A l'abri du parapluie, la promenade continue, avec une déambulation proposée sur le Cours Sully et l'Avenue Auguste-Cathala.

Sur le Cours Sully

La maison commune

L'atelier de menuiserie et ébénisterie de Joseph Biard

Un pas de porte partagé entre Félicien Blanchet et les soeurs du facteur Amédée Salvetat

Le Peugeot Break de Raymond Rosich, plombier de son état, est remisé dans le garage

L'ancien bureau des Postes, Télégraphes et Téléphones...

... en mars 1962, la décision de construire un nouvel hôtel des postes sera votée en conseil municipal

Tendre l'oreille, et entendre les accords du violon de Gaston Costes 

Alban et Adeline Fauré ne sont pas allés au jardin. Il pleut

Tel un fantôme qui traverse le temps, cette grande bâtisse hébergea voilà bien longtemps, Mlle Lili, puis Betty Bullat 

L'atelier où Nénette et Roger Vidal ont perpétué le souvenir de Donadieu et Louis Lagrange 

Un platane cache un peu le salon de coiffure de René Noy

La maison familiale de Paulette († Août 2005) et Georges Sié, partagée avec Joséphine Magna († Février 1993)

Le salon de René Valença, figaro du Chalabrais, et le vélo de Denise, « Popo » pour les intimes...

...  toujours accompagnée de « Moumousse », sa chienne Teckel, fidèle complice souvent en route pour une moisson de champignons...

... et la 4 L de Lazare est prête au départ

Les murs devraient se résoudre à parler

Néanmoins, derrière ces devantures fermées, Marius et Émilie Roudière tenaient  une cordonnerie  

La devanture du magasin de chaussures de Jesùs Ginès

Les encorbellements se souviennent de Marie-Julienne et Henri Battle...

... ce dernier, entrepreneur en bâtiments, dirigeant de l'USC XV et fine gâchette au ball-trap...

... Alphonse Andrieu, « Fofo », avait également habité ici, à son départ de la ferme du Bourgat

Le n° 14 du Cours Sully continue à bien se tenir et fait l'objet d'une notable restauration 

Le siège de feu le District du Chalabrais

Face à la maison commune, des murs en étroite relation avec la chose publique

Les mordus de solfège montaient au 2e étage, attendus par M. et Mme Autier

Derrière ces fenêtres écrivait la « Dame de Chalabre »

Avenue Auguste-Cathala

La maison de Louis et Jeanne Bauzil, avec son marronnier, et peut-être, la mobylette de Louis Arcizet

L'atelier de forge de Maître Louis

La maison de la Famille Garrouste, et les volets blancs de la maison de Mademoiselle Lasserre 

Le parc du Pavillon du Château

Rendez-vous demain mardi 4 mai sur le Cours Docteur Joseph-Raynaud, la place Espérance-Folchet et le pont du Blau.

Au mois de janvier 1995 et dans le cadre du développement du Chalabrais, le District du Chalabrais (Cours Sully) avait engagé une réflexion sur l’amélioration du cadre de vie des villages du canton, en concertation avec toute la population. L’appui technique du CAUE (conseil en architecte, urbanisme et environnement), avait aidé à définir les améliorations, les aménagements et les réhabilitations de bâtiments à réaliser dans les années à venir. 

Dix ans auparavant, autour du printemps 1983, un ensemble de façades du village avaient été photographiées, clichés destinés à établir un état des lieux, lequel serait versé au dossier d’étude. L’occasion presque 40 ans après, de retrouver le Chalabre tel qu’il fut un jour, en noir et blanc et par temps de pluie. Avec des lieux bien connus des Chalabroises et des Chalabrois, et notamment des commerces ou des lieux publics, pour la plupart alors déjà disparus. Et pour les néo Chalabrois, une façon de deviner quelle fut l'activité derrière toutes ces devantures fermées.

Une visite des cours proposée en trois temps, avec les Cours Colbert et d'Aguesseau aujourd'hui dimanche 2 mai. Demain lundi 3 mai, Cours Sully et avenue Auguste-Cathala, mardi 4 mai, le cours Docteur Joseph-Raynaud, la place Espérance-Folchet, le Pont du Blau, et quelques rues parallèles. 

Le Cours Colbert

Maison construite en 1588, occupée notamment par Jean-François Anduze, avant la Révolution

Le café Caseneuve

Charcuterie Labrousse, puis La Marée, chez René et Jeannette Berland...

... au premier plan, le camion de Guy Laffont, entrepreneur

Le salon de coiffure de Lucienne Ayral

Une chocolaterie, une boulangerie, une pâtisserie...

... Caroline et Victor Serrano ont rallumé le four

Le café de la Paix

Marthe va bientôt éteindre la lumière, le salon de coiffure a soigné sa dernière cliente

La pharmacie Darles

La boulangerie Sandral

Chez Claudine

Le Syndicat d'Initiative du Chalabrais

La perception, berceau du Trésor Public

Le café Galaup a passé le relais au hachoir de la Bonne Saucisse 

Le garage et les pompes à essence de Roger Vidal

Cours d'Aguesseau

Le futur ancien Office de Tourisme...

... où a vécu Mlle Marie-Antoinette Alzieu, professeur de mathématiques au Lycée Classique de jeunes Filles, Place St Sernin à Toulouse)...

... nièce de Joseph Rolland, instituteur et maire de Chalabre de 1925 à 1929   

L'ancien garage et les réclames ont laissé la place à un espace public et intime

La Maison Mot, dans le souvenir de Joseph, Tony et Angèle...

... au fond de la cour jadis, M. Le curé projetait des films après le catéchisme...

... ce lieu  vit également passer des jeunes filles qui fréquentaient une école libre et gratuite 

La maison laissera sa place au parking Mitterrand

L'ancienne forge et maréchalerie d'Auguste Jau

La charcuterie de Louis et Josèphe Amouroux

Fonderie quincaillerie Laurent Cayrol et Jean Jalabert

Chez Baptistine Pont

En 2005, John et Hazel Lacombe ouvriront des chambres d'hôtes, « Aux Fontaines » 

L'atelier de Félicien Huillet, mécanicien hors pair

Chez Ernest, Vins fins et Spiritueux

La mercerie de Juliette Pagès

Le camion de livraison des cartonnages Franzone...

... devant l'ancien entrepôt de Georges Sénié

Chez Claire et Raymonde

La maison natale de Charles Amouroux, secrétaire de la Commune de Paris (1871) hébergera plus tard deux familles également bien connues en Chalabrais. MM. et Mmes Roger Laffont et Roger Raynaud et leurs enfants avaient aménagé aux étages, tandis que le rez-de-chaussée était occupé par une mercerie. Simone Raynaud Bénet était derrière le comptoir d’accueil. Une grille ornait la devanture.   

La Maison Bauzou se dressait ici, et vendait des articles de confection, chemises, pantalons, gilets,...

La banque verte     « Rapelo te petit,... »

Chez Valentin et Jeanne Martinez

Pâtisserie Georges et Claire Fabre

Une patiente patiente derrière la porte du cabinet du Docteur André Malacan

Pedro Sancho et son fidèle compagnon de labeur

Photos Collection Dominique Sancho

Extrait du registre de délibération de la commune, en date du 21 janvier 1966 : « Devant le conseil municipal réuni : M. le maire expose que M. Aubry, Boucherie Chevaline à Carcassonne, serait acheteur de la mule du Service du ramassage des ordures ménagères pour le prix de 1.200 francs. Il demande au conseil de vouloir bien dire s’il accepte le prix proposé. 

Le Conseil, ouï les explications de son Président et après en avoir délibéré, considère que l’offre correspond bien à la valeur de la mule et en autorise la vente à M. Aubry, Boucherie Chevaline à Carcassonne, au prix de 1.200 francs dès que la Commune aura reçu le Camion-benne Citroën ».

Dans le même temps, « l’achat d’un véhicule automobile en remplacement du corbillard » est également envisagé.

« M. le maire expose que la mule devant être vendue dès réception du Camion-benne destiné au ramassage des ordures ménagères il faut prévoir l’achat d’un véhicule automobile pour le transport des Corps en remplacement du Corbillard à traction animale…/… ».

Les deux délibérations seront visées au mois de juin 1966 par Emile Sédira, sous-préfet de Limoux.

La chère mule de Pedro répondait invariablement aux prénoms de « Marquise » ou « Mathilde », mais cela est encore une autre histoire. A retrouver peut-être au fil du Tome IX de l'association Il était une fois Chalabre, sous la plume de Josette Brzesc-Taffet.

Aux abords du pont du Blau

Sébastien Hernandez, Antoine Escande, et Pedro Sancho prennent la modernité en marche

Si le nom de Tatauba semble résonner comme un mystère, l’on sait que cet endroit aujourd’hui abandonné des hommes, a été habité par des fermiers à partir de 1775, jusqu'aux environs de 1835. Très courte destinée pour ce lieu également appelé « Soula del Cardayré », d’abord habité par François Huillet, un des premiers fermiers des lieux, l’un des derniers étant Henry Huillet (cf. Recherches de Roland Combes et Jean-Pierre Boulbès dans le Tome XII de Il était une fois Chalabre, page 156).

En complément de ce qui est justement avancé par Christophe, les vestiges du Tatauba se perdent au milieu d’une végétation des plus denses, au point d’avoir disparus des radars de l’Institut Géographique National. Une ingratitude qui ne semble pas fâcher les vieilles pierres, occupées jusqu'au tomber du jour, à guetter depuis le surplomb qui domine la ferme de L’Anglade.