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Ecologie - Page 5

  • Le lac s’est endormi

    Peu d’entre nous se souviennent de la plaine du Chalabreil, telle qu’elle était avant que la décision de construire le lac ne soit prise. Dès le milieu des années 1970 la nouvelle gendarmerie s’était inscrire dans le paysage, et à partir de 1980, ce secteur qui rapprochait Chalabre de Montjardin, n’aura cessé de se transformer, pour devenir un lieu de villégiature et de promenade.

    Un peu livré à lui-même depuis longtemps, le plan d’eau s’était habitué à composer avec Dame Nature et réussissait à tenir son rang, bon an mal an. Avant que cette dernière ne « pète un plomb », le mercredi 22 janvier d’une année qui n’en était qu’à ses débuts dans le registre des calamités. Depuis, le mince filet de vie qui avait succédé aux flots bouillonnants et boueux s’est tari, pour laisser la place à une végétation qui a repris ses quartiers d’hier.

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    25 août 2020

  • Il faut sauver le saule dans le Chalabreil

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    Mercredi 13 mai 2020

    Son existence basculait le mercredi 22 janvier dernier, et il se bat depuis pour garder la tête haute, après que les flots du Chalabreil aient fragilisé ses racines. Bientôt cinq mois qu’il semble faire la révérence à quelques mètres du Pont-Neuf, admirable d’obstination et d’efforts, sous le regard tourmenté de platanes impuissants. S’il était donné pour mort, le vert lumineux de ses branches indique pourtant que notre arbre a encore quelques ressources, puisées dans le lit d’une rivière fantasque, qui n’a toujours pas réussi à le mettre à bas.

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    Mercredi 22 janvier 2020

    Pourra-t-il tenir ainsi bien longtemps ? A moins qu’une opération ne soit engagée avant un nouveau coup du temps, un câble, un treuil, quelques confrères platanes, pour préserver un abondant feuillage que les lavandières du siècle dernier auraient apprécié. En Occident, le saule pleureur évoque la mort, mais il est un symbole d’immortalité en Extrême-Orient, et figure l’Arbre de vie au Tibet. Alors ?

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    Dans le lit paisible du Chalabreil, peut-être un mercredi

  • La vie cachée de nos ruisseaux

    La perspective d’un déconfinement semble être de plus en plus tendance, doux euphémisme pour toutes celles et ceux qui répètent les rêves mettant en scène de grands espaces ou de grandes tables festives. Autre tendance ou suggestion qui devrait émerger dans les semaines qui viennent, l’invitation à oublier les lointaines latitudes, pour privilégier un tourisme local.

    Une éventualité qui devrait peut-être permettre d‘aller au devant des beautés cachées du pays chalabrais. A l’image du ruisseau de Jonquières, qui le 22 janvier dernier avait contribué le plus naturellement du monde, à venir grossir le débit du Chalabreil, en sa qualité d’affluent déclaré. Il coule tout près de chez nous, prenant sa source sous le « Sarrat de las Brèissas », et un peu au-dessus de la ferme du Courtizaire Haut. D’une différence de niveau à l’autre, le ruisseau de Jonquières passe le plus clair de son temps à couler des jours tranquilles, sauf quand de gros nuages noirs viennent à s’abattre du côté des ruines de Bordeneuve.

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  • Saules pleureurs en souffrance

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    Depuis le mercredi 22 janvier, le lac et le paysage qui l’entoure, n’en finissent pas de se transformer, au gré des sautes d’humeur d’une météo privilégiant pluie et vent. Cette fois, un des saules pleureurs qui séparent le gouffre de la Piche du plan d’eau, a souffert à son tour, laissant une partie de lui-même se fracasser au sol, juste devant la passerelle en bois qui enjambe le Chalabreil. Un peu plus loin, c’est une ligne aérienne qui a fait les frais de la chute d’un arbre dont le coeur a lâché sous la force du vent.

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