Le cru 2022 s’annonce aussi généreux que le beau soleil présent pour l’événement.
L’instant était solennel dimanche 11 septembre, dans l’enceinte du théâtre de verdure du hameau de Roubichoux, où près de 200 invités laissaient retomber la pression après avoir consciencieusement oeuvré dans les rangs de la vigne paysagère du Clos Roubichoux. Le tout nouveau pressoir pouvait entrer en action, et convertir les 1200 kg de raisin Chardonnay ainsi récoltés sur les pieds de vigne d’un clos d’exception, tandis que le Père Jean-Pierre procédait à la bénédiction de grappes vendangées à l’ancienne.
La cueillette 2022, réalisée cette année encore avec le concours très apprécié de Caoline, belle jument comtoise emmenée par Jean-Claude Peinado, a ensuite laissé place à un nouveau Chapitre. La cérémonie, 41e du nom, était ouverte par le discours de bienvenue de Jean Dumons, grand maître de la Confrérie, juste avant que Pierre Bénet, grand chancelier, n’invite les futurs récipiendaires à les rejoindre. Allaient ainsi être « armés », Etienne Yves Canal et ses fils, Jacques et Bernard, descendants de la famille qui occupa autrefois ces lieux, Philippe Andrieu maire de Cépie, Lucien Flamant adjoint à la mairie de Carcassonne, Jacques Calvel maître vigneron du Domaine Laurens.
Au terme des interventions, l’assemblée précédée par la bannière de la Confrérie traversait le théâtre de verdure, pour s’arrêter au pied de l’arbre du souvenir. Un copalme d’Amérique, planté à Pâques 2022 et destiné à perpétuer l’image des amis disparus. La symbolique associée à l’arbre, a permis de rendre un émouvant hommage à Jean-Jacques Bénet, Philippe Leclercq, Dominique Bénet et Gérard Pouech.
Sous la chapelle de Saint-André ressuscitée par les Compagnons de Roubichoux, l’ambiance festive s’est prolongée, à l’invitation de la Grande Brigade des Compagnons fin prête à offrir la touche gastronomique finale.
Philippe Leclercq († Octobre 2020) et Gérard Pouech († Juillet 2022)
Photo archives, 25 septembre 2016
En route vers la vigne
La colle de vendangeurs est prête à se mettre à l'ouvrage
Noëlle Bénet et Jean Dumons emmènent la Confrérie vers le théâtre de verdure
Bernard, Etienne Yves et Jacques Canal, dans le souvenir des racines familiales
A la mémoire des compagnons disparus
Chapelle Saint André d'antan
Oeuvre de H. Rolland
En ce jour de vendange, la traction animale a damé le pion à la mécanique
La voie sera libre dimanche, pour randonneurs, cavaliers et « vététistes » (Photo archives).
L’Université Populaire en Kercorb invite samedi 20 août à 21 heures salle place Charles-Amouroux, à une conférence de Frédéric Tabet, ayant pour thème, « Aux origines magiques du cinéma de Méliès ». Maître de conférences en études cinématographiques à l’Université Toulouse 2 Jean Jaurès et chercheur, diplômé de l’ENS Louis Lumière et auteur du livre Le Cinématographe des magiciens (Presse Universitaire de Rennes), Frédéric Tabet a publié dans différents ouvrages et revues sur la genèse et l’esthétique des spectacles illusionnistes. Ses recherches actuelles portent sur les modalités d’échanges et les emprunts entre l’art magique et les médias.
De son séjour à Londres, où il découvre les illusions des magiciens de l’Egyptian-Hall, à sa tournée internationale pour jouer le spectacle Les Fantômes du Nil, Méliès ne cessera de s'inspirer de l'illusionnisme. Il s’illustrera surtout dans le monde, encore inconnu, du cinéma. Grand connaisseur des spectacles parisiens, il allie habilement les imposantes féeries théâtrales aux entresorts mystérieux de la foire pour proposer de fantastiques vues animées.