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Patrimoine - Page 37

  • L' ABC du lac de Montbel a été rendu public

    a pas de loutre

    Le collectif À pas de loutre souhaite informer les personnes intéressées que l’Atlas de la Biodiversité Communale (ABC) du lac de Montbel, vient d’être rendu public. Engagée en 2018 par l'ANA-CEN (Association des Naturalistes de l'Ariège-Conservatoire des Espaces Naturels), cette étude consistait comme le souligne le collectif, à « réaliser un travail d’inventaire biodiversité autour du lac de Montbel pour définir les zones à enjeux écologiques comme outil d’aide à la décision en matière de développement des infrastructures touristiques souhaitées par la collectivité sur ce site attractif ».

    Cité dans le dossier de l'enquête publique de novembre 2020 par ses rédacteurs, ce travail d’inventaire qui pour l’heure n’avait pas été mis à disposition du grand public, peut désormais être consulté dans le détail sur le site de l'ANA :

    https://ariegenature.fr/atlas-de-la-biodiversite-communale-abc-montbel-et-coteaux-agricoles-du-mirapicien/

    Par ailleurs, un billet sur ce sujet a été publié sur Mediapart :

    https://blogs.mediapart.fr/collectif-pas-de-loutre/blog/211221/labc-du-lac-de-montbel-et-ses-alentours-enfin-rendu-public

    a pas de loutre

  • C’était hier : Frédéric Paillard, le luthier inspiré de La Bâtisse

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du dimanche 30 octobre 2011

    frédéric paillard,kercorb patrimoineLa harpe gauloise, une œuvre d’art, promise à la musique, et créée par Frédéric Paillard (Photos archives, octobre 2011).

    Animateur de l’association « Kercorb Patrimoine », désireux de valoriser certaines pratiques oubliées, Frédéric Paillard entretient plusieurs passions, dans la proximité des potagers du Quartier du Moulin. Ancien artisan ébéniste, Frédéric a profité de ses vacances estivales, et du bois sec entreposé dans son grenier, pour fabriquer une harpe gauloise.

    S’il veut accéder au petit atelier de La Bâtisse, le visiteur doit d’abord saluer une petite ânesse prénommée Molly, laquelle le guidera vers l’artiste, installé tel le Gepetto de notre enfance. Comment t’es venue  l’idée de créer cet instrument ? « Je joue d’une petite harpe troubadour depuis une vingtaine d’années, et à la suite d’une rencontre avec Myliane, musicienne, chanteuse et pianiste, nous avons décidé de monter un petit groupe, aidés en cela par ma fille Claire. Ma petite harpe ressemblant plutôt à un jouet, j’ai voulu m’en procurer une de plus conséquente. Après renseignement, il s’est très vite avéré que les prix d’achat étaient simplement inabordables. Et là, j’ai décidé de fabriquer mon propre instrument ». Plusieurs heures de réflexion et autant de croquis plus tard, notre luthier se mettra à l’ouvrage, en commençant par le choix du bois, ce qui n’allait pas être une mince affaire.

    frédéric paillard,kercorb patrimoineDu bois d'ici     « Grâce à mes quelques connaissances en la matière, j’ai choisi du frêne pour l’arche avant, de l’ormeau pour l’arche du haut, du cyprès pour la table d’harmonie recevant les cordes, et du cèdre pour la caisse de résonance. Des bois exclusivement collectés autour de Chalabre voilà quelques années, et séchés en planche sur liteau dans mon grenier, depuis pas moins de quinze ans. J’ai même tourné les clefs de tension dans du buis ramassé au-dessus de Puivert ».

    Une fois la harpe terminée, il restait un point crucial à résoudre, celui des cordes. « J’ai essayé plusieurs matières, le boyau, que j’ai torsadé moi-même, le nylon, le métal,… sans jamais obtenir le son espéré. L’idée m’est venue de rendre visite à Luthès-Paris, une petite entreprise installée dans le hall de l’ancienne gare de Chalabre ». Cette société commercialise depuis novembre 2004, violons, violoncelles et contrebasses, ainsi que divers instruments, comme la viole de gambe. « J’ai eu la possibilité d’essayer différentes cordes en métal, avant de découvrir que les cordes de viole de gambe, convenaient parfaitement pour les premières cordes basses ». Frédéric Paillard explique ensuite comment il sera obligé de commander en Bretagne, les cordes complémentaires pour les octaves suivantes. Une fois les cordes montées, il ne reste plus qu’à accorder la harpe.

    Cent jours pour un bon accord     Une phase délicate, car le bois travaille, tout comme les cordes. Il prend conseil auprès de Robert Wolken, facteur en piano domicilié sur le cours d’Aguesseau, qui lui explique comment il faudra accorder cent jours de suite, avant d’obtenir un son juste. Au terme des deux mois impartis, la harpe de Frédéric « tient enfin l’accord ».

    Depuis lors, Myliane, Claire et Frédéric répètent chaque dimanche après-midi, à la chapelle Notre-Dame du Val d’Amour de Bélesta (Ariège). Séances auxquelles le public est cordialement invité à assister. Pour conclure, Frédéric veut bien admettre que la création d’un tel instrument, relève de l’alchimie. Ce qui ne l’empêche pas d’envisager l’organisation de stages de fabrication de harpe, dans le cadre de l’association « Kercorb Patrimoine ».

    frédéric paillard,kercorb patrimoine

  • Puivert : La MJC se penche sur le passé

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    Château de Puivert enneigé

    Photo drone KMM Productions

    Dans les prochaines semaines, la MJC se propose d’engager un projet sur le patrimoine de Puivert, sous la forme d'un court documentaire autour du château, de la halle et du musée. L’occasion pour les enfants (9-13 ans) de rencontrer et interviewer différents professionnels de l'histoire de ces lieux. Il s’agira de deux à trois rencontres de deux à trois heures, organisées sur la localité. L’équipe d’animation souhaiterait établir assez rapidement un premier contact avec les jeunes. Si votre enfant est intéressé, contacter la MJC via : mjcpuivert@gmail.com

    Il s’agit d’un projet sur participation financière libre, tout le monde est bienvenu, quelque que soit sa capacité à participer financièrement. L'adhésion à la MJC sera demandée afin de participer à ce projet.

    Fête de la Lumière

    L'automne est arrivé et la Fête de la Lumière de la MJC pointe déjà le bout de son nez. Elle aura lieu le samedi 18 décembre, tout près du solstice d'hiver, dans le prolongement du marché de Noël qui aura lieu le même jour.

    L’équipe de la MJC aura le plaisir de vivre et de partager un marché de noël sous les halles, de 9 h à 17 h, puis, à la tombée du jour, sera célébrée la Lumière dans une promenade aux flambeaux et aux lampions qui emmènera les participants jusqu'au lac de Puivert. Sur place, illumination du lac, grand feu de joie, cercle de feu, animations et spectacles sur le thème de la Lumière, buvette avec vin chaud, chocolat chaud, etc…

    Afin de préparer et réussir cette animation, la MJC aura besoin de bénévoles le jour même, ainsi que d'une petite équipe (4-5 personnes) qui se réunira trois à ou quatre fois pour planifier les besoins, organiser et prévoir tout ce qui est nécessaire au bon déroulement de cette fête : « Si le cœur vous en dit, venez nous rejoindre dans une ambiance festive et créatrice pour préparer la fête de la Lumière de Puivert ».

  • Le Peyrat : Stage carnet et reliure à l'atelier Au bout du fil

    au bout du fil,catherine robin

    Pourquoi ne pas fabriquer soi-même ses cadeaux de Noël ? A l'atelier de reliure Au bout du fil, c'est possible. Sur une journée, Catherine Robin propose de découvrir une manière de confectionner de très jolis carnets. Elle montrera en détail une technique contemporaine de reliure, la reliure criss-cross. Couture, découpe, pliage, collage... seront au rendez-vous pour apprendre en s'amusant et repartir avec des idées de cadeaux originales et créatives. Au choix le vendredi 5 novembre ou le samedi 6 novembre. Tout est fourni.

    Et en parallèle, pour ceux qui préfèrent se faire plaisir en embellissant leur bibliothèque, ces deux jours seront consacrés à la découverte de la reliure de livre. Là, il faut venir avec ses propres livres pour choisir le plus approprié en fonction du temps disponible. Ces deux journées se déroulent à l'atelier de reliure Au bout du fil, situé rue du Moulin au Peyrat (Ariège). Le repas de midi est tiré du sac sur place. Inscriptions : Catherine Robin : 06 41 37 17 49.

    au bout du fil,catherine robin