuisiers de la région, ont déjà été reçues en mairie. Pour l’heure, une entreprise semble tenir la corde, laquelle propose 233 € le m3, soit pour un cube de 13 m3, la somme de 3.029 €.

    Chalabre a résolument choisi de parfaire son esthétique, reste à savoir si les adeptes des tours de ville apprécieront cette radicale modification de leur cadre de vie.