Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Patrimoine - Page 64

  • Visages d'hier

    Le cadenas qui scelle l'entrée de la Maison Manaut, avenue de Verdun, empêche peut-être d'imaginer la vie qui habitait ce lieu au milieu du siècle dernier. L'un des locataires du premier étage y avait installé son labo photo, et lorsqu'il n'était pas sur les pentes de nos montagnes pyrénéennes, il y accueillait une clientèle chalabroise en quête de photos d'identité.

    Avec Louis Monnier, installé au Pont-Neuf et qui « coupait la tête » à ses jeunes clients, la cité du Kercorb bénéficiait également des talents de Maurice Mazon, arrivé à Chalabre en 1928 († 1970). A la surface de bacs laissant échapper une odeur caractéristique de révélateur et de fixateur, combien de visages auront ainsi pu apparaître sous les yeux du « Papa d'Lolo » ?

    maurice mazon 

    Ci-après, quelques visages à découvrir, pour beaucoup hélas sans nom


    Voici la vidéo à télécharger.

    Portraits MAZON série 01_ collection FG:CM .mov

    Si certains de ces visages ne vous sont pas inconnus, il vous est possible de renseigner les noms, à l'aide des numéros attribués à chacun des portraits, que vous retrouverez dans le fichier à télécharger ci-dessous, et de nous les faire parvenir par mail.

    TROMBINOSCOPE Portraits MAZON 1 à 60.pdf

  • Les Poupées ouvrent leur Royaume

    royaume des poupées,simone et karine

    Elles étaient plongées dans un profond sommeil depuis la mi mars, les belles pensionnaires du Royaume des Poupées ouvriront à nouveau leurs grands yeux les samedi et dimanche 27 et 28 juin, au 2 Quai du Pont-Vieux (14 h à 18 h). Où les visiteurs pourront également rencontrer Karine et Simone, deux passionnées qui proposent une immersion dans le monde de la poupée et un voyage en famille dans les souvenirs d’enfance.

    Renseignements au 07 83 27 45 11 ou poupeeschalabre@gmail.com Le site facebook peut-être consulté, Au Royaume des Poupées.

  • Visages d'hier

    Après une première série proposée le mercredi 10 juin dernier, une nouvelle collection de portraits signés Maurice Mazon est soumise aux souvenirs et à la mémoire des plus anciens des Chalabrois (portraits des années 1950).

    maurice mazon,mazon,chalabre,photo,kercorb,patrimoine,aude,languedocPhotos en montagne... Mazon au bâton...

    La suite des portraits, de 52 à 120.

    vidéo téléchargeable si elle ne s'affiche pas directement sur votre navigateur:

    SERIE 2 Portraits MAZON.mov

    Si certains de ces visages vous sont connus, il est possible de renseigner les noms, à l'aide des numéros attribués à chacun d'eux. A retrouver dans le fichier téléchargeable ci-dessous

    TROMBINOSCOPE Portraits MAZON .doc

    TROMBINOSCOPE Portraits MAZON.pdf

     

     

  • En flânant au hasard des rues

    pont du blauLe pont du Blau, une passerelle vers la nostalgie.

    C'est un lieu de promenade prisé par les Chalabrois et régulièrement cadré dans l'objectif des nombreux visiteurs de passage, le pittoresque quartier du Blau renvoie l'image intacte d'un autre temps. Avec ses façades en torchis dansant sur le miroir des eaux paisibles de la rivière « bleue », ce lieu abrite quelques-unes des plus vieilles maisons de la capitale du Kercorb. Il garde aussi quelques vestiges d'un passé moins éloigné, lorsque la société de consommation en était à ses premiers balbutiements.

    Le terme publicité n'était pas encore entré dans le langage usuel et pourtant les réclames commençaient à s'afficher çà et là, comme sur le mur de l'épicerie tenue pendant la première partie du siècle dernier par la famille Huillet. Pour la ménagère allant chez Marceau, il était alors impossible de manquer le coup de promotion au bénéfice d'un ancêtre du gel coiffant, destiné à des consommateurs qui le valaient bien.

    Dans les années 1950, ce commerce laissera la place à un dépôt de journaux tenu par Justin et Jeannette Navarro lesquels continueront à percevoir pendant dix ans encore, la coquette somme de 100F par an, versée à leur endroit par le roi de la brillantine. Les tarifs publicitaires n'atteindraient des sommets que beaucoup plus tard. Le coup de pinceau avait encore quelques belles années devant lui, l'avènement de l'image virtuelle n'était plus bien loin pourtant.