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Patrimoine - Page 93

  • Rivel : Scandicus à la chapelle Sainte-Cécile

    scandicus,musique en kercorb 2018Dans le cadre des rendez-vous de l’été, Musique en Kercorb et l'Association Rivel Patrimoine proposent une rencontre musicale avec l’ensemble Scandicus (Romances en exil), dimanche 5 août à 17 h, en la chapelle Ste Cécile à Rivel (Entrée 12 €, adhérent 8 €, gratuit pour les moins de 15 ans). Fondé en 2001 en Midi-Pyrénées, Scandicus s'inscrit dans une démarche de transmission des musiques anciennes. Du monochrome chant grégorien aux madrigalistes italiens, en passant par le gothique flamboyant des polyphonistes franco-flamands, un éventail de répertoires et de couleurs musicales à redécouvrir, jalonnent les sources musicales européennes.
 Le programme musical illustrant un voyage imaginaire intemporel, conduira de l’Espagne à l’Occitanie (Juan del Encina, Manuel Machado
, Johannes Ciconia, Nicolas Gombert, Juan Vasquez
, Christobal de Morales, chants séfarades traditionnels).

    Le Romancero Espagnol est une forme poétique issue de la chanson de geste qui s’est développée du Moyen-Age jusqu’à la Renaissance. Cette période trouble de la « Reconquista » a conduit le peuple juif à l’exil dans tout le pourtour de la Méditerranée. La musique judéo-espagnole a été exposée aux nombreuses influences des pays traversés et des terres d’accueil.

    Ces musiques où se combinent à la fois le Sacré et le Profane sont rythmées par quelques lectures de Romances. Accompagnées d’un oud, d’un santour et de percussions, les voix des chanteurs de l’Ensemble Scandicus illustrent cette rencontre culturelle d’une richesse inouïe.

    La configuration vocale de l'ensemble, du contre-ténor à la basse, permet de donner un éclat particulier à ces répertoires spécifiques destinés à l'origine aux voix d'hommes (Jean-Louis Comoretto et Marc Pontus, contreténors, Olivier Boulicot et Léo Richomme, ténors et oud, Eric Beillevaire, basse, Pierre Blanchut, santour et percussions).
 Scandicus souhaite ainsi restituer le plus fidèlement possible les réalités sonores de ces œuvres oubliées, par un travail effectué à partir des sources originales, par une connaissance approfondie des styles de vocalités en vigueur au Moyen-Age et à la Renaissance, mais également par un ancrage scientifique nécessaire à la bonne interprétation de ces répertoires.

  • Les 60 ans de la petite lucarne

    Calvaire émetteur.JPGLe relais-émetteur du mont Calvaire.

    Le 25 juillet 1958, les conseillers municipaux chalabrois réunis dans les salons de la mairie, cours Sully, tiennent séance sous la présidence de MM. André Samitié, maire et Augustin Maugard adjoint. A l’ordre du jour figure entre autre, une demande spéciale émanant de Christian Canat, directeur de la manufacture de chaussures, route de Mirepoix. Une requête à laquelle les représentants de la commune vont adhérer et qui autorise l’installation d’un relais de télévision sur les hauteurs de la colline du Calvaire. C’est ainsi que le premier relais-émetteur va rapidement être installé en Kercorb, seuls deux ou trois abonnés auront le privilège de voir s’éclairer ce que l’on appellera plus tard « l’étrange lucarne ». Un relais qui fut érigé par le biais de fonds sur un terrain jouxtant la chapelle du Calvaire, propriété de l’Hôtel-Dieu-Saint-Jacques (hôpital local), depuis 1870, de par l’héritage légué par Mlle Marianne Angélique Déjean.

    Le 9 novembre 1960, la R.T.F. (Radio Télévision Française) installe un réémetteur diffusant une seule et unique chaîne, en noir et blanc, bien sûr. Le 12 octobre 1962, la même R.T.F. émet le projet d’installation d’un nouvel émetteur sur la colline de Roquefère. Les élus proposent de chiffrer le coût financier d’un tel déplacement, en définitive l’émetteur restera sur la colline du Calvaire. Le 7 janvier 1966 est signée une convention relative à l’installation d’un récepteur de télévision par l’O.R.T.F, la 2e chaîne noir et blanc entre alors en service. 1969 sera l’année de la couleur, avant que la 3e chaîne ne fasse son apparition dans les années 1970. Durant les années quatre-vingt, une souscription est ouverte qui va permettre la réception de Canal Plus avec un relais municipal, et en 1989, la 5e et la 6e entrent dans les foyers chalabrois.

    Depuis lors, la petite lucarne n’a cessé d’éclairer le quotidien de nos concitoyens, grâce à un émetteur n’ayant que très rarement failli à sa tâche. D’aucuns reprocheront à l’énorme antenne de dénaturer le site de la chapelle du Calvaire, d’autant que satellite oblige, une belle panoplie de paraboles est venue orner l’imposant pylône. Tout cela n’aurait peut-être pas déplu à l’ermite qui occupa ces lieux jusqu’au milieu du XIXe siècle. Un ermite peut-être, à moins que ce ne fut un bon samaritain.

    Calvaire Croix.jpg

  • Le Rumi Club de France invité de la confrérie des Chevaliers du Tougnol

    rumi club de france,confrérie des chevaliers du tougnolDeux communautés réunies autour d’un deux-roues de légende.

    Les petites routes du pays chalabrais résonnaient dernièrement d’un son superbe et caractéristique, offert par le moteur bicylindre deux temps horizontal d’un scooter de légende. Les pilotes du Rumi Club de France avaient rendez-vous place Charles-Amouroux, avec les amis de la Confrérie des Chevaliers du Tougnol, pour une halte réparatrice inscrite dans le cadre d’un rallye consacré à la découverte des châteaux cathares.

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    Un mythe toujours vénéré     Né à Bergame, le scooter Rumi renvoie vers les années 1950, lorsque « la petite fourmi en aluminium » (Rumi Formicino) faisait ses premiers tours de roue dans le nord de l’Italie, débuts d’un mythe toujours aussi vénéré. Et une passion que cultive le RCF, présidé par Robert Douay, présent en Kercorb aux côtés de son ami Olivier Carbonneau, défenseur lui aussi du patrimoine, à travers la promotion du pain à l’anis (tougnol).

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    Plusieurs nationalités     Après avoir rangé leurs petits bolides en bordure de la rivière Hers, les motocyclistes et leurs accompagnateurs ont goûté aux plaisirs d’une table servie par la brigade de la Confrérie (photo ci-dessus). Avec une touche finale de tougnol et crème anglaise, initiation aux saveurs locales offerte à soixante-deux convives, qui ont exprimé leur satisfaction en langue française, anglaise, italienne et espagnole. Carlos Osvaldo, citoyen argentin, promettant de faire la promotion du tougnol à Rosario (photo ci-dessous).

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    Il était l’heure de rallier Quillan et le domaine de l’Espinet, en Rumi pour les uns, dans un autocar des transports Ragnère piloté par Christophe Biart, pour les accompagnateurs. Chacun saluant l’hospitalité des Chevaliers du Tougnol, et le succès d’une journée ayant réuni deux associations portées par un désir commun, la sauvegarde du patrimoine.

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  • C'était hier : Les choeurs du Chalabrais à la chapelle de Roubichoux

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du jeudi 2 juillet 1998.

    chapelle saint andré de roubichoux,eissalabraLa chorale Eissalabra a fait chanter les pierres (photos archives mai 1998).

    Août 1964, un grondement sinistre dans le petit matin préfigure la triste disparition d’une petite chapelle oubliée des hommes et vaincue par le temps. Juin 1998, dans le soleil couchant, ce qui semble être une colonne de paroissiens se dirige lentement vers la chapelle de Saint-André-de-Roubichoux, joyau du patrimoine en passe de recouvrer toute sa splendeur d’antan, grâce à la volonté des Compagnons de Roubichoux.

    Depuis 1990 en effet, et à la faveur du dynamisme de cette association de bénévoles, une église a retrouvé ses murs en pierre de parement, sa voûte en arc de cercle brisé, sa nef, son abside, sa charpente, sa croix en fleur de lys et sa cloche.

    chapelle saint andré de roubichoux,eissalabra

    Un cadre ressuscité et enchanteur dans lequel se produisait samedi, le groupe vocal du Kercorb Eissalabra au grand complet, emmené par son maître de musique Edouard Garcia. Les Sonnacoises et les Sonnacois qui avaient répondu nombreux à l’invitation, ont particulièrement apprécié la prestation magistrale des chœurs du Chalabrais, heureux d’apporter leur soutien à Jean-Luc Benet et ses compagnons bâtisseurs de cathédrales (photo ci-dessus). Une occasion en cette période où la musique est en fête, d’apporter leur pierre à un édifice dont l’existence remonte à 1115, selon des sources tirées de documents du Prieuré de Notre-Dame de Camon.

    « Au Moyen-âge, le genre humain n’a rien pensé d’important qu’il ne l’ait écrit en pierre » (Victor Hugo). Dans la nef de Saint-André-de-Roubichoux, Eissalabra a fait chanter les pierres, en prélude à une inauguration particulièrement attendue que les Compagnons envisagent pour l’an 2000 prochain.

    chapelle saint andré de roubichoux,eissalabra

    chapelle saint andré de roubichoux,eissalabra