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Patrimoine - Page 65

  • Le chantier de la maison médiévale

    Il a souffert de la concurrence loyale faite par les chantiers de la rue du Barry-Saint, du Cours Docteur Joseph-Raynaud et du nouveau centre commercial, le chantier de la rue des Boulangers revient à la lumière. Ce vestige du patrimoine classé comme maison caractéristique des maisons médiévales construites dans les faubourgs, est en passe de recouvrer son lustre d’antan.

    Grâce au concours de l’entreprise MP Charpente, les travaux de rénovation engagés en novembre portent sur la réfection complète de la charpente et sa couverture, la confortation des pans de bois existants, et la reconstruction du mur arrière. Après une nécessaire suspension de l’activité, la vieille maison semble à présent se dresser avec plus d’assurance, dans un quartier du Pont-Vieux secoué par les pertes successives de l’usine de cartonnage Franzone, de l’ex future maison médicale et de l’ancienne boulangerie Calbo.  

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    12 novembre 2019

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    8 juin 2020

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    8 juin 2020

  • Déconfinement : « Attention - on marche sur des oeufs ! »

    Ce communiqué de presse, en date du samedi 9 mai, émane de la LPO Aude (Ligue de Protection des Oiseaux) :

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    Gravelot à collier interrompu

    « Le retour partiel à la vie professionnelle et aux loisirs pour des millions de personnes risque de provoquer la destruction involontaire d’animaux et de plantes qui se sont réappropriés les espaces désertés. La LPO Aude demande au public d’être vigilant sur les plages et les lagunes.

    Après huit semaines sans fréquentation humaine sur le littoral, de nombreuses espèces d'oiseaux se sont installées sur les plages, les bords de lagune ou sur les sentiers désertés, en plus de leurs zones habituelles de reproduction. Elles y ont construit leur nid, souvent à même le sol, et la couvaison est en cours. Des poussins seront présents jusqu'à la mi-juillet.

    Avec le déconfinement et le retour du public sur les plages, la situation de l’année 2020 qui semblait exceptionnelle pour la reproduction pourrait s’avérer catastrophique : œufs écrasés, nichées piétinées, poussins séparés de leurs parents, voire dévorés par les chiens non tenus en laisse...

    lpo aude

    Le nid du gravelot

    Pour éviter cette hécatombe, la LPO Aude demande à tous en premier lieu de respecter l’interdiction de circulation de véhicules motorisés dans les milieux naturels, dont les dunes et les plages. En France, seules les plages des communes de Gruissan, La Palme, et Port-La-Nouvelle sont, de façon intolérable, ouvertes à la circulation. Non, les plages ne sont ni des parkings, ni des routes !

    L’association rappelle aussi quelques consignes simples à faire connaître et respecter en prévision de notre retour sur les plages : Vérifiez que l’accès du site où vous comptez vous rendre est autorisé, restez sur les sentiers balisés et habituels. Si vous avez un chien, tenez-le toujours en laisse. Gagnez le plus rapidement possible le bord de l’eau pour mener vos activités sportives ou récréatives et éloignez-vous en le moins possible. Evitez au maximum de fréquenter le haut de plage, les dunes de sable ou végétalisées en arrière du littoral, lors de vos déplacements vers les stationnements. Si vous voyez un oiseau posé au sol qui vous semble blessé ou pousse des cris répétés, éloignez-vous au plus vite et rassurez-vous : il va bien, il s’agit d’une manoeuvre destinée à vous éloigner de son nid. Respectez les zones balisées avec une signalétique dédiée (signalement des nids) ».

    Michel Fernandez, coprésident de la LPO Aude (contact 06 35 38 33 62).

    Précautions à prendre :

    Evitez au maximum de fréquenter les hauts de plage, les dunes de sable, les berges de cours d'eau et soyez attentifs à la présence d’espèces que vous pourriez déranger en pleine période de reproduction. Respectez les dispositifs de protection mis en place pour les protéger. Restez sur les sentiers balisés en forêt, en montagne et sur le littoral, et tenez les chiens en laisse. Levez le pied en voiture et demeurez vigilants quant à la présence d’animaux sur les routes. Laissez une partie de vos espaces verts s’ensauvager en retardant la tonte des pelouses et la taille des végétaux, en particulier les haies et les arbres qui abritent une grande biodiversité. Vérifiez que des animaux ne se sont pas installés avant de redémarrer des activités sur des chantiers, des bâtiments inoccupés, des terrains de sport, des établissements scolaires, etc. En cas de découverte d’un animal sauvage blessé ou vulnérable, prenez conseil auprès de spécialistes afin de ne pas commettre d’erreur fatale en tentant d’intervenir. Toutes les informations sont accessibles sur le site de la LPO : https://lpo.fr/oiseaux-en-detresse/lesgestes-qui-sauvent

  • Le ruisseau de Limoux

    Après le ruisseau de Jonquières (cf article du 26 avril dernier), le ruisseau de Limoux possède lui aussi le statut d'affluent du Chalabreil. A ceci près que depuis la création du plan d'eau chalabrois, il vient se jeter directement dans le lac, après s'être glissé sous un pont que la RD 620 enjambe, à hauteur de la Piche de Montjardin.

    Une brève promenade à caractère thérapeutique ne permet pas de remonter jusqu'à sa source, située en parallèle avec les derniers lacets du col du Bac. Mais il est permis d'apprécier tout au long de ses derniers hectomètres de ruisseau libre, l'action de la nature, des hommes et du temps.

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  • Avec la Confrérie des Pénibles

    les péniblesAux premiers rousillous, les Pénibles montaient à Picaussel.

    « Peniblo es, peniblo restaras ». Telle était la devise d'une joyeuse équipe de Chalabrois qui se fédérait il y a à peine cinquante ans, pour le meilleur. Un seul tour allait suffire afin de porter Roger Caux à la présidence de la Confrérie des Pénibles. Cette toute nouvelle association accueillait une majorité de quinquagénaires qui cultivaient un certain art de vivre et privilégiaient les rencontres conviviales. Les Pénibles se retrouvaient régulièrement en leur siège du café de la Paix, Cours Colbert, où ils étaient reçus comme il se doit par François et Ginette Lopez, maîtres des lieux. Animés par une belle complicité, ils étaient en réalité de vrais épicuriens dont nous sommes heureux d’évoquer le souvenir, en ayant une pensée pour tous ceux qui nous ont hélas quittés.

    Au chapitre des anecdotes il y en eut mille bien sûr, dont une est revenue à la mémoire d’un Pénible terminant son noviciat : « Un jour les Pénibles décident de faire un repas Chez Milou à Puivert. Avant de passer à table l’ami Bicoca propose de faire un tour de passe-passe : Vous allez voir, je vais vous montrer un truc que vous n’avez jamais vu, je vais faire tourner une pièce de monnaie dans un bol. Ce faisant il demande un bol à Milou, ce dernier lui précise que c’est un souvenir et qu’il y tient. Bicoca prend le bol, met une pièce à l’intérieur, et « patatrac »,... le bol se retrouve par terre en mille morceaux. Sous les rires de l’assistance, et devant un Milou déconfit ».

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    Chaque membre cotisant présentait sa carte, mais cette distinction n'était pas héréditaire

    Cliché ci-dessous, debout de gauche à droite : Christian Amouroux, Raymond Fort, Gabriel Gallardo, Pedro Molina, Jean Salvat, Roger Raynaud, Jacques Montagné, Roger Caux (assis), Louis Gimenez, Jacques Arcizet, François Sanchez, François Lopez, Victor Baro (assis masqué), Jean-Claude Cazettes (assis). Absent sur cette photo, Pepe Villena, qui a remplacé Jacques Montagné, chargé de prendre la photo ci-dessus (Photos Collection Francine Sanchez-Gayet).

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