Retour sur l'activité de Chalabre au début du siècle dernier, grâce aux bons soins de Cine, avec des noms disparus pour plupart.
Maison natale du Docteur Joseph Raynaud
Au bas du Cours Colbert, Maison Montoro
1955 Badaluc IV
Photo Maurice Mazon
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Retour sur l'activité de Chalabre au début du siècle dernier, grâce aux bons soins de Cine, avec des noms disparus pour plupart.
Maison natale du Docteur Joseph Raynaud
Au bas du Cours Colbert, Maison Montoro
1955 Badaluc IV
Photo Maurice Mazon
En un peu plus de cent ans, la population de Chalabre a diminué de près de 1000 habitants. En attestent les résultats d'un « dénombrement » réalisé en 1872 sur la cité chalabroise, faisant apparaître une population de 2127 habitants (répartis en 635 ménages). Le recensement était alors organisé sous la responsabilité du ministère de l’Agriculture et du Commerce, et avait été certifié par Antoine Anduze-Faris, maire de Chalabre.
A compter de l'année 1836 et un pic de 3529 ha, Chalabre ne cessera d'enregistrer une baisse de sa démographie, avant de connaître un regain sensible dans le premier tiers du siècle dernier. L'économie avait repris des couleurs, l'activité était des plus florissantes, et la cité chalabroise affichait son dynamisme, comme en témoignent ces quelques courriers à en-tête, mis en ligne par ordre alphabétique (Collection Francis Garcia).
Après les fortes précipitations du mois de janvier dernier, quelques vestiges du passé dressés le long de l’ancienne voie ferrée ont particulièrement souffert des infiltrations d’eau. Au point que certains de ces ouvrages d’art plus que centenaires, se voyaient menacés de mort lente (photo ci-dessous).
A présent terminés, les travaux de consolidation entrepris en juin par le Conseil départemental, dans le cadre de l’aménagement de l’ancienne voie ferrée Bram-Lavelanet, inspirent un sentiment de sécurité retrouvée. Avec des réalisations accomplies dans les règles de l’art, lesquelles perpétuent la mémoire de ces hommes qui permirent à MM. Jacquerez, ingénieur en chef des Ponts-et-Chaussées et Marquier, conducteur des Ponts-et-Chaussées, de notifier à la Compagnie du Midi, en date du 17 octobre 1903, la livraison des travaux d’infrastructure exécutés par l’Etat.
Si la cornemuse m'était contée, par Sophie et ses amis bodegaïres
Dimanche 23 août à 17 heures, le verger résonnera aux accents de la « bodega » en compagnie de Sophie Jacques et de ses amis « bodegaïres ». La bodega (prononcez boudéguo), qu’es aquo ?
« La plus belle des cornemuses par son volume, sa personnalité et la culture qu’elle porte » vous dira Sophie Jacques, musicienne et passeuse (les Chalabrois l’appellent « la Belge occitane », photo ci-dessous). Arrivée dans ce pays il y a une quarantaine d’années, Sophie est tombée amoureuse de cet instrument, a choisi d’en faire son métier, d’en transmettre sa pratique (instrument enseigné maintenant au conservatoire de Carcassonne) afin de la sauver d’un oubli auquel elle était promise et aussi de la construire du côté de Philippou avec son compagnon Nicolas Serano.
Photo archives, 29 mai 2014
Instrument patrimonial de la Montagne Noire et du Lauragais, la bodega (aussi appelée craba dans le Tarn), faite d’une peau de chèvre entière, est maintenant reconnue dans tout le Languedoc comme emblématique de la culture occitane. Il n’y a donc pas qu’en Ecosse ou en Bretagne que l’on entend sonner la cornemuse. Cet instrument accompagnait la vie de tous les jours d'un monde rural qui était bien sûr plus peuplé que de nos jours, il permettait aussi aux jeunes de se rencontrer. Tout comme la langue occitane, elle a failli disparaître et maintenant, grâce à sa transmission, elle reprend sa juste place dans notre société.
Ce « concert-découverte », proposé dimanche 23 août, sera commenté par des passionnés de cet instrument et de la culture qu’elle porte. Ce sont pas moins de cinq bodegaïres qui vous enchanteront de diverses musiques du pays de la bodega mais pas que, contant son histoire et sa renaissance, ils vous parleront aussi du rôle des musiques de tradition orale. Ce concert est gratuit. Retrouvez tout le programme sur www.museequercorb.com
Photo archives, 29 mai 2014