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Patrimoine - Page 27

  • Montbel : Le projet Coucoo toujours loin de faire l’unanimité

    montbel,coucoo,a pas de loutreA l'heure des interventions (Claudine Delmas pour l'ANA, Association des Naturalistes de l’Ariège).

    Dimanche 6 février et à l’appel du collectif « A pas de loutre », une manifestation a rassemblé près d’un millier de personnes aux abords de la Maison du lac à Montbel (Ariège). Cette initiative soutenue par les associations environnementales locales et régionales (Comité écologique ariégeois, Le Chabot, Nature en Occitanie, France nature environnement), visait tout à la fois à informer la population, et à interpeller les pouvoirs publics sur « l'incohérence d’un projet qui menace la riche biodiversité du lac ».

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    Gilbert Chaubet, porte-parole du comité écologique ariégeois

    Les porte-parole des diverses associations ont mis l’accent sur les profonds bouleversements que pourrait engendrer le concept touristique porté par la société Nature Cabanes et Spa, considéré comme de « la pure urbanisation ». Ils ont rappelé comment le projet Coucoo prévoyant la construction de 25 cabanes grand confort, d’un bâtiment d’accueil avec piscine et d’une flotte de bateaux électriques, « va entraîner la réalisation de voies d’accès et de tous les réseaux nécessaires en eau, électricité, assainissement, piste de secours ». Et d’ajouter : « Ainsi 9,7 ha vont être mis à la disposition d'une entreprise privée, ce qui représente 2,5 km de rive occupée et 3 ha de terre agricole confisqués. Avec le projet Coucoo, Montbel devient un nouveau symbole de l’appropriation privée des biens communs que sont l’eau et les espaces naturels, et ce à des fins purement marchandes  ».

    Avant d’entamer une marche vers Montbel-d’en-Haut, le collectif appelait à une nouvelle mobilisation pacifique, « afin d’occuper le terrain le jour J », date à laquelle devraient être donnés les premiers coups de pelle. Pour l’heure, chacun campe sur ses positions, les associations environnementales ont quant à elles saisi la justice.

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    Intervention de Jérôme Brosseron, porte-parole de l'association Le Chabot

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    Hervé Macé, ancien adjoint à la municipalité de Montbel

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    Daniel Mémain, élu de la ville de Pamiers

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    Michel Larive, député de la deuxième circonscription de l'Ariège (LFI)

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    L'accès vers la ferme de Toulemon est d'ordinaire plus fluide

  • Le Peyrat : Stage reliure à l'atelier Au bout du fil

    au bout du filLa nouvelle année permet de mettre en oeuvre ses bonnes résolutions. Et pourquoi pas la reliure ?

    Le prochain stage de reliure de l'atelier Au bout du fil aura lieu pendant le week-end du samedi 12 et dimanche 13 février. A partir de ses propres livres, il s'agira de s'initier aux différentes étapes de la reliure. Une partie est consacrée à la préparation du livre (démontage, petites réparations, couture). Une autre à la confection d'une structure de cartons, adaptée aux dimensions du livre, qui sera habillée de toile et de papiers. Et enfin, il faudra réunir les deux parties !

    Le stage aura lieu à l'atelier Au bout du fil, Le Moulin, 09600 Le Peyrat. Les horaires sont de 9 h 30-13 h et de 14 h-17 h. Pour la pause déjeuner du midi, il est possible de rester sur place avec son pique-nique.

    Informations et réservations : Catherine Robin au 06 41 37 17 49, notamment pour choisir le livre le plus approprié en fonction du temps disponible. Le prochain stage portera sur la fabrication de carnets et aura lieu le samedi 12 mars.  

  • Montbel : Appel à rassemblement dimanche 6 février

    a pas de loutre,coucoo

    A l’initiative du collectif « A pas de loutre », un rendez-vous est fixé ce dimanche 6 février à 10 h 30 au parking de la Maison du Lac à Montbel. Il s’agira de répondre à un appel lancé en direction de « toutes les personnes qui veulent sauvegarder le lac de Montbel à niveau constant, d’un projet d’aménagement de 30 cabanes grand luxe juste au bord du lac, là où la biodiversité est la plus importante, où des espèces sauvages vivent depuis 36 ans ».

    Pour plus d'informations : apasdeloutre@ecomail.fr ainsi que : www.apasdeloutre.fr

    Lien vers la vidéo réalisée par Salamandre Furax, pour continuer à approfondir sur les motifs de l'opposition au projet Coucoo :

    https://www.youtube.com/watch?v=BN_D5FmnY_c

    Liens vers deux interviews sur les radios associatives locales :

    Radio Ballade dans la Haute-Vallée de l’Aude 

    https://www.radioballade.net/podcasts

    Radio Transparence

    https://www.radio-transparence.org/post/le-journal-du-2-f%C3%A9vrier

    Lien vers un article de Marc Giraud, écrivain et chroniqueur nature :

    Écoconstruction et destruction de la nature : un cas d'école en Ariège - Journalistes Écrivains pour la Nature et l'Écologie (jne-asso.org)

  • Projet de formation à la recherche historique

    L’université populaire en Kercorb (UPEK) communique :

    upek,eric fabre« Éric Fabre (photo), maître de conférences des universités, habilité à diriger des recherches en histoire moderne et contemporaine, est déjà intervenu à deux reprises pour l’UPEK. L’été dernier, il a assisté à la conférence de Gaël Chenard à Rivel, suite à laquelle une discussion s'était engagée et plusieurs personnes faisaient le constat qu'elles aimeraient bien faire des recherches sur leur (s) village(s) mais qu'elles n'avaient aucun élément de méthode. Or il n'est pas du tout impossible de se former.

    Étant donné que l'UPEK se veut, par son nom même, une « Université », pourquoi ne pas envisager une action plus structurelle que les conférences ponctuelles afin que les personnes volontaires puissent s'approprier des bases de méthodologie pour travailler sur leur village ?

    Éric Fabre ne propose pas de donner une série de conférences, mais de guider des volontaires dans un travail collectif par le jeu de rencontres périodiques tout au long de l'année.

    Chaque village a son association patrimoniale qui tente, tant bien que mal, de protéger le patrimoine, en lien avec les municipalités concernées. Mais la plupart des membres n'ont pas de savoir-faire en terme d'étude : proposer un tel apprentissage pourrait donc intéresser largement au-delà des membres de l'UPEK. En cela, l'UPEK jouerait pleinement son rôle d’Université : apporter des savoirs (un peu), et des savoir-faire (surtout).

    upek,eric fabre

    Sur un versant de la vallée du Blau

    Par ailleurs, à côté de cette formation à la recherche historique, Éric Fabre propose d’encadrer un travail collectif de collecte de noms de lieux. Les changements sociaux que connaissent nos campagnes, et les modifications profondes des modalités d'usage de l'espace, font que la connaissance des noms des lieux disparaît. Non pas, bien sûr, des toponymes indiqués sur les cartes, mais des noms de champs, de parcelles, de quartiers, de bois, etc. C'est ce qu'on appelle la micro-toponymie, qu'il faudrait relever auprès des anciens car chaque paysan qui disparaît emporte avec lui toute une collection de noms de lieux.

    Éric Fabre animerait avec plaisir un tel groupe, bénévolement bien sûr mais avec remboursement de ses frais de déplacement. L’idée serait de proposer une séance par mois de septembre à mai, soit 8 à 9 séances. Les participants s’engageraient sur l’année scolaire à raison de 50 € par personne, ce qui permettrait de dédommager l’animateur ».

    upek,eric fabre

    Dans le bois de Falgas